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Citations de Clare Mackintosh (264)


- Tu savais, dis-je dans un murmure, consciente qu’il est parfaitement irrationnel de lui parler à haute voix et pourtant incapable de me retenir une seconde de plus. Tu savais à quel point c’est douloureux, et tu l’as fait quand même.

J’aurais dû écouter Mark et faire des projets aujourd’hui. Prévoir une distraction. J’aurais pu appeler Laura. Aller déjeuner. Faire les magasins. N’importe quoi pourvu qu’il ne soit pas question de bouder à la maison, de ressasser, d’être obnubilée par l’anniversaire de la mort de maman. Pourquoi faudrait-il que cela soit plus pénible aujourd’hui que n’importe quel autre jour ? Il n’y a aucune raison logique. Ma mère n’est pas plus morte qu’elle ne l’était hier ou qu’elle le sera demain.

Et pourtant.
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Mes parents sont morts à sept mois d’intervalle, mais vu que leurs décès étaient liés, les résultats de l’enquête judiciaire ont été rendus publics au cours de la même semaine. J’ai beaucoup appris pendant ces deux journées, excepté ce qui comptait vraiment.

Pourquoi ils ont sauté. À supposer qu’ils l’aient fait.

Les preuves sont incontestables. Sauf que mes parents n’étaient ni suicidaires, ni déprimés, ni angoissés, ni effrayés. Vraiment pas du genre à renoncer à vivre.

- Les troubles psychologiques ne sautent pas toujours aux yeux, me répond Mark quand je soulève le problème, sa voix ne dénotant pas la moindre impatience que je remette encore une fois le sujet sur le tapis. Les gens les plus capables, les plus optimistes peuvent souffrir de dépression.

Au cours de l’année qui vient de s’écouler, j’ai appris à garder mes théories pour moi ; à ne pas exprimer le cynisme que dissimule mon chagrin. Personne d’autre ne doute. Personne d’autre n’éprouve de malaise.
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Je me sentais responsable de Sandra, cela dit. J'étais la seule personne à qui elle avait confié que son mari la maltraitait : comment aurais-je pu refuser de l'aide ? Elle manquait cruellement de confiance en elle, mais sous cette fragilité, je voyais une femme attentionnée, pleine de compassion, préoccupée par l'environnement. Je voyais une femme qui avait touché le fond. Une femme paralysée par son manque d’assurance, reconnaissante pour le moindre compliment. Une femme tellement habituée à ce que les pensées d'un autre soient substituées aux siennes que je pouvais la modeler pour qu'elle corresponde exactement à mes besoins.
J'ai vu là une opportunité.
A chaque berger son troupeau.
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J'avais donc repris le travail, ce qui avait fait du bien à tout le monde. A Adam parce qu'il n'avait plus à s'inquiéter pour l'argent ; à Sophia qui entamait le lent processus consistant à comprendre que je reviendrais toujours la retrouver ; et à moi parce que élever Sophia était difficile, très difficile, et que j'avais besoin de m'échapper. J'avais besoin de cette pause, mais, plus important encore, j'avais besoin qu'elle me manque ; ce manque me rappelait combien je l'aimais.
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Je rêve de pouvoir me rendre à mon travail à pied, même si c'est un voeu pieux : les seuls emplois dignes d'être acceptés se trouvent en zone une alors que les seuls loyers accessibles sont en zone quatre.
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Ma fille est magnifique, douée, c'est une excellente actrice, mais c'est une fille de dix-neuf ans qui sort du lycée de Peckham et elle a à peu près autant de chance de percer que moi de gagner au loto.
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Tu as ce truc greffé à la main. Voilà le problème avec les smartphones : autant se balader avec son bureau dans sa poche.
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Vous ne serez pas surpris d'apprendre que ce n'est pas le grand amour entre la police britannique et les îles Caïmans : inutile d'espérer qu'ils nous livrent des informations.
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Transport of London, responsable des transports en communs londoniens, a lancé une campagne publicitaire sous forme de clip vidéo Intitulée " Signaler pour faire cesser", elle vise à combattre le harcélement sexuel dans le métro. " Vous pouvez signaler tout ce qui vous met mal à l'aise", énonce la vidéo. Je me vois contacter un agent de police, tiens. Pour dire quoi ? Ce type n'arrête pas de me regarder...
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Ce sont tes amis. Ton père, ton frère, ton meilleur ami, ton voisin, ton patron. Les gens que tu vois tous les jours, que tu croises tous les jours dans les transports.
Tu es choquée. Tu crois les connaître mieux que ça.
Tu te trompes.
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J'ai besoin que quelqu'un m'arrête.
J'aimerais que tu sois là.
Mais si tu étais encore là, je n'aurais pas besoin de toi, je suppose. (P. 468)
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Je lui savais gré d'être intervenu. Je m'étais aperçue avec effroi qu'un pas nous sépare tous de l'impensable.
"Je n'allais pas sauter" lui avais-je dit, mais franchement, je n'en étais pas persuadée. (P.74)
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Quand ses orteils rencontrent l'eau entre les galets, ils protestent en
se recroquevillant, gourds avant même qu'elle ait atteint le lac. Bon sang, qu'elle est froide. Les pieds. Les chevilles. Les mollets. Les genoux. Les cuisses. Les cuisses, bon Dieu ! Une grande inspiration, elle souffle et...

Putain putain putain putain putain.
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La Fiona caustique, susceptible, qui le fait rire avec ses bons mots et ses mises en boîte. La Fiona d'hier, ouverte et à vif, dont la souffrance l'a bouleversé. La Fiona d'aujourd'hui, fermée, agressive. Et bien sûr la Fiona du réveillon. La femme téméraire qui se fiche du regard des autres et qui l'a embrassé comme s'ils étaient seuls au monde et s'est blottie dans ss bras quand ils ont fini par s'endormir.
[ Il ] les aime toutes.
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Elen Morgan avait grandi à quarante-huit kilomètres au nord de Cwm Coed et malgré un long mariage et deux enfants scolarisés sur place, beaucoup la considéraient encore comme une étrangère. Dans ce genre d'endroit, il faut quatre générations d'ancêtres au cimetiere avant de pouvoir se réclamer du coin.
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" Ne jamais tremper son porte-plume dans l'encre de l'entreprise" , lui avait recommandé un sergent, un jour.
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Des fibres ? demande-t-elle à Izzy.
- Après une nuit dans le lac ? Allons, agent Morgan, on n'est pas sur Netflix.
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Je n'ai rien contre les Anglais...
- Ravi de l'entendre.
- ...quand ils sont en Angleterre, précise Angharad, dont l'expression est trompeusement neutre. Mais quand une jeune famille du village n'a pas les moyens d'acheter une maison de deux chambres tandis que ça ne dérange pas des Londoniens, de débourser un demi-million de livres pour une résidence secondaire à l'autre bout du lac... Alors là, oui, ils me posent un problème, conclut-elle.
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Jetez un galet dans le lac et vous éclabousserez quelqu'un qui se réjouit de la mort de Rhys Lloyd, (...).
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A vos ordres cheffe, marmonne Fiona, parce que même quand on a trente ans, les mères vous donnent toujours l'impression d'en avoir treize.
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