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Critiques de Claire Bouilhac (136)
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Indiana

C'est la première fois que j'aime vraiment une œuvre de Georges Sand et c'est sans doute grâce à cette lecture de BD qui reprend à merveille l'adaptation du célèbre roman.



On commence avec une scène introductive qui nous montre l'auteure qui a été obligé de se travestir en homme afin de pouvoir publier plus facilement dans une société résolument machiste. Le point de vue est hautement féministe dans une étude de mœurs résolument intéressante.



On va en effet suivre le parcours une jeune métisse ayant épousé un richissime bourgeois de la haute société. Elle n'aime pas vraiment son mari. Elle a un cousin assez bienveillant qui prend soin d'elle. Mais il y a surtout une rencontre avec un jeune coq également bourgeois qui va lui faire chavirer son pauvre cœur.



Bref, elle va apprendre de la vie et de ces illusions en amour. La question qu'on se pose depuis le début était de savoir si c'était comme une retranscription de la vie de la célèbre Georges Sand.



J'ai bien aimé la conclusion où on revoit l'autrice mais en plus âgée en compagnie de l'homme de sa vie.



Cette Indiana n'a rien d'une Jones mais elle vous surprendra quand même !

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Indiana

Club N°55 : BD non sélectionnée

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J'ai essayé, je vous promets !



Grosse déception pour la nouvelle BD de Catel, car d'habitude c'est toujours un régal.



Néanmoins quelques belles répliques.



Mieux vaut lire le roman.



Aaricia

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La Princesse de Clèves

Renoncer, c’est choisir, cela demande parfois de la force, de la ténacité et du courage.



1558, Mademoiselle de Chartres, jeune fille de 16 ans, est présentée à la cour du roi de France Henri II, fils de François 1er. Elle est l’innocence même et doit faire face à un monde auquel elle n’est pas préparée. Comme sa mère lui explique, c’est un monde où il n’y a pas de vérité et où chacun joue un rôle politique. Le Prince de Clèves tombe amoureux de la jeune fille qu’il va épouser, celle-ci devient la Princesse de Clèves. La jeune femme n’aime pas vraiment son mari et va rapidement tomber amoureuse du duc de Nemours. Elle sera tiraillée entre sa passion pour cet homme et la fidélité qu’elle a promise à son mari. Jusqu’à son dernier jour, elle va rester fidèle à ses convictions, à savoir, respecter son mariage et renoncer à cesser d’enfouir ses sentiments et à vivre avec l’homme qu’elle aime passionnément.



Sous forme de bande dessinée, l’adaptation de Claire Bouilhac et Catel Muller est très réussie, elles réussissent à nous plonger dans l’ambiance de la cour d’Henri II en essayant de respecter et de rester fidèles au texte originel. Les choix graphiques permettent de se centrer sur les personnages. Elles prennent toutefois parfois quelques libertés, par exemple lorsqu’elles décident de lâcher les cheveux de l’héroïne afin qu’on la remarque alors qu’aucune femme de la cour n’avait les cheveux libres à cette époque.



A de nombreux détails, on devine que le travail de documentation a été important, les auteures ont également fait un gros travail sur le texte afin de l’adapter à la bande dessinée sous forme de dialogues. Ce roman, très moderne à l’époque, est restitué sous forme de bande dessinée très moderne également, avec de nombreuses séquences graphiques différentes. Finalement, les auteures font habilement le parallèle entre la vie de madame de Lafayette et cette histoire fantasmée.



Une nouvelle fois, une bande dessinée se révèle un excellent outil pour aborder une œuvre littéraire qui reste à découvrir.

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La Princesse de Clèves

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, un billet entre tradition et modernité avec La princesse de Clèves, de Mme de La Fayette, Claire Bouilhac, Catel et Marie-Anne Didierjean pour la couleur.



-Mais… elle est morte, Mme de La Fayette, non ?



-En effet. Nos trois artistes modernes ont adapté cette oeuvre en BD.



-Ouais, mais, pffouh, Déidamie ! On n'a déjà pas aimé au lycée, on va pas se réinfliger ça maintenant !



-Mais si ! J'ai toute confiance en Catel et je suis enchantée de retrouver Claire Bouilhac dont je n'ai lu que peu de choses, Melody Bondage notamment.



Or donc Mlle de Chartres, jeune fille à la beauté et à l'intelligence exceptionnelles, est sortie du couvent par sa mère pour préparer son mariage et apprendre la vie en société, que dis-je, en société ? à la cour plutôt. Elle est rapidement promise et mariée au prince de Clèves, qui tombe éperdument amoureux d'elle. Hélas, elle reste froide : elle ne connaît ni ne comprend ce sentiment, jusqu'au jour où elle rencontre le duc de Nemours. Que faire ? Comment accomplir son devoir d'épouse en dépit de la passion ?



