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3.99/5 (sur 284 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Maroc , 1946
Biographie :

Claude Clément est une auteure de livres pour la jeunesse.

Née dans l'Atlas marocain, en pays berbère, entre Marrakech et Ouarzazate, où elle a vécu une enfance aussi émerveillée que solitaire, Claude Clément a passé ensuite quelques années près de Montpellier, avant qu'une majeure partie de son existence ne s'écoule à Paris.

Elle réside à présent dans un petit village de l'Aveyron. Mère de trois enfants, aujourd'hui adultes et également artistes, elle collabore parfois, pour la réalisation de livres/CD, - sur lesquels elle "dit" ses adaptations de contes traditionnels - , avec son fils Vincent Clément, compositeur, qui poursuit par ailleurs sa propre carrière.

Titulaire d'une licence en Droit, dont elle ne s'est jamais servie, elle a bifurqué vers l'étude de langues slaves telles que le Tchèque (à Langues-O) et le Slovaque (à l'université de Bratislava), ce qui l'a amenée à être sélectionnée et à collaborer librement au Séminaire de Littérature d'Europe Centrale de Milan Kundera. Avant de se consacrer entièrement à ses propres écrits, elle a traduit et adapté un certain nombre de livres de contes.
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Découvrez "Baba Yaga", l'adaptation du célèbre conte russe, par Claude Clément et Paul Echegoyen (http://paulechegoyen.blogspot.com), aux éditions Seuil Jeunesse. Il était une fois une petite fille nommée Vassilissa que sa marâtre détestait. Un jour, pour se débarrasser d'elle, celle-ci l'envoya chercher du fil et une aiguille chez la terrible Baba Yaga. Tantôt pressant le pas, tantôt très lentement, Vassilissa marcha longtemps... Quand enfin elle parvint au fond de la forêt, elle découvrit l'isba de la sorcière, entourée d'une barrière faite d'ossements humains et de crânes aux yeux flamboyants... Disponible en librairie. Réalisation : Laurent Harduin http://www.laurentharduin.fr/

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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
"Savez-vous comment je l'ai appris ? J'ai séjourné dans ce village, au cœur de l'immense Russie. Et ce sont eux qui m'ont tout dit. Ils m'ont même invitée à dîner ! Nous avons bavardé, plaisanter, bien ri et surtout bien mangé jusqu'à ce que nous n'ayons plus faim, le cœur content et le ventre plein.
Et de ce conte c'est la fin."
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Pourtant, les membres de sa famille n'apprécient pas le talent de Big Mama.
Maman-Loretta affirme d'un ton sévère :
- Quand tu souffles dans ton instrument, ton visage est aussi rond qu'un ballon !
Un jour, tu t'envoleras dans les airs...
Tonton Malabard lance souvent d'un ton rigolard :
- Souffler ne fait pas maigrir ! Mange plutôt des Épinards ...
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Alors Süleyman désigna, près d'un lopin de sable blanc planté de vigne
et de poiriers, quelques rangées de peupliers.
- T'arrive-t-il de songer à l'arbre qu'on a mis en terre au lendemain de
ta naissance ? Il est si mince, si fragile... Vois donc celui de ton grand-père,
au tronc noueux et torsadé. Regarde ! Il semble déjà creux, comme si la mort
le rongeait. Mais son feuillage bruisse encore et ses racines sont solides !
Le peuplier de ta grand-mère résiste encore à son absence.
Ceux de tes parents se balancent comme à la danse
des moissons. Ceux de tes sœurs ont des langueurs
et des grâces de jeunes filles... Voici le tien.
Voici le mien. On dirait qu'ils sont là,
dressés, l'un près de l'autre pour n'être
jamais séparés. Pars, si tu veux...
Je t'attendrai toute la nuit
à l'intérieur du pigeonnier.
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Il partit alors dans une course effrénée, craignant de voir chaque fois un peu plus les hommes gagner du terrain. Ils l’avaient repéré maintenant, c’était sûr ! Ils le suivaient sans relâche.

Soudain, dans sa fuite, le loup emprunta un sentier sur lequel s’avançait un pauvre paysan.
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Varsovien de naissance, Polonais de cœur et, par le talent, citoyen du monde.
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Quand il rentra à la maison, il trouva sa mère très fatiguée.
Toute la journée, elle avait nettoyé des vêtements tâchés,
les avait fait sécher, les avait repassés...
Quand son fils lui raconta que le sculpteur de rêves
avait donné forme à ses envies, elle se mit en colère
contre cet homme un peu étrange, certainement pas un vrai artiste.
Bref, en tout cas, un inutile qui tournait la tête à son fils.
L'enfant lui demanda :
- Maman, dis-moi : quel est ton rêve, à toi ?
Mais elle ne lui répondit pas.
Secrètement, elle pensait que, dès qu'elle en aurait le temps,
elle porterait plainte contre cet inconnu, ses idées saugrenues,
ses inventions biscornues, ses songes fous, bien trop têtus
et qu'on le jetterait sûrement hors de la ville, sans ménagement.
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Soudain, un loup gris bondit à sa rencontre. Le tsarévitch n’eut même pas le temps de dégainer son glaive, que le loup égorgeait son cheval et disparaissait dans les fourrés. Que faire sans cheval? Ivan-tsarévitch poursuivit sa route à pied, mais au bout de trois jours il n’en pouvait plus de faim et de fatigue. Accablé, il s’était laissé tomber sur une souche quand un grand loup gris sortit des bois :

– Te voilà bien triste, Ivan-tsarévitch, – dit le loup.- Pourquoi as-tu les mains lasses, la tête basse, l’échiné courbée ?

– Comment ne pas me désoler ? Que ferai-je sans mon cheval ?

– C’est toi qui as choisi ce chemin, de quoi te plains-tu? Mais j’ai pitié de toi. Dis-moi où tu vas, ce que tu cherches ?
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Peu à peu, avec une bonne dose de patience,
quelques mesures de persévérance,
plusieurs pincées d'obstination et un long zeste d'espérance,
le vœu de chacun put devenir réalité.
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Baba-Yaga poussa la jeune fille dehors, mais avant de refermer le portail, elle prit un crâne aux yeux ardents, le mit au bout d’un bâton qu’elle fourra dans la main de Vassilissa :

– Voilà du feu pour les filles de ta marâtre, prends-le ! Après tout, c’est pour ça qu’elles t’avaient envoyée chez moi.

Vassilissa partit en courant dans la forêt. Les yeux du crâne éclairaient son chemin et ne s’éteignirent qu’à l’aube.
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Vassilissa colla son oreille droite contre la terre...Et elle entendit approcher la sorcière.Vite! Elle jeta le torchon qui se transforma en rivière!
Bavant de rage, Baba Yaga fut bien forcée de s'arrêter.
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