Claire A. Nivola

Un beau livre illustré où Mama Miti nous montre comment la nature était belle dans son enfance et nourrissait tout le monde. Puis on l'a défriché, on a coupé les arbres, l'eau est devenue sale à cause de l'érosion, et la terre devenue sèche ne donne plus rien. Les arbres sont nécessaires notre vie et survie. Mama Miti explique qu'on n'a pas besoin de l'aide des autres pour s'en sortir, pour manger et pour vivre; c'est à nous de planter les arbres, et c'est facile; elle leur apprend donc. Et tout le monde travaille à reboiser la campagne.

Ce livre est à mettre entre toutes les mains, et pas seulement celles des enfants. Je vis à Madagascar et la déforestation est une terrible plaie, et les gens ne comprennent pas que la famine et l'eau non potable vient du fait qu'il n'y a plus d'arbres. Il faut faire lire ce livre à un maximum de gens, et je vais de ce pas prêter le mien autour de moi...

Il relate l'action d'une femme qui a reçu le Prix Nobel de la Paix pour son oeuvre de reboisement au Kenya. Le thème m'a évidemment rappelé le magnifique récit de Jean Giono "L'homme qui plantait des arbres".

Les illustrations sont superbes et accompagnent un texte qui raconte simplement comment Wangari Maathai a stoppé la désertification de son pays en expliquant autour d'elle qu'il fallait protéger les arbres au lieu de les couper pour laisser place à une agriculture d'exportation ; que ce sont les arbres qui protègent la terre et permettent aux hommes qui l'habitent de vivre...
Lien : http://toutzazimuth.over-blo..

Wangari Maathai aime beaucoup son environnement naturel. La nature de son pays, en particulier le figuier sacré, la fascine et elle ressent beaucoup de bonheur en voyant toute cette verdure autour d’elle. Dans le cadre de ses études supérieures, elle est envoyée à l’étranger où elle étudie la biologie, cette science des choses vivantes qui va lui permettre, sans qu’elle ne le sache encore, de reboiser son pays.Cinq ans plus tard, de retour chez elle, Wangari constate que la nature qu’elle aimait tant a changé. Le paysage, frappé par la mort, ne laissait plus voir tous ses éléments d’antan qu’elle affectionnait. Têtards, rivières, forêts, l’arbre sacré…plusieurs choses avaient disparu sous le poids de l’industrialisation et du commerce à grande échelle. Alarmée, elle décide d’agir en plantant des arbres avec les femmes du village et à ne pas à attendre du gouvernement une aide qui peine, de toutes façons, à venir.
Lien : https://eda.hypotheses.org/

Quand Wangari Maathai était petite, la ferme de ses parents était entourée de verdure. Ses études aux États-Unis terminées, Wangari découvre avec stupeur, un paysage méconnaissable. En seulement quelques années, les arbres ont été coupés, les rivières sont à sec et les villageois ont faim. Mama Miti, « la mère des arbres » en swahili, a alors une idée simple, mais grande, pour lutter contre la déforestation.



Cet album retrace le parcours engagé de Wangari Maathai, première femme africaine à obtenir, en 2004, le prix Nobel de la paix. Wangari Maathai a su « établir le lien entre le développement de son peuple et la richesse de l’environnement naturel et a fondé en 1977, le mouvement Green Belt qui fit des Kenyans, des citoyens actifs et informés, capables de demander des comptes au gouvernement. »
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Le texte de l'album lui fait prendre la tournure d'un conte, Wangari Maathai, d'une légende. Une très belle découverte que peut accompagner, pour les plus grands "celle qui plantes des arbres" (autobiographie parue chez Heloise d'Ormesson) pour voir plus loin que la version édulcorée, du côté des répressions gouvernementales.
Lien : http://ranatoad.blogspot.com