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Critiques de Claire de Gastold (45)
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Une maison pour Marvin

Truffe frémissante d'énergie, regard enjoué, chaleureuse fourrure jaune et ces oreilles qui traînent adorablement sur le sol, Marvin est un amour de chien, un toutou tout simplement irrésistible ! Même s'il faut reconnaître qu'il est un peu grand. Alors pas facile pour lui de se loger. La petite Mona décide de prendre les choses en main. C'est le début d'une équipée vers des mondes ébouriffants qui leur fera découvrir la saveur délicieuse de l'amitié, de l'entraide et de l'aventure avec un grand A.



Cet album nous a tapé dans l'oeil parmi les nouveautés de L'école des loisirs. D'abord par sa bonne humeur, sa générosité et sa drôlerie. Puis par ses péripéties, ses cascades et son sens du suspense, servis par une mise en page dynamique à mi-chemin entre album et BD (extrait via le lien ci-dessous). On se dépêche par exemple de tourner la page après avoir vu Mona, puis Marvin, disparaître dans un tunnel mystérieux… Nous voilà bientôt au pays des jeux, des cabanes et de l'imaginaire, cette dimension parallèle que les enfants connaissent bien où tout – TOUT ! – est possible. Parce qu'il ne faut jamais sous-estimer à quel point un chien délaissé dans un coin de rue, ça peut vous illuminer l'existence.



Le plaisir de lecture est… et bien disons à la mesure des dimensions de Marvin !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Les satellites

Nicole et Aurélien discutent ensemble très librement.

Contrairement à ce que leurs échanges et postures laissent imaginer (voir la couv), ils ne sont 'que' frère et soeur.

Etudiants, ils vivent encore chez leurs parents (bourgeois intellos parisiens, vu la déco de l'appart') et semblent s'ennuyer au point de nourrir des fantasmes de gamins capricieux.

Aurélien veut se faire adopter par une femme de quarante ans. Rien de sexuel, prétend-il, mais quand on voit ses comportements avec sa soeur, on se pose des questions sur les limites qu'il se fixe.

Et sa soeur, voilà ce qu'elle pense du mariage : « Si je me marie, autant que ce soit avec un ami que je connais bien. Henri est bien élevé, il plaît aux parents... le dernier garçon que j'ai ramené ici a mis ses coudes sur la table. Eh bien on ne l'a plus jamais revu. » Se marier avec 'un ami qu'on connaît bien' ?



Je suis mal à l'aise quand les codes sont brouillés.

Ils le sont ici : un frère et une soeur trop proches physiquement, des limites floues autour de l'amour, de l'amitié, du désir, de la famille ; des relations proches de l'inceste (frère-soeur, mère-fils).

Et en plus, il est souvent question de M. Jackson. J'ai mal au *** rien qu'en entendant son nom, à celui-là.



Cet album se veut-il subversif ? Il m'a semblé à la fois décalé, vide et désuet.

A côté de la plaque, gratuitement dérangeant, et sans intérêt.
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La souris de Paris

Un livre tout en douceur est poésie soutenu par de très beaux dessins. Du rêve en papier
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Les satellites

Aurélien rêve d'avoir une mère adoptive : une femme mûre capable de l'écouter, de prendre soin de lui. Quoi de mieux que les petites annonces pour assouvir un tel rêve ? Précisons qu'Aurélien est très proche de sa soeur, et qu'il n'est pas orphelin de sa mère...

Voilà donc une histoire qui part sur de mauvais rails, et qui ne les quitte pas. Les personnages et les relations qu'ils entretiennent ne m'ont pas semblé faire partie de la vraie vie, sonnant souvent faux.

Il est cependant possible que cette impression résulte du fait que le milieu dans lequel se déroule l'intrigue n'est pas le mien (une bourgeoisie qui s'ennuie tellement que les femmes ont besoin de s'acheter des gigolos). Seul Eric - un vieux beau friqué et un peu lourdingue – m'a paru crédible et m'a amusé grâce à son cynisme.



Le graphisme n'est pas original ; pas désagréable cependant, il ne suffit pas à faire apprécier cette bande-dessinée bien terne.

Je n'ai pas abandonné cette lecture, espérant un rebondissement, mais suis resté sur ma faim.
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11 407 vues

Le 8 Mars, c'est la journée de la femme. Or certaines pensent a contrario que c'est la fête des hommes tout le reste de l'année et qu'il ne faut pas attendre la Saint-Valentin pour offrir des fleurs. Certes, le message en introduction est passé à destination des hommes.



