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Citations de Claude Aziza (20)


" Je n'aime pas le péplum, mais plus peut-être que pour tout autre genre, il recèle des trésors qui demandent de la part des spectateurs une attention et une recherche qui ne doivent plus étouffer les puérils ricanements des pédants des collèges ni les ridicules pudeurs des esthètes de l'art"
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L'ensemble donne de la science-fiction une image tantôt classique, tantôt inattendue. On y trouvera de grands auteurs de littérature générale, comme Huxley, Boulle ou Barjavel, et - à l'opposé - des romans pour la jeunesse qui rappelleront les affinités anciennes du genre avec le public adolescent....
[...]
Les fiches forment le corps du volume. Nous y avons ajouté une introduction théorique et historique, une chronologie, des listes de films à voir, de bandes-dessinées à lire et d'ouvrages pour la jeunesse à conseiller aux lecteurs débutants ; enfin un index des concepts les plus utilisés en science-fiction et une bibliographie arrêtée au 31 décembre 1985 et que nous envisageons de mettre à jour périodiquement.
Ce guide de lecture sera ainsi, nous l'espérons, un instrument d'orientation...
(extrait du volume paru aux éditions "Presses Pocket" en 1986)
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Il n'est pas d'exemple dans la littérature ou l'Histoire où l'on ait confondu, nominalement s'entend, celui qui donne la vie et celui qui la reçoit.
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Monstre: Le mot se rattache à une vieille famille indo-européenne qui a pour sens "avertir": le monstre est un objet ou un être surnaturel qui "fait connaître", montre la volonté des dieux; imprévu, donc, il ne vaut que pour rappeler les limites de l'habituel, qu'il déborde ou qu'il ne remplit pas.(.....)
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REQUIEM

Rome vient de subir l'assaut d'Alaric. Son préfet, Rutilius Namatianus, la quitte pour s'occuper de ses domaines gaulois ravagés par les invasions barbares. Dans un long pème, "Sur son retour", il raconte son voyage. Dans un magnifique et pathétique déni de réalité, il chante la splendeur de Rome. Avec ce dernier poète païen, c'est un adieu à un monde disparu. Comme si Rome n'avait que son passé pour histoire. Une cité figée dans sa gangue de souvenirs.

174. Écoute, ô reine si belle d'un monde qui t'appartient, ô Rome, admise parmi les astres du ciel ! Écoute, mère des hommes, mère des dieux, nous sommes proches du ciel grâce à tes temples. C'est toi que je chante, que toujours, aussi longtemps que le permettront les destins, je chanterai ; personne ne peut être sain et sauf et perdre ton souvenir. Un criminel oubli aura plus vite fait d'ensevelir le soleil que je ne laisserai s'évanouir de mon cœur ta glorieuse image. C'est que tu étends ta munificence jusqu'où atteignent les rayons du soleil, partout où l'Océan agite le cercle de ses flots. Pour toi roule le char de Phébus lui-même, qui embrasse toutes choses ; chez toi se lèvent, chez toi se couchent ses coursiers. Par ses sables embrasés la Libye n'a pas retardé ta marche ; armée de ses glaces, l'Ourse ne t'a pas repoussée. Aussi loin que le monde vivable s'étend vers les pôles, aussi loin la terre s'est ouverte à ta valeur.

Tu as formé pour des nations différentes une même patrie ; aux peuples sans loi tu as rendu service en régnant sur eux après les avoir conquis. Et, en offrant aux vaincus le partage de tes propres droits, tu as fait une cité de ce qui jadis était l'univers.

