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4.75/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Titulaire d’un diplôme d’études collégiales en lettres et langues du Cégep Édouard-Montpetit de Longueuil, au Québec, ainsi que d’un baccalauréat en traduction de l’Université de Montréal, Cindy Villeneuve-Asselin exerce avec enthousiasme le métier de traductrice pigiste depuis 2001. Passionnée de lecture et d’écriture depuis l’enfance, elle reprend aujourd’hui sa plume romanesque abandonnée pendant plus de vingt ans, afin de faire rêver et voyager dans le temps et l’espace un lectorat féru d’histoires axées sur l’amour sous toutes ses formes.

Source : https://www.librinova.com/auteur/cindy-villeneuve-asselin
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Bibliographie de Cindy Villeneuve-Asselin   (3)Voir plus

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
En symbiose avec la nature, elle laissa son esprit dévier et ses pensées dériver. Elle songea à la toute-puissance du soleil, source de vie, de joie et de réconfort, qui l'enveloppait en ce moment de son agréable chaleur. Puis, elle pensa à la polyvalence du vent, capable de la plus grande robustesse pour déplacer des voiliers et faire tourner des moulins, mais aussi de la plus grande délicatesse pour prodiguer des caresses aussi douces que de la soie sur le corps, que le pelage d'un félin sous les doigts, qu'un tendre baiser sur les lèvres...
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- Oh! En parlant de Charles, tu ne devineras jamais ce que j'ai appris à son sujet!
- Évidemment pas! admit son aînée en dressant l'oreille, mais en s'efforçant de demeurer impassible.
- Tu sais comme il n'est toujours pas marié malgré son âge et sa condition et le fait qu'il soit un excellent parti; au point où on en vient à se demander ce qui cloche chez lui!
« Bon sang! s'excita Florence. Ma soeur va-t-elle m'apprendre à l'instant ce que j'ai tant cherché à découvrir par moi-même? »
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Trois jours, c'était sans doute très vite passé lorsqu'on était occupée, mais lorsqu'on occupait ses journées à attendre, c'était bien autre chose. Alors, le temps s'écoulait à une lenteur languissante et les secondes paraissaient des minutes; les minutes, des heures; les heures, des jours; les jours, des semaines... Or, comment remplir le vide de trois jours ayant toutes les apparences de trois semaines?
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Qu'elle regrettait maintenant de s'être réfugiée dans le champagne comme on s'appuie sur une épaule compatissante ! À présent alanguie, les sens engourdis, le discernement défaillant, elle se sentait prisonnière des bras possessifs de l'alcool, alors même qu'elle aurait eu besoin de sa pleine liberté pour empêcher la situation de dégénérer à son corps défendant.
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Rien n'était plus beau ni plus apaisant au monde que des enfants assoupis, avec leurs petits yeux fermés, leurs petites bouches entrouvertes, leurs petites joues rebondies et leurs petits poings potelés. Quelque irritation qu'ils aient pu causer durant la journée, le calme et la candeur qui se dégageaient de leur sommeil étaient propres à inciter au pardon.
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J'aime à croire que c'est le destin qui m'a mené jusqu'ici.
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Comme cela se produit quelquefois, il ne s'aperçut réellement qu'il était amoureux que lorsqu'il dut quitter l'objet de son amour pendant plusieurs jours.
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- When you're at peace with yourself, any place is home.
- Je vous demande pardon?
- Je dis que lorsqu'on est en paix avec soi-même, on se sent partout chez soi. Quel dommage qu'à l'inverse, certaines personnes ne se sentent jamais vraiment bien nulle part!
- Je plains ces pauvres gens...
- Oui, moi aussi...
Charles détourna le regard et le projeta au loin.
Florence fit de même.
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Edgar l'attendait à la sortie de la bibliothèque pour la mener jusqu'à la chambre où avait été déposée sa malle, que les deux valets chargés de la transporter avaient trouvée agréablement légère. Elle suivit donc le majordome en silence, vaguement consciente des boiseries, dorures et autres fioritures qui l'entouraient et retenant à grand-peine un fou rire de jeune nubile.
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[...] elle s'arrêta pour embrasser une dernière fois du regard le tableau printanier qui s'étalait derrière elle. Quand elle reviendrait, l'été tirerait à sa fin, le soleil jetterait sa lumière sous un autre angle et la chaleur serait plus lourde. Elle sourit, salua intérieurement son précieux village et monta à bord de la voiture sans plus jeter un regard en arrière.
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