Il est question de vidéos filmant des moments intimes à l'insu des personnes et balancés sur le net afin de produire un maximum de vues et de faire le buzz. Cela peut détruire des réputations, des vies que d'enfreindre la vie privée des gens. A noter que le cadre est celui d'un lycée avec ses adolescents parfois perturbés et qui veulent surtout s'affirmer.



Il sera également question des voyeurs qui relayent ce genre de vidéos comme une espèce de perversion malsaine. Il y aura aussi les selfies de bad-girl qu'on file par maladresse. Bref, toute une panoplie de situation. Ce sont là les dangers d'internet qui sont mis en avant afin de prévenir cette nouvelle génération des risques encourus.



Cette BD va partir un peu dans tous les sens afin de produire tout ce catalogue à des fins sans doute pédagogiques. Il s'agit d'une bonne idée de départ mais qui est assez mal exploités et contenant de nombreux clichés. Par ailleurs, je n'ai pas trop aimé ces couleurs assez criardes qui ne font pas dans la discrétion et la finesse.



Pour autant, le sujet du cyberharcèlement reste d'actualité dans un monde où l'on doit se faire remarquer pour exister. La lecture de cette BD peut se révéler utile pour des adolescents qui seront ensuite confrontés à ces problématiques.

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L'incroyable destin de Dian Fossey, une vie..

Beaucoup connaissent Jane Goodall et son engagement et son travail avec les chimpanzés mais on connaît bien moins (ou pas du tout) Dian Fossey , jeune américaine au parcours similaire qui a vécu à la même époque et a également travaillé avec Jane Goodall mais pour étudier et lutter contre l'extinction des gorilles.



J'ai beaucoup apprécié le récit de la vie de cette femme. Bien que cet ouvrage est destiné à la jeunesse, il est richement documenté pour les enfants plus "grands" qui souhaitent approfondir leur connaissances sur le parcours de Dian Fossey sur qui aucun scientifique ne pariait et dont le parcours a été si rocambolesque ! Certains passages m'ont aussi vraiment touchée.



Une belle découverte, une fois de plus grâce à cette collection de documentaires chez Bayard jeunesse.
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Naya ou la messagère de la nuit

Un conte moderne d'une grande intensité sur la guerre. Les illustrations flamboyantes de Claire de Gastold donnent une force incroyable à cet album ainsi qu'une lecture intergenerationnelle.


Lien : http://www.liresousletilleul..
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Racontars de minuit

Minuit, pas de meilleure heure pour raconter des histoires qui font peur : des histoires où se côtoient vampires, squelettes, monstres et même fantômes...

Cet album fait partie de la collection "Les Décadrés" où l'illustration est réalisée en premier, avant le texte.. Un procédé original avec une double page finale qui permet d'entrer dans l'atelier de l'illustratrice et qui invite le lecteur, grâce à un jeu de questions/réponses, à relire cet album pour observer les nombreux détails.

Le texte, lui aussi, est peu banal : tout commence par une suite de petites histoires écrites en rimes avec beaucoup d'humour, pour continuer par une chanson, le "Squelette rock".

Tous les enfants aiment se raconter des histoires de monstres, la nuit, entre copains : cet album devrait leur plaire à partir de 8/9 ans.
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Les satellites

Voilà une bd typique pour le bobo parisien plein de tunes qui s'ennuie à mourir dans sa complaisance et qui flirte avec des sentiments pour le moins bizarres. Oui, c'est à vomir sur toute la ligne notamment au niveau de la moralité. Il est vrai que c'est une question de partage de certaines valeurs et j'en suis aux antipodes. Mais bon, admettons et allons plus loin !



Je veux bien des rapports à la limite de l'incestueux entre frères et soeurs (c'est à la mode avec Game of thrones). Cependant, que dire de l'adoption d'une mère alors qu'on en possède déjà une qui s'est saignée aux quatre veines pour vous ? Bon, on me dira que ces jeunes qui sortent de l'adolescence se cherchent encore. Bref, ces satellites ne tournent pas rond.



Sur la forme, aucune finesse du dessin avec une colorisation des plus ternes ! Sur le fond, un scénario aussi ennuyeux que stérile. Un album taillé pour les petits bourgeois et qui ont sans doute d'autres préoccupations que les vôtres et qu'il faut tout de même respecter.
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Racontars de minuit

Ce n'est pas tant l'histoire que la création de l'album qui est ici intéressante.