Rutilius Namatianus - Sur son retour, v 47-66, trad. Étienne Wolff, Éditons Les Belles Lettres.
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Il est temps maintenant, lectrices et lecteurs, que l'auteur vous prenne par la main et vous guide, tel Dante guidant Virgile, dans la Divine Comédie, dans les méandres de son Pompéi. On voudra bien, ici, au narrateur de quitter le sérieux de l'objectivité pour les affects de la subjectivité.
(Citation 9)
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Le volcan est par nature celui qui détruit (Pompéi) mais aussi qui conserve (toujours Pompéi)
(Citation 8)
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Ils furent nombreux, depuis la fin du XVIIIe siècle, à partir pour le Campanie. D'abord à Herculanum, ensuite à Pompéi. Les énumérer tous serait fastidieux et - on le craint bien - sans trop d'intérêt pour le voyageur d'aujourd'hui. On préfère ici en privilégier quelques-uns. Qui, en dehors de la fiction, que nous avons déjà rencontrée, on raconté et décrit"leur" Pompéi. Qu'importe s'ils furent lyriques ou froids, prolifiques ou secs, passionnés ou indifférent. C'est par leur yeux qu'on verra Pompé. Quitte à confronter ensuite ce qu'ils ont vu et ce qu'on peut voir maintenant.
(Citation 7)
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Nous quittons Pompéi. Mais rassurez-vous, ce ne sera que pour une journée. Il est temps de partir pour Naples et pour découvrir les trésors qui ont échappé aux outrages du temps et à la rapacité des pilleurs. Bien sûr, il aurait mieux valu laisser tout en place.
(Citation 6)
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Les ruines de Pompéi enfantèrent des chimères ? Certes. Mais nous-mêmes ne sommes nous pas, comme Octavien ou Norbert (héros du Gradiva de Wilhelm Jensen), les enfants de ces chimères ? Ne sont-elles pas restées vivantes en nous, tout au long de notre vie ? A notre bras ou dans notre cœur ...
(Citation 5)
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Il faut donc y faire cette quatrième promenade à l'heure de la sieste d'été, par un frais matin de printemps, par un beau soir d'automne, un jour de neige, un jour de brume, une nuit étoilée.
Avec, cette fois-ci, Dumas pour guide, lui, l'amoureux de Rome et de Pompéi.
(Citation 4)
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"En fait, il y a de bons et de mauvais films, dans le péplum comme ailleurs. Peut être plus qu'ailleurs, le temps et la distance annulant souvent l'esprit critique. Mais ce n'est pas important: aller voir un péplum, c'est prendre un risque: confronter ses souvenirs scolaires, ses lectures d'enfants, ses rêves d'adolescents, aux représentations qu' en donne-selon les époques-les films à l'antique."
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Relire l'histoire romaine, à partir de ses premières sources, redevenues tout à coup très lisibles et savantes, telle est la proposition de cet ouvrage. Une excellente introduction érudite à Rome, parfois un peu morbide (on s'intéresse beaucoup aux derniers instants des empereurs morts), toujours passionnante...
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Voilà, vous êtes au cœur de la cité des femmes. Vous êtes partis avec deux reines, vous avez continué avec une impératrice, vous repartez en compagnie de trois déesses. Entre-temps vous aurez fait la connaissance d'une aventurière aux mœurs libres, d'une femme d'affaires avisé, d'une tenancière accueillante, de filles de joies et de femmes de peine.
Elles vécurent toutes ou presque sous le signe de l'amour, sous celui de Vénus la blonde comme chantait Offenbach, la Vénus des trottoirs, la Vénus des boudoirs, la Vénus des alarmes et la Vénus des larmes, la Vénus des passions, immuable, éternelle.
Dans toutes les contrées et dans tous les pays. Mais, ici, cher lecteur, c'est celle de Pompéi. Vous la trouverez à tous les coins de rue.
(Citation 3)
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On mesure pleinement l'importance d'Edward George Bulwer-Lytton et de ses derniers jours de Pompéi, roman fondateur qui non seulement à bravé victorieusement les outrages du temps, mais qui aujourd'hui, joint à ses qualités romanesques les vertus d'un manuel d'archéologie !
Paradoxe qui s'explique par une triste constatation : bien des lieux que le romancier a vus et décrits sont aujourd'hui invisibles, de nouveau ensevelis ou irrémédiablement détruits. Preuve que la fiction romanesque peut devenir témoignage archéologique.
Belle victoire posthume pour ce jeune rêveur solitaire et mélancolique.
(Citation 2)
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Pompéi et les deux Pline : des noms que la postérité a associés à jamais !
Deux noms emblématiques qui nous ouvrent Pompéi, une ville qui, en cette année 79, avait déjà un riche passé.
(Citation 1)
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Un "loup" civilisé: le chien (K.Lorenz)

Pour l'essentiel, le chien, qui joue comme le loup un rôle de psychopompe, est un animal lié aux représentations de la mort et du monde infernal; sa valorisation consécutive à son utilité de gardien (J.De Pesquidoux, Chez nous) , à sa compétence de chasseur (L.Pergaud, Le Roman de Miraut; M.Genevoix, La Dernière harde, etc...) et à sa légendaire fidélité (Odyssée, XVII), n'est que la contrepartie positive des phobies qu'il inspire à l'égal du loup.Ainsi, pour la tradition coranique, encore très vivace aujourd'hui dans le monde islamique, les djinns, génies malfaisants, prennent la forme de chiens noirs (Coran, XVIII) et le nom même de chien est associé à des injures violentes.(....)
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Prude : voir Hypocrite
Puceau(elle) : voir Ingénu, saint
Pygmalion : voir Mari
Pylade: voir Confident
Quasimodo: voir Bouffon, Monstre
Quichotte: voir Antihéros, bâtard, chevalier, fou, innocent, solitaire, voyageur
Raskolnikov: voir Etudiant, voleur
Rastignac: voir Ambitieux, antihéros, aventurier, bâtard, étudiant, homosexuel, joueur, ministre
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J'ai bien conscience du flou temporel qui entoure ma réponse.
Mais est-il si important que cela ? L'Antiquité du cinéma est d'abord une Antiquité rêvée et quand vous rêvez vous avez besoin d'une boîte noire chronologique à votre réveil, vous ?
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L'histoire de l'Antiquité, plus que celle de toute autre période, n'est, au fond, qu'une sorte de gigantesque mosaïque dont les pièces success es sont placées ou déplacées au fil des siècles. Des pans entiers en sont lacunaires, d'autres, au contraire, reconstituent un tableau cohérent - mais toujours incomplet - du monde dont on tente de déchiffrer l'image. Reflet toujours trouble, souvent incertain, parfois brouillé, à la fois par le manque de données et par les ignorances, les préjugés, les passions du siècle qui les analyse. L'historien, tant bien que mal, tente d'y mettre un ordre logique, fait de connaissances assurées, d'hypothèses raisonnables et - rarement - de reconstitutions hasardeuses.
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