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Critiques de Claude Clément (105)
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Les contes des coeurs perdus : Le voleur de..

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Le voleur de souhaits, découverte grâce aux éditions Delcourt, que je remercie.

Chaque éternuement d'autrui est pour Félix une occasion de prouver son originalité.

Alors que toute personne bien élevée est censée accompagner l'éternuement de quelqu'un d'un « à vos souhaits » bien à propos, Félix, lui, modifie la formule à son profit par un subtil « à MES souhaits ».

Et pour peu qu'il en soit remercié, il s'approprie le souhait en le capturant dans un de ses innombrables bocaux.

Mais un jour, une rencontre va changer sa vie..

Le voleur de souhaits fait partie de la série "Les contes des cœurs perdus". Il peut être lu indépendamment des autres tomes. J'ai adoré Merlin, de cette collection, et j'ai été tout autant charmée par ce tome ci, pourtant très différent.

Le voleurs de souhaits, c'est Félix. Un jeune homme qui s'approprie les souhaits des autres quand ils répondent à son "à MES souhaits." Il collectionne les souhaits des autres dans des petits récipients. Il passe son temps à faire ceci et en a des centaines.

Une rencontre va faire basculer sa vie quand il va se rendre compte.. Non mais en fait je n'ai pas envie de vous le dire ;) Pour le savoir il faudra lire la bd lol

J'ai adoré les illustrations, que je trouve magnifiques. Quand aux textes ils sont pertinents.

L'histoire est originale, tout comme la chute qui est à la fois simple, bien trouvée et touchante.

Le voleur de souhaits est un très bel ouvrage, là encore c'est une très bonne idée de cadeau.

Ma note : cinq étoiles



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Baba Yaga

Le célèbre conte de Baba Yaga revisité par Claude Clément et illustré par Paul Echegoyen vous permettra de découvrir ou redécouvrir cette méchante sorcière et son horrible sœur ainsi que la gentille et maligne Vassilissa qui fera tout pour leur échapper. Les illustrations foisonnent de détails cachés à découvrir.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Baba Yaga

Qui ne connait la célèbre figure de la mythologie slave, la cruelle sorcière Baba yaga? Claude Clément, auteur de livres jeunesse, conteuse aveyronnaise, revisite ce conte folklorique russe et l'interprète à sa façon dans cet album très grand format.

De nombreux éléments évoquent les contes de fées. Une fillette orpheline de mère maltraitée Vassilissa qui ressemble un peu à Cendrillon, une vilaine marâtre voulant se débarrasser d'elle, on pense à la méchante reine de Blanche Neige, une ogresse affamée comme celle d'Hans et Gretel, une gentille marraine qui aide et conseille comme celle de la Belle au bois dormant, une poupée qui parle pour donner une touche magique.

Fort bien écrit (Claude Clément anime par ailleurs des ateliers d'écriture scolaires), émaillé de dialogues qui le rendent vivant ce conte symbolique parle du bien et du mal qui, de tous temps se combattent.Indiqué pour des 6-7 ans, il a une certaine résonance dans l'inconscient de l'enfant car il répond aux angoisses éprouvées par les tout petits (peur de l'abandon, peur de ne pas être aimé, ambivalence par rapport à la figure maternelle). L'identification à la jeune héroïne débrouillarde et habile Vassilissa permet au jeune lecteur de grandir.

Les illustrations du graphiste Paul Echegoyen, en parfaite adéquation avec le texte, sont inspirées des motifs des broderies traditionnelles russes et les personnages d'insectes ou de poupées russes aux joues rondes comme la petite Vassilissa. Les peintures en acryliques à tonalité rouge sont mises en valeur dans ce grand format aux doubles pages.

Baba Yaga est un magnifique conte initiatique, idéal pour un cadeau de Noël car intemporel.

Un grand merci aux éditions Seuil jeunesse qui me l'ont adressé,j'aurai le plaisir de le chroniquer très bientôt sur RCF Méditerranée à l'occasion des fêtes.
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Le luthier de Venise

Ce livre, qui m'a été offert par une de mes plus proches amies, qui en avait également acheté un exemplaire pour ses enfants, est une merveille de poésie et d'élégance. Moi qui ne suis pas une visuelle, j'ai été séduite par les illustrations raffinées, aux couleurs douces, sepia, associant l'histoire d'un luthier et le décor d'une Venise mystérieuse. On y trouve aussi quelques chats disséminés ça et là, une petite ligne manuscrite à chaque page de quelques mots italiens, tous ces éléments faisant vagabonder notre imagination.

