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Citations de Claire Castillon (529)


Pourquoi cette River a-t-elle une bonne moyenne générale et range-t-elle son vélo au milieu du salon  quand elle est invitée chez les gens  ?Pourquoi la vie est-elle si compliquée par une enfant compliquée ?
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- La vie m'a montré que l'homme a plus d'ardeur pour acquérir que pour conserver.
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Embrasser ma cousine sur fond de Danse les canards même écoutés comme un paradoxe aurait été aussi moche que de l’embrasser contre une poubelle
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L'inconnue dans la ligne droite par Serge Joncour

On comprend dès lors qu'en ne voyant plus passer le héros, dans les premiers temps, les spectateurs crurent d'abord à une panne, rien de plus, même si, chose étrange, la direction de course n'annonçait pas le moindre incident, et q'aucune information n'était communiquée pour expliquer cette soudaine absence du leader. Quant au team de la Lola Aston, ayant eu des problèmes de liaison radio depuis le début de la course avec la voiture, ils se doutèrent qu'en plus d'un nouveau souci de communication avec le pilote, Johnson en l'occurrence, cette fois il y avait probablement une panne mécanique, mais à coup sûr pas de casse, de toute évidence rien de grave, puisque le long de la piste personne n'avait rien remarqué d'anormal, pas plus qu'on évoquait un quelconque abandon."
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« Elle a un port de tête en caramel, ai-je pensé d’Abeille la première fois que je l’ai vue. On a dansé deux rocks au mariage de ma marraine et de Paul-Émile. Quand il y a eu le slow allemand que maman réclamait à cor et à cri au DJ depuis le début des danses et que papa a plaisanté en invitant une autre qu’elle à danser, Abeille et moi avons recommencé à jouer à chat. C’était il y a un an. J’étais jeune. J’étais rouge écrevisse. Et tout le monde a pensé que je m’agitais beaucoup trop dans les champs. »
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Je décide d'avancer. Rester ou le quitter ? Le changer ou m'habituer ? Tout choix nécessite des forces.
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C'est assommant de rester dans l'incertitude. Je crois que c'est bien le pire de tout.
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Je voudrais un homme avec deux jambes, capable de faire les pas que je n'ai plus envie de faire, un homme à mes côtés, tous les 28 du monde. Je voudrais marcher près de la Seine, m'arrêter pour boire du champagne, reprendre la route, acheter des fleurs pour la maison, des fraises pour le dîner, de vieilles affiches de bouquinistes. Nous ferions l'amour le matin, en vrai, en faux, au téléphone, dans les mots et dans les élans. Il me rendrait sauvage, animale, goulue de sa sève de bon diable.
Je voudrais un homme qui m'en demande trop, et gronde lorsque je peste pour rien, un homme qui me frappe si je suis trop niaise, qui m'embrasse lorsque je le fais rire. Un homme qui me trouve jeune et sache que je dis la vérité, un homme en gris pour notre mariage qui me veuille en blanc contre lui. Il m'offrirait un bouquet rond fait de pivoines aux teintes crues, je le porterais contre mon ventre, je saurais comment m'habiller. Il m'apprendra comment manger, je n'aurai plus jamais faim le soir, si j'ai soif ce sera pour en rire, et faim, pour profiter de la vie. Je ne me remplirai plus la panse de lourd, de sucre et d'arachide. J'aurai mes placards bien remplis de mets subtils et délicieux. Plus jamais je n'aurai peur de tout vider un soir de crise. Il sera là, non pour me gêner si je veux le faire, ni pour m'expliquer que c'est mal, mais pour m'ôter l'envie d'y croire. Ça ne me viendra plus à l'esprit.

Je voudrais un homme talentueux, pour m'expliquer où est le beau. Un homme qui me fasse des enfants puis me défende s'ils deviennent vils. Un homme sans femme, orphelin et sans descendance, là, dans ma main, au moment de l'accouchement, une fierté dans la voix et quelques craintes au ventre. Je voudrais qu'il m'épouse encore, chaque 28, et infiniment répète le oui dans toutes les langues.Qu'à soixante ans, l'on se rende compte qu'on a oublié l'essentiel, peut-être nos consentements en Chine, et qu'à pieds, jusqu'à la Muraille, on parte les récupérer.
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Si ma mère n’était pas là, qui me dirait les choses tout simplement, comme ça ?
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« Luiggi et son terre à terre, c’est l’amarrage. Et quelquefois, la corde au cou, c’est comme une laisse, ça rassure. » (p. 188)
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Voyages - "Tu disais de ta vie qu'elle serait un voyage, j'avais terminé le mien aux coins de ton visage. Je t'ai fait disparaître." (p. 126)

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Je ne suis pas capable de sentiments francs, d'attentions justes, de désirs familiers, je suis seulement porteuse de mon hérédité. J’aime et je n’aime pas, c’est partagé.
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River, il arrive de croiser des gens méchants ou malfaisants. C'est décevant, mais si cela t'arrive, fuis-les. Si tu te bats, tu auras toujours tort. Ne te laisse pas faire. Le mieux, pour les empêcher de mal faire, est de t'en aller.
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En partant, il salue une jeune femme, il me la présente, mais j'oublie aussitôt son prénom.
Dans la voiture, il me dit quelque chose d'un peu spécial, qui me file droit au cœur, il me dit "tu sais, chérie, je n'ai jamais touché une peau plus douce que celle de cette fille"...

