Claire Franek

C'est l'histoire de 1,2, 3 clowns : un grand, un moyen et un petit qui dorment, se réveillent, ont faim, se lavent, s'habillent et très vite se disputent. (gros rires de mon auditoire de MS GS).

Mais ce n'est pas drôle de faire la tête.

1,2,3, en piste.

C'est tout de même mieux de faire un numéro d'équilibre à trois plutôt qu'à un.

Je ne m'attendais pas à ce que mes élèves accrochent autant à cette histoire. Ils ont adoré le concept de petit, moyen, grand (des souvenirs de boucle d'or lu en PS). Et puis les disputes de clowns sont vraiment rigolotes.

Les illustrations sont simples mais efficaces.

«Papa, Maman, est-ce que tout est prêt ? Gaston ne devrait pas tarder à arriver maintenant !"

Il est l’heure pour la petite fille à la robe rouge et aux bottines vertes de présenter son nouvel ami à ses parents. Vite, vite, ce sont les derniers préparatifs et la petite fille en profite pour le décrire avant son arrivée. Gaston a de grandes oreilles, un nez immense, des dents qui rebiquent et un énorme derrière. Papa et maman vont l’adorer ! Heu... pas si sûr... Ils sont muets d’étonnement devant cette description finalement pas très... engageante. Mais à quoi ressemble donc Gaston ?



Voici un album pour enfants à la trame très simple et utilisée maintes fois dans les albums jeunesse : décrire un personnage inconnu, page après page. L’imagination travaille, on s’interroge et puis la porte s’ouvre et la surprise est au rendez-vous. Celui-ci ne renouvelle pas particulièrement le procédé mais qu’est-ce qu’il est chouette à découvrir. Les dessins sont colorés et vifs avec une prédominance de rouge et d’orangé. Les personnages sont adorables et expressifs. J’apprécie beaucoup le dessin de Claire Franek dont je connaissais déjà les illustrations et alliée à Raphaële Frier, cela donne un album « bien foutu », chaleureux, bourré de sympathie et de tendresse.

Il nous rappelle comment on peut être enthousiaste devant nos parents quand on leur présente un nouvel ami dont chaque parcelle de son être nous émerveille alors qu’eux s’inquiètent…



J’ai reçu ce beau cadeau dans le cadre de Masse critique, j’en remercie Babelio et les éditions L’Edune. Je ne sais pas comment les enfants réagissent devant ce livre, ne l’ayant pas encore testé avec le «public cible», mais moi, j’ai été conquise !

Magnifique album sur la nudité !

Il s'adresse aux plus jeunes et enchantera les plus âgés, enfin ceux qui sont décomplexés avec la nudité.

Car tout le monde y passe. On commence avec "à poil le bébé" pour finir avec un "allez mamie dépêche-toi !" réjouissant.

Tout le petit monde qui gravite autour de l'enfance et de la famille se retrouve à poil pour un bain collectif et bon enfant. Les personnages qui gravitent quotidiennement autour de l'enfant (ont-ils les mêmes attributs que moi ?) à ceux plus médiatisés, parfois plus lointain mais qui se révèlent tout aussi proche dans la nudité font partie de cette joyeuse farandole : de la baby-sitter au PDG, des footballeurs aux voisins, de la boulangère à la maîtresse ("Ah non, pas en maillot de bain !" s'il vous plaît), des plus vieux aux plus jeunes, des beaux et des moins beaux, des dodus et des minces, toutes les couleurs de la vie et toutes les formes des corps se retrouvent dessinés par Marc Daniau. Sa peinture est pleine de vie et de mouvements, libre et précise pour reconnaître les corps et les différences mais pudiquement floue pour ne pas entrer dans le détail des anatomies. Claire Franek déclare un "Tous à poil" dès le titre, et sa formulation joyeusement familière (qui n'a pas dit à ses enfants "à poil" avant d'aller au bain ?) revient comme une litanie tout au long des pages.

Bref, cet ouvrage est admirable de fraîcheur et d'envie : on irait bien plonger dans ce bain de mer avec eux à la fin de l'ouvrage, dans le plus simple appareil bien sûr !

