" Kum’og’i pointa son regard au loin, vers la mer. Il y avait du vent. L’odeur du sel, l’odeur des fraîches plantes marines, et aussi l’odeur douce de la terre et de la végétation, se mêlaient au vent qui passait par la mer et qui coupait à travers champ. Au loin, sur la ligne d’horizon, là où les petites et grandes îles n’en formaient plus qu’une, le ciel et la mer se rejoignaient et ondoyaient dans l’azur. Par-dessus la mer, les rais de soleil, métamorphosés en bancs de poissons volants, brillaient de tout l’éclat de leurs écailles éblouissantes. "
« Tout le monde l’a oublié, et c’est pour cela que personne ne veut y croire, que personne ne veut plus s’en souvenir, mais cela reste la vérité. A une époque, nous avons tous été des étoiles. »
Dans une île, on n'est jamais très loin d'un rivage.