Enfin, ce conte nous relate la naissance d'un violoncelle, l'histoire d'un arbre magique...

C'est un rêve que l'on a envie de prolonger dans son sommeil.
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Le luthier de Venise

Quel beau livre que celui du tandem Claude Clément (pour le texte) et Frédéric Clément (pour les illustrations) avec Le luthier de Venise. Un luthier, un arbre et un violoncelliste forment le trio de cette histoire qui est à la fois un hommage à la musique comme à ceux qui font en sorte qu’elle puisse exister, autant l’arbre qui fournit son bois que le luthier qui fabrique l’instrument.



Il faut pour que la musique ait vraiment lieu, qu’elle se déploie et prenne son envol, pour que même les oiseaux soient émus, que chacun des trois (luthier, arbre, musicien) mette toute leur âme dans le moindre geste. C’est cela que nous raconte Claude Clément avec cette histoire qui a pour toile de fond Venise à l’heure du carnaval, des costumes et des masques, ce qui a donné l’occasion à Frédéric Clément de créer des illustrations qui sont de véritables poèmes.



Un livre dont deux grands-mamans de ma connaissance, Chantal et Margalide pour ne pas les nommer, doivent absolument noter le titre afin de pouvoir l’offrir à deux trésors quand ils seront en âge de lire.



Le luthier de Venise, un MA-GNI-FI-QUE album.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le luthier de Venise

Un conte magique sur les thèmes de la renaissance, de l'humilité et du talent sans artifices, sur la Nature et la musique, sur la beauté.

Un texte où l'intrigue coule lascive comme l'eau des canaux vénitiens. On entend la musique résonner à travers les rues mystérieuses.

Des illustrations pures et poétiques à la précision picturale et au charme désuet d'un coucher de soleil en sépia. Une magnifique oeuvre d'art sur l'Art sous toutes ses formes.
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Le sculpteur de rêves

Il arriva un jour dans une ville grise et ennuyeuse et s'y installa dans une petite boutique abandonnée. A sa devanture, il accrocha une pancarte où il n'y avait RIEN d'écrit. Il déplia son balluchon sur un tabouret. Il n'y avait RIEN dedans. Il s'installa sur le perron et, à toutes les heures de la journée et de la nuit, il ne fit RIEN. Bientôt, les villageois s'aperçurent de sa présence : cet homme était bien étrange, peut-être bien un artiste... Bref, en tout cas, un inutile. Mais quand les gens passaient devant lui, ils étaient toujours pressés, énervés, soucieux et contrariés. Certains cependant lui demandèrent s'il n'était pas fatigué de ne RIEN faire. Alors il leur répondit que son métier, c'était de sculpter des rêves, car chacun possède au moins un rêve, mais pas grand monde ne s'en souvient. Il leur dit aussi qu'il était à leur service pour donner forme à leurs rêves oubliés. Mais personne n'en avait cure, et tous étaient de plus en plus persuadés qu'il était un inutile. Jusqu'au jour, où, un petit garçon qui rêvait de devenir musicien...

Mon avis : Cet ouvrage appartient à la collection "D'ici et d'ailleurs" aux éditions flammarion. Le concept en est simple : des histoires universelles, un auteur et un illustrateur de cultures différentes, un métissage de sens et de couleurs. Cet « album conte » bénéficie d'un grand format (25,5 X 31 cm) ce qui le rend bien visible dans les rayonnages mais ce n'est probablement pas ce qui explique l'engouement qu'il provoque à la médiathèque. La première de couverture nous permet de faire immédiatement connaissance avec ce petit bonhomme bien sympathique qu'est le sculpteur de rêves. Entre ses mains petites et rondes, une boule lumineuse et aérienne contient le titre. Dès le début de l'histoire, l'auteure interpelle le lecteur en attisant sa curiosité.

" Personne ne le connaissait. Personne ne l'attendait. Personne ne désirait qu'il reste. Ni qu'il parte, non plus, d'ailleurs. Car personne ne fit attention à lui. "

Mais alors, qui est cet homme, que fait-il là, ou plus exactement, pourquoi ne fait-il rien de tout son temps ?