...En ce qui concerne la peau douce d'une fille croisée dans une réception, j'hésite entre me taire ou en parler, mais je prends la décision d'attendre...

... Puis je cherche les mots justes.
Je ne m'abaisse pas à assener à mon mari une phrase brutale comme "tu sais chéri, de ma vie, je n'ai jamais connu plus dure que la queue d'Alfred".
Oh! non, je ne le dis pas, je me contente de le penser, et je n'aime déjà pas beaucoup ça.
Je me fais "chut" avec le doigt.
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Sur la porte de l'infirmerie [du lycée], une inscription indique "Frappez, je suis toujours là." Donc je peux y aller, entrer, tout dire à Mme Liota. Mais si on arrête maman pour mauvaise maternance ? Et si la police ne me croit pas ? Et si c'est maman qu'ils enferment ?
(p. 23)
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«  C’est compliqué pour moi.je pars avec la certitude qu’une rencontre ne peut pas aboutir avec quelqu’un de standard comme toi.
Par ailleurs , j’ai horreur du couple .
Je me mets donc sacrément en danger en acceptant de te côtoyer .
Tu ne vois donc pas les efforts que je fournis pour que ça marche entre nous?
Je travaille quotidiennement sur notre histoire , je la décortique .
Prends le bien.
Je te donne les clefs » ….
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Bertil commence à travailler lundi. Il veut savoir comment sont les gens ici. Carl dit fidèles, et moi, je l'approuve. Je me suis pourtant souvent demandé si leur fidélité n'était pas plutôt de la peur. Si l'horreur reste posée sur nous, elle ne se posera pas sur eux. Alors les gens ne nous secouent pas, ils n'ont pas envie de recevoir, même des poussières de notre malheur.
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Elle laisse grand-mère raconter parce qu'une grand-mère aime raconter. Une grand-mère a besoin de se souvenir.
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Quand on s’est rencontrés, toi, moi, je t’ai montré mes poèmes, mes histoires, mes débuts, tu les as un peu lus. Et puis le stylo. Tu as dit Ah. Plus tard, tu as dit que tu n’aimais pas. Lent. Pas drôle. Tu cherchais toujours une intrigue. Tu trouvais pas de rebondissement. Je sais qu’ils t’échappaient, mes textes. Même quand j’en écrivais pour toi. Tu te mettais à la place du crayon, de la feuille, tu supportais pas que j’aie autre chose que toi sous mes doigts. Quand tu étais folle, tu déchirais. Mes journaux surtout. Je tenais un journal depuis que j’étais ado. Mais j’ai arrêté d’écrire dans des cahiers pour que tu me lâches.
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Indolore par Gilles Paris
Le drapeau bleu blanc rouge vient de s'abattre, je ne vois que lui, ou plutôt la tôle rouge de sa Ferrari disparaître en un instant. Je suis assis dans les gradins au-dessus du point de ravitaillement que je pourrai observer avec mes jumelles. Je porte un short, un Tee-shirt bardé d'écussons, une casquette sur la tête, et un K-way roulé en boule autour de ma taille au cas où le ciel virerait au gris.
J'ai quinze ans, personne ne fait attention à moi, je suis parmi la foule qui va se lever parfois, applaudir à chaque passage, se boucher les oreilles tellement le bruit des moteurs et des roues sur l'asphalte, pour certains, est insupportable. Dans mon sac à dos, j'ai prévu de quoi boire et me nourrir, je n'ai pas l'intention de quitter ma place.Sauf quand il sera remplacé par un autre pilote dans l'équipe Ferrari, je le suivrai à distance pour ne pas me faire remarquer Il est aussi silencieux que mon père, un taiseux comme on dit dans ma famille. [...] Ses yeux bleus se posent sur vous comme des ondes qui farfouillent votre âme, il sait de suite à qui il a affaire.
Plus besoin de mots pour ça. L'année dernière, il a perdu sa femme et son fils dans un accident de voiture sur les routes sinueuses du cap Martin. C'était l'été, ils devaient se retrouver au bord de la mer et passer les vacances ensemble. Hélène, sa femme, s'est penchée, tout en conduisant, pour ramasser la console tombée à ses pieds. En relevant la tête, elle a vu le camion trop tard pour l'éviter...
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