Le principe de cette collection est de procéder en sens inverse : un illustrateur travaille d'abord, et se lâche artistiquement sur un sujet particulier. Ensuite un auteur vient écrire une histoire en agençant ces images, pour créer une histoire cohérente et originale.

En fin de volume l'illustrateur (ici illustratrice) explique son travail, et l'enfant est appelé à y prêter attention grâce à de petits jeux d'observation.

Les illustrations sont vraiment très belles, pleines de détails, des monstres parfaits comme je les aime, avec une atmosphère bien particulière. Quant à l'histoire...c'est bien simple, je l'ai lu il y a 3 jours et je ne sais même plus vous dire ce qu'il en est. Un souvenir aussi périssable n'est pas bon signe...
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Racontars de minuit

Sur le thème des monstres et de la nuit et à travers les illustrations foisonnantes de personnages effrayants de Claire de Gastold, Philippe Lechermeier nous livre des "racontars", ces histoires qui filent la pétoche !!!

Des histoires qui font trembler, des dessins riches à observer, les enfants devraient adorer....
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L'incroyable destin de Dian Fossey, une vie..

J'apprécie beaucoup cette petite collection de biographies, illustrée en couleur, dans laquelle le récit est entrecoupé de pages documentaires. Même si je connaissais le film inspiré de son roman, "Gorilles dans la brume" avec Sigourney Weaver dans le rôle de Dian Fossey, j'ai appris plein de choses sur la célèbre éthologiste... qui au départ n'en était pas une!



Dian Fossey a en effet commencé comme ergothérapeute pour enfants handicapés puis elle a travaillé dans plusieurs hôpitaux. Quand elle est envoyée au Congo pour observer les gorilles des montagnes, "elle n'est pas spécialiste et elle ne connaît rien au travail des scientifiques". Elle a tout à apprendre mais elle est déterminée! C'est Jane Goodall, la référence pour les chimpanzés de Tanzanie, qui va la former.



Au fil des années (18 en tout!), Dian apprend à distinguer les gorilles, s'en approcher, les imiter pour mieux se mêler à eux et se faire accepter. Elle analyse leur langage pour mieux les comprendre. Par la suite, elle contribuera à mieux les faire connaître du grand public, loin des préjugés ("Dans l'opinion, l'image des gorilles change radicalement").

J'ai trouvé que le texte, essentiellement informatif, manquait d'émotion alors que Dian Fossey était une femme passionnée! Deux épisodes m'ont néanmoins touchée: le premier contact (avec Peanuts), et la mort de Digit qui se fait tuer par des braconniers.



La lutte contre le braconnage sera le grand combat de Dian. Mais elle doit aussi faire avec ses problèmes de santé (asthme, pneumonies). Son sentiment d'impuissance la rend malheureuse... et complique ses relations avec ses collègues du centre de recherche, les employés du parc naturel, les hommes politiques locaux ("Elle s'intéresse plus à la survie des gorilles qu'au bien-être des humains".

Dian Fossey aura une fin tragique mais "l'impact de son travail a été considérable". L'organisation qui porte son nom est toujours très active. En effet, plus de trente ans après sa mort, la situation des grands singes ne s'est pas améliorée...
Lien : https://www.takalirsa.fr/l-i..
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L'incroyable destin de Dian Fossey, une vie..

Une collection qui a l'avantage de présenter de manière simple et rapide la vie d'une personnalité qui a eu une vie particulière.

L'histoire de Diane Fossey est étonnante et intéressante. L'auteur montre ses qualités mais aussi ses défauts et son incroyable engagement.
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Kiwi Grizzly

De prime abord, on l'aime bien cet album (je parle de votre obligé à binocles).



Les illustrations séduisent et assez rapidement, amusent.



La petite Kiwi est invitée à un anniversaire déguisé et avec deux coussins pour grossir les jambes, les restes brun d'un costume en moumoute et une assiette en carton en guise de masque, hop hop!, voici notre grizzly de l'histoire.







Mais du costume fait maison par la suite, il ne restera rien.



Sur le chemin pour allez chez Zach en passant par la forêt, c'est finalement un véritable ours que nous voyons.



Magie de l'imaginaire.







Mais pas un redoutable, non, c'est Kiwi, rappelez-vous.



Et la perspective de passer par la forêt pour gagner du temps ne l'enthousiasme guère.



C'est même tout le contraire et le décalage en sera amusant (si l'on peut dire, pauvre Kiwi, elle est verte de peur. Pardonnez ce jeu de mots, il était tentant).



