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3.56/5 (sur 717 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Oxfordshire , 1967
Biographie :

Claire Fuller a étudié la sculpture (Winchester School of Art) avant de commencer une carrière dans le marketing.

Son premier roman Les Jours infinis' (Our Endless Numbered Days) parait en 2015, suivi de Un Mariage Anglais (Swimming Lessons) en 2017.

Claire Fuller vit à Winchester.

Source : Editions Stock
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https://www.laprocure.com/product/1481604/fuller-claire-terre-fragileTerre FragileClaire Fuller Éditions Stock "Voilà un roman qui m'a profondément ému. C'est l'histoire d'une fratrie, ou plutôt d'une famille qui vit dans un cottage anglais. On est dans la campagne anglaise. Et cette famille vit de pas grand chose: il y a un grand potager; de chasse, de jardinerie et aussi de musique, parce que la musique est très importante dans cette famille.On joue du piano, du banjo, on chante. Voilà. Dans la tristesse ou dans la joie, ils se rassemblent toujours avec la musique. Donc c'est un fil qui les relie pour toujours, qui relie cette famille et qui est vraiment très émouvant. Et cette famille, donc, vit ces deux frères et soeurs vivent; ils ont 50 ans; ils vivent toujours avec leur mère Dot et y vivent plutôt bien. En fait, ils sont assez pauvres, mais ils sont heureux. Ils vivent de ce qu'il faut. Sauf que, au début du livre, la mère meurt et cet équilibre ténu va basculer et ils vont devoir survivre. Je vous raconte pas comment. Il va se passer énormément de choses. On les suit avec émotion et ce sont des personnages assez bouleversants, même s'ils n'ont pas vraiment d'affinités le frère et la soeur, sauf la musique. Ils sont assez différents, donc ils vont réagir de manière assez différente. Et puis aussi, ils vont apprendre les secrets de leur mère qui va totalement les déstabiliser, également. On suit leur histoire avec émotion. C'est un livre que je vous recommande vraiment. On le dévore, on commence, on ne peut plus s'arrêter ce genre de livres. Un vrai bonheur de lecture" Marie-Joseph, libraire à la librairie La Procure de Paris

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Citations et extraits (101) Voir plus Ajouter une citation
Un livre ne prend vie que lorsqu'il entre en interaction avec un lecteur. Que pensez-vous qu'il se produise dans les creux, les non-dits, dans tout ce qui n'est pas écrit? Le lecteur comble les vides avec sa propre imagination
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La où l’on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes.

(Heinrich Heine)
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Le ciel du matin se dégage, la neige tombe sur le cottage. Elle tombe sur le chaume, recouvre la mousse et les trous de souris, lisse les ondulations, comble les creux et les fissures, fond en se posant sur les briques de la cheminée. Elle se dépose sur les plantes et la terre nue du jardin de façade, dessine un monticule parfait, comme moulé sous une tasse, au-dessus du portail moisi. Elle dissimule le toit du poulailler, ainsi que ceux des cabinets et de l'ancienne laiterie, laisse une fine couche sur l'établi et le sol, à l'aplomb d'une fenêtre dont la vitre est brisée depuis longtemps. Dans le potager à l'arrière de la maison, la neige se faufile entre les déchirures de la serre en forme de tunnel, le gel a saisi les plants d'oignons sur dix centimètres de profondeur et racorni les jeunes blettes.
Seuls les choux pommés de l'hiver précédent refusent encore de succomber et recourbent leurs grandes feuilles vertes sur leurs cœurs, vigoureuses, patientes.
(Incipit)
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Depuis notre arrivée, mon père dessinait une marque sur le chambranle de la porte tous les matins en se réveillant, mais au bout de seize, il s’arrêta.
« Fini de vivre selon les règles des autres, les heures et les minutes ne décideront plus pour nous, déclara-t-il. L’heure de se lever, l’heure d’aller à l’église, l’heure d’aller au travail… Tout ça c’est fini ! »
Je ne me souvenais pas d’avoir jamais vu mon père aller à l’église, ni même au travail.
« Les dates ne sont là que pour nous rappeler que nos jours sont comptés, que chaque jour qui passe nous rapproche de la mort. À partir de maintenant, Punzel, nous vivrons au rythme du soleil et des saisons. » Il me souleva et me fit voler dans les airs en riant : « Nos jours seront infinis. »
Sur le chambranle de la porte, sous la marque du couteau de mon père, le temps s’arrêta pour nous le 20 août 1976.
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"Vous savez ce que je n'oublierai jamais à propos de votre mère ?" l'interroge l'homme.
Julius fait non de la tête. Impossible de se souvenir de son nom à lui aussi.
"L'hiver, les matins où il gèle tellement qu'on en a les couilles pétrifiées, tellement froid que si on a le malheur de se mouiller les doigts, ils collent aux poteaux métalliques, Dot se pointait avec deux ou trois œufs durs dans les poches. Elle me les a passés une fois. Ils étaient chauds. Elle a dit qu'ils me tiendraient les doigts au chaud et qu'ensuite ça me ferait un casse-croute pour plus tard. Ça, c'est une femme avec la tête bien vissée sur ses épaules, je me suis dit. Une femme pleine de bon sens. Une femme bien".
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"Ca n'en vaut pas la peine,dit Gil.
Qu'est ce qui n'en vaut pas la peine?
De contrarier quelqu'un que tu aimes.On ne sait jamais quand on le verra pour la dernière fois" (P260)
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Flora aurait aimé avoir ses deux parents devant elle pour leur demander pourquoi les mots « paternité » et « maternité », séparés d’une seule lettre, recouvraient pourtant des réalités si différentes.
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"Jusqu'au coeur des étés les plus chauds, les arbres dominaient le sentier de leur ombre et les fougères et les herbes suintaient encore d'humidité à travers les rochers . "
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J'éprouvais ce sentiment exaltant de me trouver à un seuil, et qu'à tout moment ma vie pouvait basculer dans une direction que je n'avais jamais envisagée ou appréhendée.
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Jamais je n'avais songé à ce dont les gens pouvaient bien avoir l'air sous leurs habits ou la complexité de leurs vies qui paraissaient si simples et si parfaites de l'extérieur.
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