Danielle Darrieux a manifestement atteint sa taille définitive dans Panurge (1932- 15 ans ) et les robes de Paul Poiret mettent en valeur sa silhouette qui correspond parfaitement aux canons contemporains en vigueur : minceur idéale, corps élancé, sportif et souple, point trop de hanches ni de poitrine, la taille fine et bien prise, les bras fuselés, les épaules douces. L’écrivaine Colette épingle avec humour cette silhouette à la mode de l’entre-deux-guerres par ces mots « Ni gorge, ni croupe (la chasseresse de 1925) s’affirme héronnière et cependant dotée d’un buste interminable » (…) Enfin, l’été, sur la plage, les femmes selon l’écrivaine « sont tenues de montrer patte hâlée, fesse plate, et pas plus de hanche qu’une bouteille à vin du Rhin ».