-Ca y est, je m'ennuie déjà. le roman était loooong en dépit de son petit nombre de pages ! Et que de lourdeurs !



-Oui, mais là, non ! Pour commencer, j'adore le dessin, souple et gracieux, aux couleurs nettes et sobres. Les planches sont lisibles et regorgent de belles trouvailles de mise en scène : j'ai repéré d'intéressants jeux de face-à-face, de miroir, d'inversion. Les autrices lui donnent un chat, confident gracieux qui reflète ses émotions. Les flash-backs sont dessinés dans des cases sans contours aux coins ronds : tu sais du premier coup d'oeil où tu te trouves dans l'histoire.



Et j'adore la scène du coup de foudre entre la princesse et le duc de Nemours.



-Moi, il y a un truc qui me gêne.



-Ah ? Quoi donc ?



-L'apparence de la princesse. Etait-il nécessaire d'en faire un cliché de princesse, la belle blonde aux yeux bleus ?



-Bien sûr ! le texte ne donne pas de description précise, si ce n'est que les gens sont tous beaux et magnifiques. J'aime beaucoup cette apparence, avec ces yeux de biche qui la rendent expressive et ses joues pleines qui lui donnent un visage poupin. On voit le portrait d'une adolescente à peine adulte physiquement, ce qui respecte là encore l'histoire du roman : elle a quinze ans.



-Ouais mais bon… la lourdeur, quoi… et puis avec toutes ces intrigues, on va se paumer, je parie…



-Non, pas de lourdeur et je vais t'expliquer pourquoi.



Chaque partie est découpée en plusieurs séquences aisément identifiables. Ces séquences tiennent en quelques pages et se terminent toujours sur la page de gauche. Tu prends donc vite le rythme : page droite, nouveau décor : on a avancé dans le temps, l'action progresse.



Ce découpage en tranches fines présente l'avantage de ne pas me perdre d'abord, de ne pas m'accabler sous les informations ensuite, et enfin, de conserver une progression limpide du récit. La narration reste fluide jusqu'au bout.



-Bon, moi je trouve quand même qu'il n'y a aucun intérêt à lire La princesse de Clèves.



-Ah bon ? Même adaptée en super BD ?



-Même adaptée en super BD ! M'enfin, qu'avons-nous à faire avec ces questionnements absurdes sur l'amour et le devoir ? On ne vit plus comme ça, contrainte de se marier au riche prince du coin !



-Ah. Oui, en effet, si tu te questionnes sur ta vie ou cherches le frisson de l'aventure, non, en effet, ce n'est le bon roman… il conserve un intérêt cependant : celui de faire méditer sur l'amour et la psychologie des personnages. Il est possible de disserter pendant des heures sur les choix de Mme de Clèves, sur ce qu'aurait pu devenir son idylle avec M. de Nemours. Ce roman donne une réponse différente à chaque lecteur et je dirais même plus : il change selon l'âge auquel tu le lis. Ce que je percevais de l'intrigue dans ma jeunesse diffère fortement de ce que j'en saisis aujourd'hui. Ce que je perçois aujourd'hui ne se compare pas avec ce qu'éprouve une amie lectrice.



Tu peux ne pas aimer La princesse de Clèves, OK pas de problème. L'histoire est somme toute peu palpitante… en revanche, je suis obligée de reconnaître qu'elle représente un tour de force littéraire.



-Mmmmh… L'emploi du subjonctif imparfait ?



-Mais non. le voici : ce roman se prête tout entier à l'interprétation. Faut-il éduquer les filles et comment ? Mme de Clèves est-elle stupide de révéler son amour ? Pourquoi refuse-t-elle ensuite de le vivre ? Quelles sont ses raisons ? Et sont-elles légitimes ? Cette histoire laisse une profonde liberté de réflexion et offre un paradoxe étrange : une histoire simple, figée, et pourtant changeante selon qui la lit et quand ; une intrigue facile à comprendre, et qui laisse cependant le lecteur s'interroger. »

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La Princesse de Clèves

Comme j'ai étudié le roman et les adaptations cinématographiques qui en ont découlé pour mes cours de littérature, je voulais découvrir une autre adaptation de l’œuvre de Madame de Lafayette, avec ce roman graphique.



L'histoire raconte celle de Mademoiselle de Chartres qui va épouser le Prince de Clèves, à l'époque du règne d'Henri II. Seulement, ses sentiments se dirigeront vers un autre que son mari : le duc de Nemours. La jeune fille va devoir affronter la cour et renoncer à cet amour afin de ne pas salir son image et de ne pas trahir son mari...



