Christy Brown

J’ai découvert la vie de Christie Brown grâce au film « My left foot ». Ce film de 1989, tiré du livre du même nom, mettait en scène Daniel Day Lewis dans le rôle du jeune Christie. Coïncidence, le réalisateur, Jim Sheridan, n’est rien d’autre que le frère de Peter Sheridan, dont je viens de lire l’autobiographie intitulée « l’enfant de Dublin ».

J’avais été profondément marquée et bouleversée par ce film et surtout par l’interprétation de l’acteur principal. Il avait largement mérité son oscar, il faut le dire….

Cette autobiographie, nous raconte l’enfance et la jeunesse de Christie Brown. Né paralysé, il aura la chance d’avoir un entourage familial aidant et stimulant, en particulier en la personne de sa mère, malgré l’investissement que lui demande d’élever une bonne douzaine d’enfants. En grandissant, Christie apprendra a utiliser son pied gauche comme moyen de communication puisqu’il arrivera à écrire et à peindre.

Nous allons aussi assister à son évolution intellectuelle, freinée au départ par ses problèmes d’élocution. C’est aussi grâce à la rencontre avec Robert Collis, un médecin spécialisé dans les paralysies cérébrales qu’il va pouvoir bénéficier d’une thérapie adaptée pour progresser.

Une histoire écrite avec beaucoup d’humilité et de sincérité, et c’est pour celle qu’elle nous touche profondément.

On mesure aussi quel a été l’importance de la figure maternelle, car la mère de Christie n’a jamais baissé les bras, continuant à espérer et croire aux possibilités que pouvait avoir ce fils que les médecins avaient diagnostiqué à sa naissance comme « irrécupérable »…

Une très belle historie….

Récit autobiographique bouleversant du peintre Christy Brown, déclaré handicapé mental lourd dès la naissance, qui prouve une fois de plus combien l’amour d’une mère peut tout ou du moins beaucoup et qui conforte surtout dans l’idée que la vie est décidément plus forte que tout, réservant de magnifiques surprises.

Une destinée qui pousse à l’humilité !