Et nous entrons dans ce conte philosophique empreint de poésie qui nous démontre qu'en étant trop pressés tout le temps, absorbés par notre quotidien, on oublie ses rêves, on n’œuvre plus pour leur donner forme, alors qu'il faudrait peu de chose pour y parvenir : un peu de volonté, suivie de patience. Les illustrations accompagnent à merveille le texte : les teintes sont délicatement nuancées et se renforcent au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire (il ne faut pas oublier que le sculpteur de rêves arrive dans une ville grise et ennuyeuse où les habitants sont souvent soucieux et énervés) ; les personnages sont ronds et expressifs, tout autant dans leur lassitude que dans leur bien-être nouvellement acquis. Tout cela réuni nous offre une bien jolie leçon de vie.

Mais au fait, dites-moi, qu'avez-vous donc fait de vos rêves ?

Public : à partir de huit - neuf ans mais sans aucune autre limite d'âge et même vivement recommandé aux adultes que nous sommes...

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'illustratrice, Kim Sejung, vous pouvez suivre cette adresse :

http://attwn82.canalblog.com/
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Baba Yaga

Un bien joli album grand format pour enfants avec des illustrations qui n'ont rien à envier à celles de Rebecca Dautremer.

Ce livre propose une illustration du conte traditionnel russe : la fameuse Baba Yaga à laquelle la pauvre Vassilissa devra échapper.

Tous les éléments du conte traditionnel y sont : le remariage avec une méchante marâtre, une gentille petite fille au coeur pur, une méchante sorcière vivant au fin fond d'une forêt et des alliés inattendus pour surmonter les obstacles.



On pourrait trouver à redire sur l'utilisation des clichés/archétypes féminins, mais après tout, ils reflètent une réalité historique (quant à la perception des femmes et de leur rôle) et on ne saurait condamner des schémas narratifs tant les histoires avec des héroïnes plus modernes qui s'offrent à nos enfants.



Les personnages et rebondissements (plus quelques éléments de la culture russe) en font une bonne histoire et un joli moment de découverte pour les enfants (et leurs parents).
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Baba Yaga

Du vert bouteille au rouge flamboyant, du bleu azur au brun intense, les couleurs éclatent sur chaque page dont certaines s'enchevêtrent dans de savants motifs rappelant les tissus et autres broderies slaves.

Voici un album immense par sa taille et sa qualité. Le travail de Paul Echegoyen sur l'illustration et l'adaptation de Claude Clément du conte d'origine russe mettant en scène la cruelle et abominable Babayaga, sorcière mangeuse d'enfants, sont vraiment aboutis.

On entrevoit la conteuse à travers l'écriture de l'auteure ; descriptions détaillées, dialogues ciselés et percutants, une atmosphère un brin angoissante, et une certaine connivence avec le lecteur.

Mais venons-en à l'histoire. Vassilissa, une adorable petite fille aux longs cheveux d'or vit avec son père qui l'adore et sa belle-mère qui la déteste. Profitant un jour de l'absence de son mari, la marâtre envoie la fillette chercher du fil et une aiguille chez sa soeur qui n'est autre que Babayaga.

Vassilissa part donc à la rencontre de l'ogresse, accompagnée de sa poupée de chiffon, un précieux souvenir de sa maman. Malgré sa douceur, la petite fille n'est pas dupe. Avant de s'enfoncer dans la forêt, elle se rend chez sa marraine pour recevoir quelques conseils.

Courageuse et généreuse, Vassilissa affrontera la sorcière en usant de ruse. L'isba aux pieds de poules, les chiens féroces, le chat griffu-moustachu, les crânes aux yeux rouges, le haut portail fait en ossements humains et le grand bouleau qui se dresse fièrement ne l'empêcheront pas d'arriver à ses fins.

Vassilissa est un personnage attachant. Le ton donné au texte est juste. Le conte original n'est pas dénaturé. L'onirisme des dessins nous emporte. Un sublime album. Un coup de coeur, forcément.


Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Le mot sans lequel rien n'existe

Ouvrir un livre dont on a aimé le titre et l’illustration de la couverture est toujours un moment très spécial, parfois même empreint de fébrilité, selon les attentes suscitées. D’ailleurs, c’est un peu ce à quoi j’ai été confrontée avec Le mot sans lequel rien n’existe, un album écrit par Claude Clément et illustré par Sylvie Montmoulineix, qui a attiré mon attention par son titre sur la tranche. Un livre qui m’a d’emblée séduite par la beauté de ses illustrations et par le fait que le « héros » du livre est un livre. Un livre abandonné sur une plage et auquel un oiseau emprunte quelques mots qu’il sème au hasard de ses voyages afin de combler les manques et de guérir les maux. Jusqu’à ce que celui-ci, après avoir déposé tous les mots qu’il avait emportés avec lui dans ses pérégrinations, se rende compte qu’il y a pour contrer les petites et grandes peurs, les guerres de toutes sortes, les écarts entre les privilégiés et ceux qui ne le sont pas, les conditions déplorables dans lesquelles certains vivent, les disparités qui ne devraient pas exister, les erreurs dont l’importance est variable, les effets malheureux de situations parfois irréversibles, un mot. Un seul mot. Un mot tout simple. Un mot que tout le monde connaît. Un mot qui fait briller les yeux et ouvrir les bras.



Ce mot, ce mot de cinq lettres, sans lequel rien n’a existé, n’existe et n’existera, est l’objet de ce magnifique album qui constitue une porte ouverte au débat et aux questions entourant toutes les inégalités et les injustices dont sont victimes enfants et adultes du monde entier.



Le mots sans lequel rien n’existe : un album poétique et artistique, publié en collaboration par les éditions de la Martinière et Amnistie Internationale, que tout enfant devrait posséder.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le peintre et les cygnes sauvages

C’est un album de toute beauté que Le peintre et les cygnes sauvages, signé Claude Clément et illustré par Frédéric Clément. Ce conte, qui relate avec poésie, tendresse et finesse la passion qu’éprouve un peintre pour les cygnes, qui sont à ses yeux le symbole de la véritable beauté, est de ceux qui vous feront regarder le ciel et les étangs autrement. Il ne serait pas étonnant même que vous laissiez votre esprit s’évader et rêver à mesure que vous tournerez les pages de cet album qui est aussi un livre sur la création, sur la peinture et sur l’inspiration en plus d’en être un sur la beauté et la liberté. Un album qui, de plus, risque de vous émouvoir au point de laisser vos yeux humides. Je n’en dis pas plus. Je vous laisse désormais le plaisir de la découverte.
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Les contes des coeurs perdus : Le voleur de..

Félix collectionne les souhaits des autres. A chaque éternuement, au lieu de dire « à tes souhaits », il dit « à mes souhaits » et récupère dans un bocal le souhait au moment où on le remercie. Jusqu’à ce qu’il croise Calliope.

J’ai énormément aimé cet album. Ce conte, à l’intrigue originale et pourtant simple, plonge le lecteur dans un univers qui touche à la magie que le héros n’arrive pas vraiment à appréhender. La fin est touchante, mais arrive bien trop vite tant on aurait aimé rester dans cet univers merveilleux.

Côté dessins, c’est là encore un sans faute grâce aux dessins de Bertrand Gatignol, au trait délicat, plein de détails et soutenus par une palette de couleurs douces.

Bref, j’ai eu un vrai coup de cœur pour cette BD.
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Le sheng amoureux

Conte musical qui nous entraîne en Orient. Il oppose le pouvoir d'un roi tout puissant à la volonté d'une simple paysanne.



L'empereur à la recherche d'une épouse tombe sous le charme d'une jeune fille et de son chant. Mais celle-ci, déjà fiancée, refuse de se mettre à sa disposition. Furieux, le roi l'emprisonne dans l'attente des noces.



L'instrument magique des deux amoureux va leur permettre de se retrouver en dépit de tous les obstacles...



Un beau récit servi par la voix chaude de Karin Viard. La musique est à la fois langoureuse et entraînante. Elle permet de découvrir un instrument à vent méconnu, constitué principalement de tuyaux. Il évoque tout à la fois la flûte, l'orgue ou encore l'harmonica.



Souvent le son s'étire, aérien et enveloppe le récit à la manière d'une couverture légère. Il évoque la contemplation et la réflexion même s'il comprend quelques morceaux plus dynamiques et sautillants.





A la suite des plages consacrées au conte on a plaisir à découvrir les musiques originales aux titres évocateurs comme "La voix sublime" ou encore "au-delà des océans". Puis une suite imaginaire. Soit au total presque une heure de Sheng à savourer.