Cette bande dessinée présente de manière assez fidèle le court roman d'origine, en respectant la trame et le texte. Si j'ai connu des difficultés pour entrer dans le livre de Madame de Lafayette, l'adaptation de Catel et Claire Bouilhac m'a permis de mieux appréhender l'histoire. Je n'ai pas accroché spécialement aux illustrations, même si l'ensemble était plutôt réussi !
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Indiana

Je ne connaissais pas le roman de George Sand, un classique, avant de lire cette B.D. et je dois avouer que je n'ai pas trop aimé cette lecture. Je me suis assez vite ennuyée avec les histoires de cœur d'Indiana, la belle créole tristement mariée.



Les dessins ne m'ont pas séduite non plus, en dehors d'une ressemblance frappante entre l'héroïne et Isabelle Adjani. J'ai trouvé les couleurs un peu ternes et les visages figés, comme si les autrices avaient voulu donner un air "classique" à leur récit.



J'ai tenté ma chance, mais ce fut une mauvaise pioche...
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Indiana

Catel et Claire Bouilhac nous offrent une superbe adaptation du premier roman de George Sand publié en 1832



Avoir pensé à un prologue et à un épilogue qui donnent l'un et l'autre la parole à George Sand est une superbe idée. le prologue permet de replacer la publication du roman dans le contexte de l'époque : une femme qui ose publier un roman était chose impensable pourtant elle a réussi ..

Quant à l'épilogue à Nohant en 1854 , il éclaire mieux l'ensemble y compris la fin de l'histoire , dramatique comme il était de bon ton dans la littérature romantique .



Indiana est un roman que j'ai découvert il y a déjà plusieurs années et que j'avais apprécié.

Le découvrir en version graphique m'a tout d'abord un peu perturbée. Je n'avais pas gardé le souvenir du côté très mélodramatique des situations, ne retenant je l'avoue que le côté "engagé" de George Sand .

Le regard porté sur ce roman par Catel et Claire Bouilhac lui confère plus de modernité .Sans que le texte original soit dénaturé il leur a "juste" fallu mettre plus en lumière certains passages et en laisser d'autres dans l'ombre.

Les dessins ajoutent au plaisir de la lecture.



Au final une BD de grande qualité qui permettra à beaucoup de découvrir l'immense écrivaine que fut George Sand.



Un grand merci aux éditions Dargaud pour ce partage via Netgalley

#Indiana #NetGalleyFrance !
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La Princesse de Clèves



Incroyable mais vrai j'ai enfin lu ce joyau de la littérature française cauchemar de si nombreux lycéens.

Rendons à César ce qui lui revient , sans le talent de Claire Bouilhac et de Catel Muller , je pense que je n'aurais même pas tenté l'expérience ...

Elle est toute jeune, de très bonne noblesse, mariée sans amour au Prince de Clèves . Nous sommes en 1558 sous le règne d'Henri II. Son époux est un époux aimant et attentionné, elle n' éprouve que de l'estime pour lui mais se doit d'être et de rester une femme intègre . C'est sans compter sur la vie à la Cour et la rencontre avec le Duc de Nemours qui fera tout pour la séduire mais se heurtera à un refus héroïque quand on sait l'amour passionné qu'elle éprouve pour lui...

Je disais donc que le talent de Mesdames Bouilhac et Catel est immense, Arriver à rester au plus près de l'oeuvre originale sans la dénaturer , offrir des dialogues qui sonnent justes à notre oreille du XXIè siècle, glisser quelques propos sur la condition de la femme, mettre en avant une histoire d'amour où passion rime avec jalousie, amour avec possession, fidélité avec inconstance, le tout dans un microcosme de courtisans où chacun est à l'affut de l'autre... Rien de nouveau en ce bas monde.

Les dessins sont superbes , les décors harmonieux .

A noter également le prologue et l'épilogue qui situent Madame de Lafayette dans son temps . Et si Madame de Lafayette s'était inspirée de sa vie pour créer le personnage de la Princesse de Clèves?
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Indiana

Il y a bien longtemps que j'ai lu ce premier roman de George Sand, alors que j'étais sur les bancs de la fac. Je n'avais pas spécialement été séduite par la plume de la romancière - ce fut le cas avec d'autres de ses romans d'ailleurs, ensuite -, mais j'ai toujours été réceptive aux portraits de femmes, qui tentent de se libérer des conventions de leur siècle, passant surtout par l'émancipation du père, du mari, de l'homme plus généralement, qu'elle nous propose.



Indiana ne fait pas exception, mariée par arrangement au colonel Delmare, homme plus âgé qu'elle dont elle n'est pas amoureuse, qu'elle déteste même, puis séduite par un jeune homme de bonne famille aux mœurs douteuses, Raymon de Ramière, qui fera tout pour parvenir à faire succomber la jeune femme.



