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Critiques de Claire de Colombel (5)
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Les yeux nus

Le récit d'un modèle vivant.

Claire s'expose, Claire se montre, Claire affiche son corps, et surtout sa nudité.

Dans les écoles de beaux-arts et d'arts appliqués, design, illustration, animation, ateliers d'artistes, associations de quartiers.

Elle explique lentement son quotidien, les salles de cours exiguës, la concentration, les chuchotements, les coups de crayon, l'immobilité, la tension d'une pause.

On retient son souffle, sa respiration.

Chut ! Claire pose...

Le joli récit d'un corps nu.

Merci à Babelio pour cette très belle rencontre !
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Les yeux nus

Témoignage sensible d'une jeune-femme dont la profession est de poser nue pour les artistes confirmés comme pour les artistes en herbe, ce livre est une perle rare.

L'écriture est belle et limpide. Les mots sont précis et justes. Les chapitres, souvent très brefs se succèdent comme autant de poses rapides mais profondément "habitées".

Un grand merci à Babelio et à l'éditeur "Les impressions nouvelles" pour m'avoir offert la plaisir de lire ce superbe ouvrage.
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Les yeux nus

Excellent témoignage que j’ai dévoré ! Étant moi-même aussi modèle vivant, cela fait du bien de lire et partager ces émotions et sensations qu’un modèle ressent dans cette activité singulière. J’ai aimé découvrir ce parcours du modèle, de cours en ateliers, avec une progression dans la description des ressentis. On est dans la tête de l’auteur et de ce qu’il traverse.

C’est un témoignage peu fréquent mais très intéressant car il apporte de la matière, du recul et une perspective à cette activité de modèle qui pourrait paraître si simple et facile.

Un regret…. C’est que ce soit trop court et d’avoir fini le livre trop vite!
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Les yeux nus

Un titre intriguant, un dessin un peu suggestif, la couverture de "les yeux nus" est tentante. Quand on parcourt les quelques 120 courts chapitres aérés, on se trouve plongé dans la tête d'une femme qui pose nue dans les écoles des Beaux Arts. Le sujet est original. Très ce monologue qui ne cache rien des moment de poses, de ce corps qui est regardé, mille fois dessiné mais jamais exhibé, touche le lecteur Nous comprenons que ces moments souvent revenus dans la semaine pour cette ancienne danseuse ne sont pas du tout ce que l'on imagine. Aucune vulgarité ni dans les regards des étudiants et de leurs professeurs, ni dans sa manière d'offrir son corps à toute une salle. Son corps s'offre uniquement à la technique du dessin, à l'apprentissage. Une certaine solennité règne dans ces lieux scolaires. Son travail est fait de beaucoup d'exigence, d'une grande connaissance de son corps et de ses muscles ou de la douleur que ceux-ci peuvent endurer. Tout y est passé en détail. Nous n'ignorons rien de ces petits riens qui se passent durant ses longs moments d'immobilité, nue sur une estrade, les regards fuyants, sa sensation aux bruissements des crayons sur les feuilles, son corps qui se raidit parfois ou qui laisse échapper une goutte de sueur. Pas d'impudeur, pas d'exhibition car elle ne livre aux regards que son enveloppe charnelle jamais son intimité. Et lorsque par hasard, une fois, elle s'endort, elle le regrette car elle estime avoir laisser échapper quelque chose de très personnel, d'avoir livré une partie de son être profond et intime.

Le texte, empreint de toute l'expérience d'un métier comme un autre, bien plus compliqué qu'on l'imagine et bien moins vulgaire que certains pourraient le penser, est joliment écrit avec des phrases simples et directes. Toutefois et malgré qu'il ne soit pas bien long, j'ai eu l'impression qu'il tournait en rond. En ne quittant jamais l'intérieur de sa tête lors de ses séances, on se figure être un étudiant, placé différemment à chaque chapitre, observant cette femme sous un angle nouveau, mais toujours la même, malgré le changement de position. Ce n'est pas que l'ennui arrive, on n'a pas le temps vu la brièveté, mais une certaine envie de connaître un peu plus cette femme qui, bien que toujours nue, ne se livre que peu.

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Les yeux nus

Je tiens à remercier Babelio et Les Impressions Nouvelles pour m’avoir envoyé un exemplaire en échange d’une critique honnête.



J’ai beaucoup aimé Les Yeux nus. Je trouvais l’idée fascinante, de pouvoir accéder au point de vue, à l’expérience d’une modèle qui pose nue et il me semble que Claire de Colombel a trouvé la forme parfaite pour en parler : des textes majoritairement courts, dans lesquels elle exprime clairement son ressenti, ses observations. Certains passages sont plus longs, comme pour refléter son travail : elle est amenée à tenir des poses pendant une dizaine de minutes pour certains cours, après quoi elle doit trouver une autre posture, alors que pour d’autres séances, elle doit tenir une même pose pendant trois heures… Avec des pauses, certes. L’auteure explique d’ailleurs que finalement, elle ne fait qu’alterner poses et pauses.



C’est vraiment fascinant de lire à quel point cette activité nécessite une volonté de dépassement de soi. Dans les moments les plus durs, où une pose accentue une douleur, en créé d’autres, et devient de plus en plus difficiles avec le passage du temps, il est difficile de ne pas être touché par la volonté d’acier du modèle, qui tiendra la pose jusqu’au bout malgré tout.



J’aime aussi particulièrement l’explication de l’auteure à propos du cliché selon lequel s’exposer ainsi demande d’être narcissique et de vouloir exposer son corps à tous. Comme elle nous le montre, ces raccourcis n’ont pas vraiment de sens et de fondement et elle distingue tout à fait la nudité dans son intimité et le corps qu’elle déshabille pendant des cours, pour son travail. Finalement, comme elle le dit si bien, c’est sa tenue de travail au même titre qu’un bleu est l’uniforme d’un ouvrier de chantier.



Une lecture très touchante et très intéressante, que je recommande sans hésitation. En plus la couverture est vraiment, vraiment magnifique.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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