Tandis que nos yeux se noient agréablement dans une représentation végétale aux nuances délicatement délavées, au charme esthétique naïf presque proche d'un Douanier Rousseau peintre, notre grizzli tremble comme une feuille comme dans une forêt noire et se donne la frousse toute seule.







Mais qui diable voit-elle arriver?



Un renard, une autre bête sauvage?



Non, non, un c'est un jeune garçon.



Mais lui ne semble pas impressionné de croiser un grizzli en pleine forêt (nous pouvons nous demander si il ne la voit pas comme nous devrions la voir véritablement).



Mais celui-ci agira étrangement, en parfait opposé de notre Kiwi et grognera en bête sauvage.



Et il ne sera pas seul.







Nous rirons encore plus à partir de là car tout sera bouleversé et d'autres choses clocheront sérieusement dans cet après-midi.



C'est une aventure totalement farfelue et presque onirique où ne distinguons pas les limites de la réalité et de la fantaisie.



On s'amuse, on chante, on danse, c'est un anniversaire.



E puis, on rêve à la fin à poings fermés de cette folle journée.



Très chouette.
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Naya ou la messagère de la nuit

Plus qu'une messagère, Naya est une magicienne ! A l'école du vieux Yacouba, sculpteur des vies de la tribu, elle apprend l'art de créer des figurines en terre, représentations de tous les villageois, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs joies et leurs peines, en paix ou abattus par la guerre. Et la nuit, elle souffle à l'oreille des dormeurs des paroles de rêves et de révolte, d'évasion et de résistance. Cette belle jeune femme est forte, rapide et rusée. En courant à vitesse de guépard, elle fait le lien entre le vieux Yacouba, retiré en haut de sa montagne, guetteur et observateur, et le village assoupi dans une paix bien fragile. En sculptant, elle fait le lien entre le réel et l'imaginaire, le symbolique et le concret. En murmurant à l'oreille des dormeurs, elle fait le lien entre l'onirique et le quotidien … Ce faisant, elle est celle qui transcende le quotidien et sauve le village par la force de l'intelligence et de la ruse, toute jeune fille à la tête des villageois face aux guerriers esclavagistes.

Mais si nous sommes clairement en Afrique (tous les indices visuels vont dans ce sens), nous ne sommes dans aucun pays, aucune époque. Nous sommes dans un conte, une allégorie, et le personnage de Naya est apparenté à bien des héroïnes, bien des résistantes. Et l'illustration entretient la même dualité : les personnages et animaux figurent bien l'Afrique, mais les couleurs très pop, la quasi absence de décors (hormis animaux et végétaux) et le fait de ne pas recourir à des traditions graphiques et esthétiques africaines placent le récit dans une dimension universelle et donnent au personnage de Naya des allures d'héroïne très moderne.

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Brune - Dys niv 4

Résumé : Gabriel est bien embêté, car le directeur de l’école l’accuse d’avoir cassé la verrière du gymnase, et l’exclut trois jours de l’école, alors que Gabriel n’a rien fait. Il décide alors de mener l’enquête pour retrouver le vrai coupable.



Mon avis : J’ai acheté ce livre à destination des élèves dyslexiques, le champ éditorial étant pour le moment assez restreint dans ce domaine, surtout au niveau du collège.



D’autres éditeurs comme Rageot et sa collection Flash fiction commencent à s‘y mettre aussi.



L’éditeur a porté attention à la typographie, à l’espacement des lettres, des mots et des lignes, et a choisi une couleur de fond blanc cassé, qui aide l’œil des dyslexiques à mieux se repérer. Ici le graphème « br » est mis en avant.



L’histoire est simple, mêlant réalité et un peu de science-fiction, est courte, et est suivie d’un petit quiz de lecture. L’ensemble de la lecture est agréable. Il reste à l’éditeur à étoffer les titres de sa collection !
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Les chansons de Lalie Frisson

Lalie, une petite fille qui paraît très solitaire, seule dans l'appartement, dompte ses peurs imaginaires en inventant des chansons. Ses peurs ne sont-elles pas dues surtout au grand bouleversement de sa vie, l'arrivée d'un petit frère ?



Un album qui peut avoir un "pouvoir" bénéfique chez les jeunes enfants craintifs face à toute nouveauté, et doté d'une imagination parfois débordante.

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Racontars de minuit

On garde le même thème : les cauchemars, le monde de la nuit mais on change la forme. Si les illustrations offertes par l’album précédent restaient assez simples car dédiées à un public très jeune, celles ici réalisées par Claire de Gastold sont de véritables œuvres d’art !