Beaucoup du Romantisme de la première partie du XIXème siècle, excepté pour le dénouement, tant dans l'omniprésence de la nature comme représentation des sentiments, que dans la recherche d'un amour pur, idéal, qui mène à la désillusion d'abord. Romantisme qui, à l'époque de ma lecture, me semblait assez mièvre malgré le propos féministe sous-jacent dans la destinée d'Indiana.



Finalement, par la relecture de l'adaptation BD qu'en ont proposé Catel Muller et Claire Bouilhac, très fidèle au roman, car elle met parfaitement en relief les moments-clés de l'intrigue, j'ai redécouvert, avec un regard plus nuancé, moins dépréciateur, ce Romantisme que je trouvais jusqu'ici un peu trop maniéré. Les graphismes et les couleurs, tout en vivacité et en contraste - sobres pour les scènes de chambre, clinquant pour les scènes en société -, donnent de la modernité et de la fraîcheur à l'ensemble, tout en respectant l'atmosphère première.



Les prologue et épilogue, qui mettent en scène le contexte d'écriture, et de réception des années plus tard, du roman, ajoutent un éclairage intéressant, même si j'ai moins apprécié les graphismes de ces deux parties - question de goût.



Une adaptation en somme réussie, qui m'a permis de redécouvrir avec plaisir un classique du XIXème siècle. J'en remercie les éditions Dargaud et NetGalley.
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Indiana

Voici mon retour de lecture sur Indiana, adaptation en bande dessinée du roman de George Sand.

Indiana a épousé pour son malheur un officier en retraite, antipathique et autoritaire. Elle vit avec lui dans la tristesse d'un château de province.

Tout la dispose à se laisser séduire par l'amour : Raymon qui possède la fougue et la jeunesse que n'a plus son mari.

Hélas, cette aventure (et son amant) s'avère bien décevante.

Alors que tout prédestinerait l'héroïne à une fin tragique, elle trouvera le réconfort et la sérénité sur l'île Bourbon, dans la compagnie de son cousin Ralph.

Indiana fût une découverte totale car je ne connaissais pas du tout cet ouvrage de George Sand. J'ai pourtant lu un ou deux romans de cette auteure, il y a bien longtemps, mais j'avoue n'avoir jamais entendu parler de celui-ci !

Le langage initial est gardé, ce qui a parfois été difficile pour moi au début. En effet, je l'ai déjà dit je ne suis pas une grande amatrice de classique ; j'ai souvent du mal avec le langage.

Au début, donc, j'ai du m'accrocher pour plonger dans l'ambiance de l'époque.

Puis à ma grande surprise j'ai totalement plongé dans ma lecture.

Je ne connais pas du tout le roman initial et je suis ravie que cette adaptation en bande dessinée me l'ai fait découvrir.

C'est osé pour l'époque car cela évoque le désir féminin, l'oppression des femmes.

J'ai beaucoup aimé que le prologue et l'épilogue donnent la parole à George Sand, c'est très bien pensé :)

Les illustrations sont réussies de même que la colorisation.

J'ai apprécié cette bande dessinée que je vous recommande avec plaisir et note quatre étoiles :)
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La Princesse de Clèves

Depuis un certain quinquennat : tout le monde en parle de la Princesse de Clèves, avec un peu d'efforts elel aurait pu faire concurrence aux Kardashian ou autres familles bling bling de la presse people. Comme pour les starlettes hollywoodiennes qu'on admire pour...leur exposition sur les réseaux sociaux et compagnie, ce célèbre roman du XVIème raconte l'entrée d'une jeune aristo à la cour du roi Henri II. Comme elle est belle, on parle aussi beaucoup d'elle et elle a de nombreux admirateurs, puis un bon parti, le Prince de Clèves l'épouse. Lui est fou amoureux d'elle, quant à elle... elle le respecte comme toute femme se doit de respecter son époux. Mais un jour, pendant un bal (non désolée, pas de boîte de nuit branchée au XVIIème, faut pas déconner non plus!) elle aussi tombe sous le charme du it boy : le Duc de Nemours. Et comme ce dernier est jeune et bien fait, les prétendantes et maîtresses ne manquent pas non plus.

De quoi semer la zizanie dans un monde parfaitement régler selon les bonnes moeurs de l'époque.





Puisque tout le monde en parlait, moi aussi j'ai voulu savoir de quoi causait cette princesse qu'on a tant fustigé. Enfin, courageuse mais pas téméraire j'ai préféré me tourner vers l'adaptation BD. Et là, on ne peut que remercier des artistes talentueuses comme Catel de faire un super travail de ce type pour rendre accessible ces oeuvres à la réputations si poussiéreuses. La grande ingéniosité de la BD c'est d'avoir fait un "diagramme" des personnages en début d'oeuvre, parce que c'est vrai qu'au XXIème on s'y perd un peu. Y'a plus Macron, ni Sarko, ni les Kardashians, dur dur de se repérer !



