Citations de Clare Mackintosh (264)
- Qu'est - ce que c'est comme chien ? dis-je .
- Un moite - moite.
- Un moite -moite ?
[...] - Vous savez : moitié ci, moitié ça .
Tu as ce truc greffé à la main. Voilà le problème avec les smartphones : autant se balader avec son bureau dans sa poche.
Vous ne serez pas surpris d'apprendre que ce n'est pas le grand amour entre la police britannique et les îles Caïmans : inutile d'espérer qu'ils nous livrent des informations.
Je lui savais gré d'être intervenu. Je m'étais aperçue avec effroi qu'un pas nous sépare tous de l'impensable.
"Je n'allais pas sauter" lui avais-je dit, mais franchement, je n'en étais pas persuadée. (P.74)
Elle me dévisage, son regard sombre soutenant le mien si longtemps qu’elle me donne l’impression de connaître tous mes secrets.
La vie avec Sophia, c’est un peu comme marcher sur de la glace : on ne sait jamais quand elle va se lézarder. On est à la merci des émotions d’une gamine de cinq ans
Elle a un sourire malicieux : c’est le genre de grand-mère qui file à ses petits-enfants un rab de chocolats pendant que maman regarde ailleurs.
Felicia enlace sa sœur, mais Léo croit voir un éclair de colère passer dans ses yeux avant que le visage des jumelles ne se perde dans leur étreinte.
Ce n'est peut-être rien, pense Léo. Quand un être cher est retrouvé mort la famille rechigne toujours à admettre qu'il s'est produit une dispute aussi triviale soit-elle - surtout si elle est triviale . Le défunt est systématiquement "un époux ou un parent aimant" ; leurs relations ne sont jamais entachées par des brouilles mesquines . Tant de victimes capables de "tout illuminer autour d'elles " avant de s'éteindre brutalement , c'est un miracle que le réseau électrique national ne fasse pas faillite .
La voiture surgit de nulle part. Un grincement de freins humides, le bruit sourd d’un garçon de cinq ans qui percute le pare-brise et tourne sur lui-même avant de retomber sur la route. Elle se précipite devant la voiture toujours en mouvement, puis glisse et tombe lourdement sur les mains, le choc lui coupe le souffle.
Tout s’est passé en un clin d’œil.
Elle s’accroupit à côté de lui, cherchant désespérément un pouls. Son haleine forme un nuage blanc solitaire dans l’air. Elle voit une ombre s’étendre sous la tête de l’enfant et entend son propre gémissement comme s’il provenait de quelqu’un d’autre. Elle lève les yeux vers le pare-brise flou, dont les essuie-glaces balaient la pluie dans la nuit qui s’épaissit, et crie au conducteur invisible de lui venir en aide.
Nous dirigeons notre propre orchestre et pouvons décider qui en fait partie.
_Je voulais juste t'empêcher de remuer le passé. Je savais que si tu découvrais la vérité, elle s'en prendrait à toi aussi et ...
Je me sens comme anesthésiée. Comment faire correspondre cette version de mon père avec l'homme que je croyais connaître?
"Tu ne sais pas de quoi il est capable, Anna, dit ma mère. Ni à quel point j'avais peur. Ton père est mort pour rembourser ses dettes. Moi, je suis morte pour lui échapper.
Kirwood avait une photo de ma fille sur lui. Je ne suis pas responsable de sa mort, je n'ai rien fait, mais vu de l'extérieur, pourrais-je avoir l'air suspect?
Il est trop tard maintenant. Trop tard pour faire taire la voix dans ma tête qui m'avertit de ne pas prendre ce vol.
J'avais besoin qu'ils se sentent concernés. J'avais besoin que les politiciens du monde entier réagissent et se disent : "Il faut faire quelque chose pour freiner le réchauffement climatique." J'avais besoin qu'ils disent : "D'autres personnes mourront si nous ne changeons pas radicalement notre approche." La mort de la planète aurait dû suffire, mais j'avais compris depuis longtemps qu'elle ne suffisait pas.
Un terroriste ne fait pas exploser un bâtiment vide, un magasin au rideau baissé, une usine fermée. Un homme armé ne mitraille pas une école le week-end, une galerie commerciale au petit matin. Ce sont les gens, pas les bâtiments qui les abritent, qui gagnent le cœur du public, il faut donc les choisir avec soin.
Vous me trouvez morbide. Excusez-moi. C’est la malédiction du metteur en scène, hélas. Toujours en train d’imaginer ce qu’une scène pourrait donner, et, à vrai dire, celle-ci serait vraiment extraordinaire.
Du sable humide crisse sous mon mon poids et je reprends mon souffle, m’ attendant à avoir mal quelque part. Mais je n’ ai rien. Je me demande un bref instant si je suis immunisée contre la douleur physique : si le corps humain est conçu pour gérer à la fois la souffrance physique et morale.
Ce qui doit arriver arrive. Envers et contre tout.
On ne peut avoir du chagrin à moins d'avoir d'abord aimé, et aujourd'hui, mon cœur déborde de ces deux sentiments. Pour mon fils, mon mari, mon couple.
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