Que certains soient choqués par cette approche de la nudité s'adressant aux plus jeunes enfants ne manquera pas de survenir. Qu'importe, le propos des auteurs et de l'éditeur est audacieux et est parfaitement pertinent : nous sommes tous fait de la même chair, hommes et femmes, nos sexes nous différencient et nous identifient, nous appartenons à l'espèce humaine (homo sapiens) et à la classe des mammifères. Et ce n'est sans doute pas par hasard si un voisin de classe fait la couverture : un chien ! Qui plus est, et il faut reconnaître cette volonté aux auteurs, Claire Franek et Marc Daniau, leur approche humoristique et familière de la nudité est un choix des plus intelligent pour tenter de dédramatiser la nudité. C'est alors que le rôle du passeur de livre, du médiateur, prend toute son importance. Parent, libraire, bibliothécaire, enseignant, animateur, éducateur, leur capacité à faire de ce livre un outil à disposition des enfants pour mieux vivre le corps (le leur et celui des autres) sera capitale. La médiation est indispensable, et pourtant l'acte le plus simple et le moins risqué, se révèle dans la mise à disposition de cet ouvrage. Une découverte solitaire peut s'avérer bien utile. Mais l'accompagnement par la lecture simple de l'ouvrage apportera, dans bien des cas, beaucoup plus.
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Sur la couverture, un gentil chien disposé à jouer à la baballe. Encore un album sur les zanimos ? Me dis-je. Au dos du livre des indices, quelques pièces de vêtements, des petites chaussures, sèment le doute. Non, il n’est pas question de bêtes. C’est des gens qui se déshabillent ! Ainsi, au fil des pages se dénudent : le bébé potelé, les voisins enjoués, le policier appliqué, la mamie qui prend son temps - il lui faudra deux pages, même les dames de la cantine s’effeuillent…

Cet album pourrait facilement déplaire, voire choquer ! C’est assez inhabituel de trouver, dans des albums pour les très jeunes, de «vrais» gens dans le plus simple appareil. Les auteurs évitent bien des écueils, aucun voyeurisme dans ces scènes, au contraire beaucoup de délicatesse dans les images. Pourtant, il n’est rien caché de l’anatomie et des imperfections de ces corps plus ou moins jeunes. Plaisir supplémentaire, un poil d’humour habille joliment les situations. Un excellent album, un brin potache qui banalise la nudité. Un parfait antidote au culte du corps irréprochable et à l’érotisation que les magazines, au moindre prétexte, vantent à longueur de colonne. Allez, tous à poil ! (heu… sauf moi).

(Jean-Pierre)

Et si je n’avais pas emprunté cet ouvrage à cause de sa couverture sympathique ou pour le Challenge ABC, que ce serait-il passé ? J’aurais certainement dû trouver un autre roman avec un auteur dont le nom commence par « O »…



Et si je n’avais pas découvert Jean-Baptiste, le héros de « Ma vie dans un grille-pain » dont les habitudes sont chamboulées un matin, quels personnages aurais-je rencontré ? Se poseraient-ils autant de question que ce petit vendeur de chaussures dans un magasin pour femmes ? Auraient-ils imaginé autant de destins que ce pauvre homme dont le quignon s’est bloqué dans le grille-pain ? Leur vie aurait-elle été aussi différente de celles que le vendeur a imaginées ?



Et si de jeunes lecteurs avaient lu cet ouvrage, auraient-ils tout compris ? Ne se seraient-ils pas perdus avec ces nombreux personnages et les vies potentielles du héros qui s’enchaînent ? Auraient-il compris qu’il s’agit d’un récit permettant de réfléchir sur le quotidien ? En effet, des petits gestes, des imprévus et des rencontres peuvent changer notre vie. On n’a pas forcément le contrôle de son futur. Certains événements du quotidien peuvent tout bouleverse… Et Jean-Baptiste va en faire l’expérience de façon originale… Mais les lecteurs savent-ils que l’on appelle cela l’effet papillon ? Ont-il déjà lu un livre abordant cette thématique ? Comment réagiront-ils face à cette intrigue pleine de « Et si » ? Ne se lasseront-ils pas ? Trouveront-ils la chute amusante ? Et si, comme moi, ils trouvaient l’ensemble sympa mais sans plus, que diraient-ils ?



Et s’il y avait moins d’illustrations, est-ce que j’aurais tourné aussi vite les pages de ce roman ? Auraient-elles été en couleur alors que celles de ce livre sont en noir et blanc ? Auraient-elles été plus ou moins remplies de détails comme l’ont été les dessins dans la ville de Jean-Baptiste ?