Contre toute attente j'ai été très surprise par cette lecture qui fait l'éloge de la vertu (on n'y échappe pas, c'était la mode en ce temps là, mais ouf, Instagram a sauvé les ados, maintenant on peut se permettre vachement plus de trucs!) opposé à l'amour, un sentiment bien instable et totamement imprévisible et incontrôlable. Enfin, Madame de Lafayette ne prêche pas non plus pour l'Eglise : l'amour courtois c'est quand même très bien !



Finalement, malgré sa réputation, par certains côtés, on peut dire que l'histoire aborde des thématiques intemporelles comme les tourments de la jalousie et de l'amour non partagé et de manière assez "moderne" puisque les portraits des personnages qui sont dressés nous montrent que l'inconstance des sentiments n'est l'apanage ni des hommes ni des femmes mais seulement des individus qui la pratiquent.

Et puis on se dit qu'elle est coincée la dame, n'empêche que l'auteure a quand même pris soin de glisser une petite scène très sensuellement chargée où on joue avec les regards volés et de langoureux soupirs !



A chacun de se faire son opinion, mais pour ma part vous l'aurez compris je suis ravie d'avoir pu découvrir cette oeuvre sans les normes d'écritures désuettes du XVIIème qui nous paraissent si "chiantes" aujourd'hui. En plus les scènes et les costumes donnent une super ambiance. Bravo Catel !
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La Princesse de Clèves

Cette adaptation en BD de la Princesse de Clèves présente beaucoup de qualités, et pourtant je n'ai pas été conquise.



Côté positif, j'ai bien aimé l'idée d'introduire et de conclure sur une intervention de l'auteur du roman, Mme de Lafayette, cela resitue bien le livre dans son contexte.

J'ai également apprécié la fidélité de l'adaptation et la longueur de ce roman graphique qui permet de ne rien perdre de l'histoire originale.



Côté négatif, je n'ai pas aimé le dessin trop plat (bien qu'élégant), dont la couverture donne un bon aperçu.

J'ai aussi trouvé que la BD donnait presque trop d'explications sur le comportement des personnages, j'ai eu l'impression que le roman graphique était presque plus explicite que l’œuvre originale, ce qui lui faisait perdre un peu de sa poésie et de son mystère.

Mais ce n'est que mon ressenti et je reconnais en tout cas que cette BD est très pédagogique, rendant ainsi accessible une oeuvre classique remarquable injustement décriée par un ancien président de la République.
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Indiana

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Dargaud pour cette découverte de #Indiana par Catel Murel et Claire Bouilhac.



L'album s'ouvre sur une scène biographique de la vie de Georges Sand, l'autrice d'Indiana paru en 1832. Le style graphique change complètement dès l'ouverture de l'histoire d'Indiana ! Et pour cause : Catel Muller a dessiné le prologue (et l'épilogue) tandis que l'on doit les planches de l'adaptation du roman, Indiana, à Claire Bouilhac. Les deux artistes ont conçu le scénario de cette adaptation à quatre mains.



Je n'ai pas lu le roman original, et cette adaptation m'a permis de découvrir l'histoire d'Indiana : son mariage d'un ennui mortel, qui n'est pas sans rappeler l'ennui d'Emma Bovary, en beaucoup moins pathétique. Quoi que... L'ennui est tellement profond qu'il gagne même l'amant de l'héroïne ! Il est donc question d'ennui, mais pas que. Outre la politique de l'époque (République, Royauté, Empire : que choisir ?), le livre aborde aussi le thème de l'égoïsme du genre humain, et particulièrement de la gent masculine, à une époque où les femmes pouvaient difficilement choisir leur époux, et où elle devait prendre un nom d'emprunt masculin pour se faire publier... J'ai trouvé le personnage d'Indiana plutôt très agaçant et les personnages masculins complètement condescendants ! Cela ne m'a pas empêcher d'apprécier cette lecture, qui a remué en moi quelques flammes féministes.

J'ai trouvé très astucieux et tout à fait approprié le fait que certaines explications du roman soit retranscrites à la manière de didascalies, dans de courts cartouches surplombant certaines vignettes. J'ai apprécié les illustrations simples, claires et expressives de Claire Bouilhac et celles, beaucoup plus stylisées de Catel Muller.



J'ai particulièrement aimé l'intégration des éléments biographiques autour de G. Sand, que ce soit à l'occasion du prologue qui se déroule avant la publication d'Indiana, ou de l'épilogue ayant lieu bien des années plus tard. Ces deux parties, brillamment dessinées par Catel Murel permettent d'en apprendre plus sur l'autrice originale, George Sand. Elle y explicite sa façon de concevoir la littérature, ce qu'elle a voulu véhiculer grâce à ce personnage d'Indiana en particulier et donne son avis sur la société du début du XXe siècle. J'ai trouvé ces incursions originales, pertinentes et intéressantes.