D’ailleurs, ce sont elles qui sont mises en avant ici car ce sont des œuvres de l’illustratrice que tout part. En effet, ce n’est que lorsque celles-ci sont terminées que l’auteur – Philippe Lechermeier – invente son histoire. Pas toujours évident de trouver un fil conducteur entre toutes les images et l’ensemble peut paraître un peu décousu. Malgré tout, à travers quelques tableaux et portraits, le conteur nous livre l’histoire des personnages, des anecdotes, des racontars du soir… vampire, duchesses et marquises sans tête, môme aux fantômes, monstre des profondeurs et autres créatures rampantes… tout est là pour faire frissonner, mais surtout, pour amuser !

Le texte s’égraine comme une chanson avec ses couplets, son refrain et ses rimes, les monstres de la nuit ne sont pas si sombres que ça et se parent de mille couleurs pour aller faire la fête et danser le « squelette rock » !

Je n’ai pas été complètement embarquée par cette histoire qui, je me répète, peut sembler un peu décousue (mais encore une fois, je me doute bien qu’il est difficile de construire une trame d’après des images) ; en revanche, je suis béate d’admiration devant les illustrations, véritables tableaux souvent en pleine page. L’album est un grand format, autant vous dire qu’on en prend plein les yeux ! Bien sûr, les couleurs dominantes sont sombres (l’histoire se situe la nuit) mais, comme nous l’explique l’illustratrice dans les dernières pages, elle ne travaille pas un noir brut mais un noir mélangé au bleu ou au rouge, ce qui offre des teintes plus chaudes. Ainsi, le ciel étoilé accompagné de sa lune pleine, dans les deux premières pages, reste le tableau le plus marquant à mon goût.

Je suis sous le charme du travail de Claire de Gastold et compte bien découvrir les autres albums sur lesquels elle a pu intervenir !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Une maison pour Marvin

Le sujet: c'est l'opération fond de soutien pour trouver un foyer à ce brave chien dont la petite Mona saura qu'il se nomme Marvin.

Ca ne sera pas le chien bleu de Brigitte Smadja mais le chien jaune de Claire de Gastold.

Pauvre animal, abandonné dans la rue, sans toit ni amour.



Mona, une petite fille qui revient de l'école, le prendra en affection et tentera de lui trouver un foyer et des gens pour l'aimer.

Mais la mission ne sera pas forcément simple, étant donné la taille énorme de notre toutou jaune canari. Il faudra de la place pour l'accueillir, beaucoup de place.

Il lui faudra de l'attention, aussi et nombre d'adultes seront trop occupés pour pouvoir prendre soin d'un Marvin, hélas.

Ca sera une vraie chance de l'avoir mais Mona, en tous cas, ne pourra pas le garder.

Alors?



La pincée farfelue de l'aventure ne s'arrêtera pas à la taille démesurée de notre canin à poil de soleil, vous verrez, il aura beaucoup d'autres qualités que les autres chiens n'ont pas.

C'est aussi un aspect de l'album que l'on apprécie, il fait malgré le tout le tour du problème pour le cas d'un chien abandonné à loger ou adopter.

Nous irons même jusque dans un terrier de lapin pour voir si l'on peut lui éviter de passer la nuit dehors.

Nous ne serons pas très éloigné de la narration BD avec l'aventure de Marvin, nous sauterons du regard case par case comme à la marelle.

Le graphisme de Claire de Gastold n'est pas sans rappeler la patte graphique d'Anaïs Vaugelade.

On aime.
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Au titre et à la couverture on sait où vont nous emmener les auteurs.

Cette BD pour ado, mais pas que, regorge de beaucoup de sujet de société, d'actualité.

Les protagonistes, des jeunes lycéens : Aîsa, Fodé, Maël, Kim, Kylian, Julie, Eva, Matthieu, Arno, Vanessa.... nous content leurs journées au lycée, leurs vies d'adolescents.

Ce qui m'a énormément plu, ce sont les sujets abordés, simplement : le harcèlement, le voyeurisme, la diffusion sur les réseaux sociaux, les relations familiales, les relations entre ados, l'écologie, les relations amoureuses de tout genre, la défense de l'environnement, le végétarisme, l'envie de faire bouger les choses, avec leurs petits moyens.

Le coup de crayon est simple, les textes percutant.

11407 vues est une BD qui peut permettre d'ouvrir la parole, d'ouvrir le débat sur la société actuelle.
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