Et si vous n’aviez pas lu cette critique, qu’auriez-vous fait de ces quelques minutes ?


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Les éditions du Rouergue, en hommage à Claire Franek, rééditent cet album magnifique qui n’est pas un ouvrage dédié au téléphone comme le lecteur trop pressé aurait pu l’imaginer mais au formidable métier de marionnettiste.



Dès la première page nous trouvons un florilège d’objets hétéroclites suspendus par des fils.



Puis nous suivons à la fois le cadre d’un spectacle imaginaire toujours vivant et intemporel avec son loup, son prince et ses personnages secondaires, et la vie des marionnettes une fois la représentation terminée.



La réalité et la fiction se côtoient pour ne former en quelque sorte qu’une seule histoire, celle de l’homme qui sait rendre vivant ses marionnettes à la manière d’un magicien.



Tout au long du récit le lecteur est engagé à deviner qui se cache derrière les fils mais aussi à prendre conscience de l’ensemble de ses actions, de son travail.



Comme le petit poucet, l’auteur a semé tout un tas d’indices qui tracent un portrait précis de cet inconnu fascinant. L’histoire avance et on s’attache à chaque personnage, devant et derrière le rideau.



A découvrir
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Excellent album qui joue sur la nudité: il n'y a pas que les animaux qui sont tout nus, les êtres humains le sont aussi sous leurs vêtements !

Dessin très particulier qui ne plait pas à tout le monde.

Sujet sensible qui sera l'occasion de débats passionnés entre adultes: peut on montrer à un enfant que sa maîtresse ou que le docteur sont aussi tout nus ?

... un livre à prendre plus simplement, puisque la nudité est simple.

Qui n’a pas vu ses enfants préparer un spectacle, un GRAND spectacle ?

Bienvenue dans les répétitions de Zoé, Victor et Aziza !



Mais comment fait-on ? Comment s’organise t-on ?

Il faut se mettre d’accord sur les personnages, l’histoire mais aussi sur la mise en scène, les accessoires, les bruitages, les dialogues...



Claire Franek divise la page en deux espaces, celui du spectacle est encadré alors que le narrateur se réserve les hauts de page. En bleu et rouge avec un décor minimaliste, l’auteur arrive à faire vivre devant nous un vrai spectacle à hauteur d’enfant !



Elle nous fait sentir l’atmosphère, la tension mais aussi la complicité entre les petits toujours prêts à replonger dans l’aventure de la représentation.



Un auteur complet qui nous manquera mais qui heureusement continuera à rester avec nous par ces livres.


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A la maison ce soir, une petite fille trépigne d'impatience au côté de ses parents. Elle va leur présenter son ami Gaston, qu'ils ne connaissent pas encore. La famille s'active : installation de guirlandes, dressage de la table, préparation du repas, nettoyage de la salle à manger, puis le père et la mère enfilent leurs plus beaux habits et attendent l'invité-mystère avec une certaine inquiétude car le portrait qu'en a dressé leur fille est bien étrange...

Mais qui est donc ce Gaston ? L'album suscite l'intérêt et la curiosité de l'enfant dès les premiers mots. Ce dernier mène l'enquête grâce aux indices textuels et visuels disséminés à chaque page. Le côté ludique – devinette, suspense – et l'effet comique des visages des parents qui se décomposent au fur et à mesure de la description de Gaston sont très réussis.

Et lorsque la porte s'ouvre enfin, une double surprise attend notre limier ; la découverte de Gaston et un très beau poster de lui qu'il pourra afficher dans sa chambre.

Les indices sont éparpillés avec habileté, les illustrations sont colorées et chaleureuses et l'effet de lumière pour attirer et focaliser le regard du lecteur est ingénieux. De nombreux détails visuels dans cet album et des petites scénettes rigolotes – entre le chien et le chat entre autres –. Le personnage de la petite fille est bien croquée : remuante, bavarde, marrante et joyeuse elle se déplace dans toutes les pièces de la maison en faisant de grands gestes, toujours dans la lumière telle une star.

Bon, je ne dévoile pas l'identité de Gaston, je vous laisse la surprise !

Un album très beau dans lequel les enfants – de quatre ans et plus – se plongeront avec plaisir.
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Fred et la fille différente de Fanny Joly (textes) et Claire Franek (illustrations) est un album jeunesse que je viens de dévorer et que je vous invite à découvrir, et faire découvrir.