#Indiana #NetGalleyFrance
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La Princesse de Clèves

Entre "La Princesse de Clèves" et moi, ce fut une histoire tumultueuse... La première fois qu'elle et moi nous sommes rencontrées, j'étais lycéenne et la langue précieuse -et si claire, je le vois bien maintenant- de Madame de La Fayette m'avait semblé fastidieuse au possible. Quant à la princesse elle-même, mais quelle bêcheuse, bon sang! Quelle pimbêche, quelle enfant sage, quelle raisonneuse! Que n'a-t-elle choisi la seule voie qui semblait acceptable à mes quinze ans: la passion, le beau Nemours. Et tant pis pour son époux bien trop gentil, bien trop patient, bien trop aveugle. L'adolescence est intransigeante, terriblement intolérante... Je n'avais à l'époque aucune clef pour éclairer un peu le mystère La Fayette, aucune idée du jansénisme, des idéologies et de la complexité du Grand Siècle. Et ce grand siècle, parlons-en... Cette langue classique, cette froideur…

Des années plus tard et après un coup de cœur aussi dévastateur qu'inattendu pour "La Princesse de Montpensier", j'ai décidé -grande dame, magnanime et tout!- d'accorder une seconde chance à "La Princesse de Clèves".

Peut-être était-ce dû aux études de lettres qui ont laissé en moi une empreinte dont je ne me déferai jamais, peut-être à la fuite de l'adolescence dont je conserve pourtant quelques stigmates et autant de fureurs, peut-être aux années qui ont filé depuis... Peut-être à tout cela à la fois... Je ne le saurai jamais... Ce que je sais en revanche, c'est que cette seconde lecture fut la bonne et que j'ai eu le cœur déchiré par le tourment de la princesse pour laquelle j'ai éprouvé la compassion qu'on éprouverait pour sa meilleure amie en train de se consumer pour un amour interdit, que les intrigues secondaires m'ont passionnée et que j'ai adoré cette vision toute classique d'un seizième siècle que j'affectionne, que la langue de Madame de La Fayette a enfin résonné, tout comme tout ce qu'elle n'a pas écrit mais qu'elle a préféré dissimuler derrière l'éclat des mots, l'orfèvrerie des phrases.

Alors j'ai dévoré, j'ai cherché des films, des adaptations, usé un dvd de "La Belle Personne" et au détour d'un passage dans la librairie, je suis tombé sur le regard et la douceur des traits de la princesse croquée par Bouilhac. Je n'avais pas lu le roman graphique. A vrai dire je n'en avais jamais senti la nécessité avant de le découvrir bien rangé dans son rayon. Cela n'a rien d'étonnant quand on sait mon amour pour les adaptations et les romans graphiques... Mais surtout, surtout... La princesse de la couverture ressemble parfaitement, absolument à l'image que je me suis faite de "La Dame de Monsoreau", un de mes romans préférés au monde. Vous me voyez venir, la groupie du grand Alexandre: c'est grâce à lui autant qu'à Madame de La Fayette que je me suis procurée le roman graphique, que je m'y suis plongée.

Le livre est beau, très beau, nimbé d'une forme de grâce et de beaucoup de mélancolie, comme si les auteures avaient su saisir l'ineffable charme du roman de celle qui fut la grande amie de Henriette d'Angleterre du bout de leurs pinceaux et l'enfermer entre les pages de leur œuvre, comme un parfum douceâtre qui s'échapperait d'un flacon retrouvé dans la commode bien fermée d'une coquette un peu triste... Non content d'être beau, l'ouvrage est extrêmement fidèle à l'intrigue originale tout en lui conférant ce petit quelque chose que seul le dessin peut offrir. Là où la plume de Madame de La Fayette reste parfois trop subtile, le dessin lui n'hésite pas à dire la brûlure des regards dérobés, le désir douloureux... dans des teintes pastels, d'un trait qui épouse parfaitement l'imagerie et les contours de la Renaissance...

J'ai adoré également le parti pris qui fait de la romancière un personnage qui ouvre et ferme le livre. Cette figure un peu hiératique figée par les Lagarde et Michard prend vie, devient humaine, déchirée elle aussi. Bien sûr que c'est romanesque mais cela constitue également une clef de lecture prompte à révéler ce grand classique... L'idée d'avoir confié les deux récits, les deux temporalités à deux dessinatrices différentes est un choix pertinent qui se justifie aisément par ailleurs. Même si j'ai préféré le trait de Bouilhac, j'ai apprécié celui de Catel et force est de constater que les deux se complètent fort bien. Un vrai joli travail à quatre mains, à six même puisque cette chère La Fayette est là, toute proche.

