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Citations de Liu Cixin (432)


En Chine, toutes les pensées libres et contestataires après avoir pris leur envol, finissent toutes un jour ou l'autre par s'écraser sur le sol, car la gravité de la réalité est trop lourde.
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Si nous voulons fonder une science véritablement révolutionnaire, il nous faut d'abord mettre à bas le pavillon noir de la théorie de la relativité qui représente les intérêts de la classe bourgeoise !
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Liu Cixin
Quand on vous parle de sauver le monde, vous ne pensez qu’aux humains ! Et sauver les autres espèces, c’est dérisoire ? Qui a donné aux humains une telle place d’honneur sur la planète ? Non, les humains n’ont pas besoin d’être sauvés. Ils vivent déjà bien mieux qu’ils ne le méritent.
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L’humanité ne saurait jamais atteindre une véritable conscience morale, de la même manière que l’homme ne pouvait s’élever du sol en tirant sur ses propres cheveux….
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J'avais si froid, et cette solitude... Je ne saurai la décrire. Quelquefois, après le travail, je levais les yeux au ciel en m'imaginant que le tapis d'étoiles était un désert scintillant et que j'étais une orpheline abandonnée en plein milieu de ce désert... Comme je te l'ai déjà dit, j'avais le sentiment que la présence de la vie sur Terre était le plus grand de tous les hasards de l'univers, que l'univers était un palais vide, habité par une seule petite fourmi : l'espèce humaine.
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Je n'avais jamais vu la nuit. Je n'avais jamais vu les étoiles. Je n'avais jamais vu le printemps, ni l'automne, ni l'hiver.
Je suis né à la fin de l’Ère du freinage. La Terre venait tout juste d'arrêter de tourner.
(incipit)
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C'est bien entendu la juste philosophie marxiste qui doit diriger les expériences scientifiques !lança un garde rouge.
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Mes contemporains s'éberluaient des films et des romans produits quatre siècles en arrière. Ils n'arrivaient pas à comprendre comment les humains de l’Ère primosolaire pouvaient accorder autant d'importance à des émotions qui ne concernaient pas la survie. Rien ne les étonnait plus que de voir un personnage - féminin ou masculin - souffrir ou pleurer pour un chagrin d'amour. De nos jours, le spectre de la mort et le désir de survivre surpassaient tout le reste.
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Liu Cixin
Le silence est le plus grand des mépris.
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L’objet de l’amour de la plupart des gens n’existe que dans leur imagination. Ce que l’on aime, ce n’est pas l’homme ou la femme de la réalité, mais celui ou celle qui naît dans notre imaginaire. Les amants réels ne sont que des modèles permettant de créer ceux que l’on rêve. Tôt ou tard, on finit par se rendre compte du fossé qui existe entre l’amour rêvé et son modèle. Quand on parvient à s’habituer à cette différence, on peut continuer à être ensemble, mais quand on échoue, on se sépare, c’est aussi simple que cela.
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Tous avaient maintenant dépassé les soixante-dix ans et, sans être gâteux, ils étaient arrivés à un âge où se souvenir du passé et se projeter dans l’avenir constituait un même fardeau.
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Liu Cixin
Si nous ne pouvons pas revenir en arrière, nous devons au moins aller résolument de l'avant.
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Par comparaison avec les vétérans qui avaient mûri progressivement à mesure qu'ils affrontaient les tempêtes ,cette génération de rebelles était une meute de loups cavalant sur des charbons ardents. Plus fous que la folie elle-même.
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Les derniers rayons du jour illuminèrent aussi les vagues déferlantes d’un océan en furie. Des colonnes de lumière lardèrent les nuages tumultueux de l’ouest et tachèrent d’or la surface de l’eau, telles des pétales de fleurs tombés du royaume des cieux. Par-delà ces pétales, des nuages noirs dessinaient un monde aussi obscur que la nuit, tandis que se levait une tempête, rideau divin suspendu entre ciel et mer. Il ne resta bientôt plus comme source de lumière que de brefs éclairs foudroyant l’écume neigeuse crachée par les vagues. Au creux d’un de ces pétales d’or, un destroyer se retrouva bientôt à la crête d’une déferlante née dans les abysses et, dans un grondement terrible, sa proue se heurta à un mur de vagues qui souleva une écume si monumentale qu’elle absorba avidement les dernières rémanences de clarté vespérale, comme un gigantesque oiseau mythique déployant ses immenses ailes d’un or aveuglant…
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Liu Cixin
La vérité est toujours pleine de poussière…
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Ye Wenjie n’avait qu’un seul mot pour décrire la déforestation dont elle était témoin : “folie”. Les hauts et nobles mélèzes de Dahurie, les pins sylvestres à feuilles persistantes, les gracieux bouleaux de Mandchourie, les trembles qui touchaient les nuages, les sapins de Sibérie, les bouleaux noirs, les ormes des montagnes, les frênes de Mandchourie, les chosenias, les chênes de Mongolie : ils coupaient tout ce qui se trouvait sur leur chemin. Les tronçonneuses fondaient sur les arbres comme un essaim de criquets d’acier. Partout où étaient passées les unités du Corps, il ne restait plus qu’un parterre de souches.
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L’univers était un cœur ratatiné, un utérus étroit, parcouru de vaisseaux sanguins à moitié translucides. En suspension dans le sang, il s’aperçut que les lumières rouges clignotaient de façon erratique, comme si les pulsations de ce cœur, les contractions de cet utérus étaient irrégulières. Wang Miao sentit alors une présence si démesurée et si étrange qu’elle était destinée à ne jamais être comprise par l’entendement humain.
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Votre sang- froid provient de votre ignorance.
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- Que faites-vous ici? demanda un des collègues de Wenjie.
- Je sauve le monde.
- Vous sauvez... Vous sauvez les habitants de la région?
C'est vrai que l'environnement ici est vraiment...
- Vous êtes donc tous les mêmes! explosa soudain Evans de colère. Quand on vous parle de sauver le monde, vous ne pensez qu'aux humains! Et sauver les autres espèces, c'est dérisoire? Qui a donné aux humains une telle place d'honneur sur la planète? Non, les humains n'ont pas besoin d'être sauvés. Ils ont déjà bien mieux qu'ils ne le méritent.
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- Bien sûr, l'objet de l'amour de la plupart des gens n'existe que dans leur imagination. Ce que l'on aime, ce n'est pas l'homme ou la femme de la réalité, mais celui ou celle qui naît dans notre imaginaire. Les amants réels ne sont que des modèles permettant de créer ceux que l'on rêve. Tôt ou tard on finit pas se rendre compte du fossé qui existe entre l'amour rêvé et son modèle. Quand on parvient à s'habituer à cette différence, on peut continuer à être ensemble, mais quand on échoue, on se sépare, c'est aussi simple que cela.
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