Parfois elle l'avait quelques instants pour elle seule. Elle lui racontait des contes de fées et l'entraînait à sa suite dans un monde merveilleux. Tous deux aimaient à parler de l'existence mystérieuse des lutins, des nains barbus et des gnomes qui habitent au fond des bois. De tels moments étaient rares et, avec les années, le devinrent de plus en plus.
Bien qu'elle fût attachée à son fils, l'impératrice acceptait cette séparation avec fatalisme. "Toutes les vies sont isolées, pensait-elle, et les nôtres plus que celles des autres."