Réaliser l'adaptation d'un classique n'est pas chose aisée et les risques sont grands: entre le risque de dénaturer et de vider l'œuvre originale de sa substance et celui de faire quelque chose de si classique, de si monotone qu'on en meurt d'ennui... C'est même casse-gueule...

Ici le risque était grand, la réussite en est d'autant plus belle.



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Indiana

Cette BD à quatre mains est une adaptation fidèle du roman de George Sand qui porte le même titre.

C'est l'histoire d'Indiana, 19 ans, créole de l'île Bourbon, mariée à un vieux colonel en retraite acariâtre et violent. Elle se languit, isolée, dans la seule compagnie de Sir Ralph, son cousin et ami d'enfance. Lorsque leur voisin, un arriviste coureur de jupons, qui considère les femmes comme des butins dont il se lasse très vite, lui fait la cour, elle s'enflamme jusqu'à tout perdre.

Cet album est divisé en 5 parties dont un prologue et un épilogue que j'ai particulièrement appréciés car il place la BD en contexte. Au début, on rencontre George Sand à Paris, en avril 1832; elle décide de publier son roman "Indiana" sous sa seule signature, pour la première fois, mais comme elle connaît le mépris de la société à l'égard des femmes écrivains, elle prend un nom de plume masculin, elle qui s'habille déjà en homme. Dans l'épilogue, on la retrouve dans sa maison de Nohant, en juin 1854, apaisée, avec son compagnon Alexandre Manceau.

Cette BD, comme le roman, aborde des thèmes qui nous sont familiers mais qui pour le XIXème siècle pouvaient être osés : le désir féminin, la place des femmes dans la société de l'époque. Cette Indiana m'a d'ailleurs fait penser à une héroïne qui apparaîtra plus tard, en 1857, Mme Bovary.

Les deux auteures ont conservé la langue du roman sans la moderniser ce qui nous plonge totalement dans l'époque. Bien sûr, les longues descriptions du livre disparaissent, remplacées par le dessin qui se suffit à lui-même. Ne restent que les dialogues qui donnent tout son dynamisme à la lecture.

#Indiana #NetGalleyFrance
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Adieu Kharkov, tome 1

Ce roman graphique est librement inspiré du livre Les lilas de Kharkov écrit par Mylène Demongeot (1935-2022). Deux dessinatrices se sont associées dans ce projet : Claire Bouilhac pour l'histoire de Claudia (Klavdia) et Catel Muller pour celle de Mylène.



Au milieu des années 1980, sur son lit d'hôpital, Claudia se confie à sa fille Mylène. Elle lui raconte l'histoire de sa vie et lui fait promettre de l'écrire. Tout au long du livre, le récit alterne entre ces moments d'intimité entre les deux femmes et les évènements du passé. Parallèlement quelques passages de la vie de Mylène Demongeot sont évoqués, mais c'est surtout l'histoire de la mère qui occupe la part la plus importante dans la narration.



J'ai aimé le début concernant l'enfance de Claudia née en 1904 à Kharkov (Ukraine). Georges, son père, boit plus que de raison et frappe régulièrement son épouse Eudoxie qui enchaîne les avortements. Eudoxie fait preuve d'une grande sévérité à l'égard de ses enfants. Selon elle, une fille est vouée à se marier et non à être instruite. La famille déménage en Sibérie lorsque le père est chargé de surveiller les travaux de prolongement du transsibérien vers la Chine. Tous commencent à s'habituer à leur nouvelle vie, mais un jour, le père ne revient pas. Ses absences sont fréquentes, mais celle-ci dure plus longtemps que d'habitude. Eudoxie, soumise et désespérée à l'idée que son mari ne la quitte, part à sa recherche. Elle confie ses trois enfants à des voisins. Mais la révolution éclate et les parents ne donnent plus signe de vie pendant deux ans. Claudia, sa sœur Sis et son frère Paul connaissent la misère et la faim. Au retour inespéré des parents, la famille part s'installer à Kharbin en Chine.



Ensuite, on découvre la vie de femme de Claudia qui nourrit une certaine haine envers les hommes. Pourtant, elle n'hésite pas à se servir d'eux. On comprend aisément que ce mépris est lié à une ambiance incestueuse passée. Pourtant, j'ai eu des difficultés à m'attacher à son personnage que je ne trouve pas très agréable.



Dans le même temps on a quelques rares évocations du parcours de Mylène Demongeot, son enfance pendant la seconde guerre mondiale (très très brièvement). Quelques films sont mentionnés (tout aussi rapidement) tels que Futures vedettes (1955) avec Brigitte Bardot, Les sorcières de Salem (1957) avec Yves Montand ou Les trois mousquetaires (1961). Il est également question de sa passion pour les animaux.



