Elle glisse ses doigts dans sa chevelure devenue trop longue. Elle s’est juré de ne la raccourcir que le jour où la guerre sera terminée. Une idée stupide. Maintes fois, gênée pour se coiffer et rêvant d’une coupe pratique « à la Jeanne d’Arc », elle s’est contentée de nouer un peu plus haut sur le crâne la queue de cheval qui maintenant lui balaie les épaules.