Fred Baramine a 8 ans et habite 7 rue Cénou avec Maman et son chien Toufou. Samedi, la journée avait super bien commencé : avec Maman, ils regardaient les dessins animés... jusqu'à ce que sa cousine Caroline arrive avec sa fille ! Elle était - comment dire ? - différente car née avec une maladie qui s'appelle «la trisomie 21»...

Fred et la fille différente est un livre jeunesse très bien conçu. Le petit garçon est tranquille avec sa maman, soudains arrivent à l'improviste une cousine qu'il ne connait pas et à elle une fille différente. Maman ne lui a pas expliqué ce qu'avait Amandine, Fred est en colère car il va devoir partagé sa chambre, donner son lit.. Les débuts sont difficiles avec cette fille "bizarre". Là où le livre est bien fait, c'est que la maman de la fillette comprend le malaise et lui explique ce qu'à la petite fille.

Au fur et à mesure que les heures passent ; même s'il est parfois mal à l'aise à cause du regard et du comportement des autres ; Fred défend Amandine et arrive à cohabiter avec elle.

C'est un livre plein de tolérance, qui montre bien ce qui se passe quand un enfant rencontre un enfant différent : les questions, les moqueries des autres, le comportement pas toujours sympa au premier abord à cause de la différence, mal connue.

Les auteures abordent la différence avec tact, sans en faire trop, sans clichés..

Bref, un très bel album jeunesse, qui mérite bien cinq étoiles.

Entre BD et théâtre, cet album de Claire Franck raconte la vie des habitants de la rue de la République jusqu'à seize heures trente.

Et c'est un régal ; une écriture simple et vivante, une illustration amusante et riche en détails.

A découvrir.

Le chien de Fred a disparu... est un album jeunesse écrit par Fanny Jolly et les illustrations sont de Claire Franek.

Fred Baramine a 8 ans et habite au 7 rue Cénou avec Maman et Toufou, son épagneul-teckel-basset-corniaud-à-poils-roux-préféré.

Un soir, il va à la boulangerie sur la demande de maman. Il n'a pas le droit de le garder avec lui dans la boutique et doit donc laisser son chien sur le trottoir...

Mais en sortant, Fred a une mauvaise surprise : Toufou a disparu !

Il cherche partout, impossible de trouver Toufou ! Il n'est pas rentré tout seul à la maison, il n'est pas chez Papa...

Maman est fâchée, car le petit garçon n'avait pas emmené la laisse.

Mais où est donc le chien ??

Le chien de Fred a disparu est un album jeunesse très ben conçu, qui évidemment se termine bien :) C'est pour les enfants, le chien sera retrouvé, ouf :)

Les illustrations sont plutôt chouettes, c'est assez moderne, coloré et ça plaira aux enfants.

J'ai apprécié les textes, et l'ensemble donne un bon album jeunesse.

Pas de coup de coeur mais un joli quatre étoiles :)

Ce livre est bien parce qu'il y a beaucoup d'images ça permet de s'imaginer où sont les personnages et à quoi ils ressemblent. L'histoire est marrante et originale : c' était une bonne idée de partir d'un grille pain et d'une histoire de tous les jours.

Par contre on se perd un peu dans l'histoire à cause des allés et venus dans le futur.

Il y a un peu trop d'images et de toutes les possibilités que prend sa vie . A la fin on s'attend à une suite mais il n'y en a pas.

Marcelline et Théo (6e)



Nous avons aimé ce livre car :

. l'histoire est amusante

. le personnage est drôle

. il lui arrive des choses très étranges

. le personnage s’imagine aussi plusieurs hypothèses de sa vie en fonction de ce qu'il va lui arriver ou pas

. le personnage prend du retard à cause d'une … nous vous laissons voir la suite .

Nous vous laissons voir si ça vous plaît .

Tom et Ilona (6è)

Quand je pense que ce livre a été l’objet d’une polémique, c’est grave !

Il faut écouter les enfants, leur naturel et leur simplicité face à la nudité. Merci à ennapapillon d’avoir apporté le témoignage de Bastien, son petit garçon de 4 ans, sur babelio.

Allez, tous à poil !!! hi hi hi

Sur la côte andalouse, Carlos est vendeur ambulant de tapas, tandis que Carmen, sa femme, est danseuse de flamenco. Sous la chaleur écrasante de l'été, tout se passe au mieux pour eux et les touristes venus se prélasser au soleil. Mais c'était sans compter sur l'arrivée d'un monstre venu des profondeurs!