Dans l'ensemble, j'ai été déçue par ce roman graphique. L'histoire me plaisait au début mais par la suite, j'ai perdu mon intérêt pour cette lecture. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages parfois un peu superficiels. Les dialogues m'ont semblé assez simples. Pour ce qui est des dessins, j'ai eu une préférence pour la partie de Claudia.
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Adieu Kharkov, tome 1

Un roman graphique écrit par l'actrice Mylène Demongeot en hommage à sa mère .

J'ai adoré !

C'est la narration de deux destins croisés tout les deux haut en couleur , la mère , la fille qui malgré les différences ont en commun d'avoir pris leur destin en mains

Elles ont toutes les deux eu la beauté en cadeau .

Pour la mère Claudia d'origine russe sa beauté va lui permettre d'être riche , de ne plus jamais manquer de rien , promesse qu'elle se fera enfant quand elle côtoyera la misère la plus profonde .

Peu d'empathie pour cette mère qui va intriguer jusqu'à épouser un homme riche , beau de surcroît mais qui malgré ses conquêtes ne trouvera jamais l'amour .

Le récit de sa vie est parfois rocambolesque, peu nuancé mais on ne peut qu'admirer une force de caractère incroyable .

La fille est bien oui c'est Mylène Demengeot , actrice célèbre dans les années 50 - 60 , de la même génération que sa célèbre rivale Brigitte Bardot , puis oubliée avant de réapparaître récemment dans le film grand public ( que je n'ai pas vu ) Camping , le livre donne envie de la recouvrir , l'héroïne jouant Milady dans les Trois Mousquetaires, jouant aussi dans Fantomas dont j'ai un vague souvenir .

Une femme aux antipodes de sa mère qui mettra sa carrière d'actrice en veilleuse pour vivre une merveilleuse histoire d'amour avec Marc Simenon , un des fils du célèbre romancier belge .

Une merveilleuse histoire d'amour qui n'empêche pas l'alcoolisme de Marc Simenon , il y a un côté naïf , une volonté féroce de ne voir que le bon côté de cet amour qui ne m'a pas semblé si idyllique que ça , mais c'est aussi la force incroyable de l'actrice , être positive dans l'adversité .
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La Princesse de Clèves

Claire Bouilhac et Catel Muller ont créé cet album "au plus proche du célèbre texte du 17 ème siècle", comme l'indique la couverture.

Le graphisme est somptueux dans sa simplicité et d'une grande expressivité.

L'hypocrisie et l'atmosphère pervertie d'une cour où chacun guette la chute de chacun (et surtout de chacune) y sont rendues à la perfection.

L'étouffante raideur cache les intérêts les plus sordides. Nemours ne tombe réellement amoureux de sa belle que lorsqu'il comprend qu'elle va lui échapper à jamais et il finit naturellement, par se consoler dans les bras d'une autre après avoir occasionné par son indélicatesse et son indiscrétion la mort du prince et de la princesse ; seuls coeurs épris d'idéal dans un entrelacement de manoeuvres abjectes.

La beauté des toilettes, des fêtes et de l'architecture ne cache pas la noirceur de la cour d'Henri II.
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Indiana

Nom d’emprunt George Sand.

Pourquoi George? dans le Berry, cela signifie celui qui travaille la terre.



C’est décidé, Aurore Sandeau va parler au masculin et sortir son premier roman écrit à Nohant, une analyse sociale doublée d’une étude des mœurs à travers une intrigue amoureuse.



Son héroïne, Indiana, a son caractère; passionnée, elle tombe amoureuse d’un nobliau arriviste, Raymon de Ramière. Pour lui elle acceptera le déshonneur et fuira un mari brutal.

Mais il y a une morale dans beaucoup d’histoires et George Sand choisira le bonheur à la tristesse le tout sur fond de défense de la cause de la moitié du genre humain, les femmes.



Le dessin n’est pas des plus séduisant. Le texte est respecté et l’avant propos ainsi que la conclusion, nous remettant en présence de l’auteur, apportent un plus à cet album.

Intéressant pour découvrir l’œuvre pionnière de George Sand.



« Le malheur de la femme entraîne celui de l’homme, comme celui de l’esclave, celui du maître. »
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Indiana

Indiana vit sous la coupe de son mari autoritaire. Heureusement, son cousin Ralph lui apporte son amitié. Quand Raymon, un jeune voisin entre dans sa vie, elle voit vaciller ses certitudes.

J'avais lu le roman de George Sand il y a quelques années, cette adaptation en BD m'intéressait donc beaucoup. L'intrigue est vraiment fidèle au roman original suivant les affres de la passion d'Indiana pour Raymon, mais aussi les manigances de ce dernier. C'est un intrigue assez classique dont l'adaptation est ici très réussie.

Les dessins ont un coup de crayon assez classique, avec des personnages aux traits fins et une palette de couleurs douce.

Un très bel album pour découvrir ou redécouvrir un roman moins connu de George Sand.
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