Voici donc deux courts romans décalés qui ouvrent la collection. La mise en page et l'inventivité graphique en font des objets forts attrayant. Mais en plus les histoires sont bonnes. Non vraiment, Sarbacane nous offre là deux petits ovnis dans la littérature jeunesse à côté desquels il serait dommage de passer. Faire découvrir aux enfants la littérature par le biais de ces deux romans délirants n'est pas une mauvaise idée. Au contraire. Un peu de folie, de décalage et un souffle frais sur la littérature jeunesse.



La critique est commune avec Bob le raté
Lien : http://110livres.blogspot.fr..

Ce petit roman est très richement illustré. Les dessins de Claire Franek ne manquent ni d'humour, ni de détails. On pourrait passer des heures rien qu'en les regardant. Mais malgré l'apparence très simple de ce roman il n'est pas si facile à saisir pour de jeunes lecteurs. Le récit est construit en emboîtement. Chaque détail est passé en revue. On voit la vie de Jean-Baptiste prendre différents chemins en fonction de ce qui aurait pu se passer si les détails de cette matinée avaient été un peu différents. La vie de Jean-Baptiste bascule totalement parce qu'il a mangé de la baguette un matin au lieu de son pain de mie habituel ! Une belle illustration de l'effet papillon ! Et le tout est traité avec un ton léger et humoristique. Une bonne façon d'amorcer une réflexion philosphique sur les choix de la vie qui ne tiennent parfois qu'à un fil ! (et aussi d'apprendre à utiliser le conditionnel... il n'y a que ça dedans!!)
Lien : http://jodaur.wordpress.com/..

J'adore ! C'est le premier volume de cet abécédaire original que je feuillette, et je ne suis pas déçue.

Le concept ? Chaque lettre (ou presque) a droit à son propre livre ! Et chacun est confié à un illustrateur différent. Au fil des pages on découvre des illustrations qui nous font découvrir un mot qui commence par...la lettre éponyme, bien sûr ! Les réponses sont à la fin. On trouve aussi en fin d'ouvrage une petite biographie sur l'illustrateur aux commandes. Très complet !

Ici nous entrons dans l'univers de Claire Franek. Un univers multiple et plein d'humour : collage, couleurs, noir et blanc, crayon gris, photographies... C'est diversifié, mais toujours drôle.

Mikaël Ollivier signe un texte humoristique sur le déroulement de la vie avec en ligne de mire la théorie du battement d’ailes d’un papillon.



Son personnage central, Jean-Baptiste, mène une vie tellement réglée qu’un rien la perturbe. Ainsi cette biscotte calcinée et les quelques minutes de retard qu’elle occasionne vont mener cet homme à différents scénari : tantôt père de famille ou célibataire endurcie, tantôt mort jeune ou vieux… Les dessins en noir et blanc font plus qu’accompagner le récit, devenant une partie de l’ouvrage à part entière. Leurs styles plutôt bd donnent un ton moderne à l’ensemble.



Ce roman m’avait été conseillé en comité de lecture et j’avoue ne pas avoir été aussi emballée que l’amie qui l’avait présenté. Je ne suis pas complètement rentrée dans cette lecture alors que j’adore la plume de l’auteur. Pas une déception mais pas un emballement particulier. Un sans plus au final.
Lien : http://boumabib.fr/2015/08/0..

Caramba! Pieuvre et recettes de cuisine ! Olé on plonge dans la friteuse avec ce monstre ! c'est drôle et plein d'humour ! ... à essayez de lire aux enfants à haute voix pour avoir "plus mieux peur" !!!lol frissons garantis

Je n'avais jamais remarqué cette collection "Les p'tits soucis", le titre m'a attirée.

En le feuilletant, j'ai trouvé que ça fait un peu penser à la série Max et Lili ? des sujets de réflexions, et un dossier à la fin.

Sauf qu'ici, ce n'est pas une BD, et qu'apparemment, ça attire bien moins les enfants malgré la signature de Fanny Joly.

Mais à la lecture, j'ai été un peu déçue par ce volume, l'histoire est sympathique, mais elle ne correspond pas au titre. On pense à un livre pour encourager les enfants qui angoissent à l'idée de la rentrée, or il s'agit plutôt d'une histoire drôle sur les mésaventures qui arrivent à Fred, avant même la rentrée déjà.