A ce périple envoûtant se superposent des très belles illustrations soignées et riches en détails.

Les tons bleus et verts dominent à l'image de la nature.



Enfin un dossier permet de mieux comprendre l'histoire particulière de cet instrument hors norme.



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Le piano d'argent (1CD audio)

Un jeune homme, seul rescapé de sa famille, vit sa vie de châtelain, isolé de tous, à l'intérieur d'une forêt pendant que ses serviteurs entretiennent tant bien que mal la demeure qui semble destinée à la poussière...



C'est alors que survient un jeune ébouriffé venu jouer de la musique pour une fête au village et dont la camionnette est tombée en panne. Il cherche un logement pour la nuit...



La rencontre improbable entre deux univers est aussi celle de deux styles de musiques : la musique classique et le jazz.



Loin de s'affronter, elle sauront se compléter !



Une histoire raconté par Charles Berling, en forme de conte, avec son jeu de répétitions : "Est-ce que j'ai une chance d'être hébergé ici pour la nuit ?" qui fait sens avec la musique qui est elle-même un jeu de variation.



Un récit joyeux où il est principalement question de réintroduire de la vie à l'intérieur d'une existence solitaire et sclérosée.



Les belle illustrations font sens avec l'univers des contes, avec des oiseaux merveilleux qui traversent les pages et d'autres animaux malicieux. Il y a même un air d'"Alice aux pays des merveilles" avec une cafetière turbulente et des champignons tabourets...



Le piano est évidemment à l'honneur avec des partitions d'Erik Satie, Wolfgang Amadeus Mozart, Frédéric Chopin, Felix Mendelssohn-Bartholdy, Claude Debussy, Frédéric Mompou, George Gershwin. Vous pouvez vous reporter à la page de l'éditeur, ci-dessous, pour plus de précision sur les oeuvres.



Enfin, l'ouvrage offre une double page d'informations sur l'histoire du piano, son invention, sa technique, ses compositeurs.



Un beau livre-cd pour les jeunes amateurs de piano !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Trotte-marmotte

Rassurez-vous ! Je n'amorce pas une sénilité précoce ni ne suis en pleine régression !

Ce livre a, pour moi, une grande valeur affective car il était un des premiers et le préféré de la bibliothèque d'enfant de mon fils qui aura 28 ans fin Octobre. Adrien est aujourd'hui un passionné de lecture et cela me plait de penser que Charlotte la Petite Marmotte et tous les autres livres de son enfance y sont pour quelque chose.

J'ai conservée intacte la bibliothèque jeunesse d'Adrien car je compte bien perpétuer "l'endoctrinement" sur mes futurs petits enfants !
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La Cheminée des Fées

Sangür est une jeune fille sensible et rêveuse, patiente et humble. Elle est la cinquième fille d'une famille turque qui vit dans les contrées de Cappadoce. C'est pour cela qu'on avait choisi son prénom qui signifie "la dernière d'entre les roses". Son grand rêve est d'aller rejoindre les fées et de danser avec elles. Pourtant, tout le monde la met en garde : ces dernières sont belles, vénéneuses, enjôleuses, cruelles et menteuses et leurs sentiers imaginaires mènent au centre de la terre où le voyage est sans retour. Alors, une nuit, alors que toute la maisonnée dort, Sangür, sans bruit, se glisse à l'extérieur pour aller réaliser son vœux le plus cher. En chemin, elle rencontre Süleyman, l'oiseleur, qui réitère les conseils de méfiance et de prudence qu'elle a déjà si souvent entendus. Mais elle s'obstine, et Süleyman décide de l'attendre, toute la nuit s'il le faut. Reverra-t-il Sangür, celle dont il est sûr qu'il ne devrait plus jamais être séparé ???

Mon avis : Un été sur deux, à la médiathèque, nous faisons l'inventaire. Cela nous permet d'évaluer sérieusement nos pertes. Nous en profitons aussi pour changer une localisation qui n'est pas vraiment appropriée pour que le livre sorte. Malheureusement, il faut également pilonner tout ce qui ne répond plus à une attente de notre public et qui n'a plus quitté les rayons depuis plus de deux ans. Pour certains ouvrages, je l'ai fait avec regret mais sans me poser de question car ce passage est obligatoire pour que les livres plus récents soient moins "compactés". Pour celui que je vous présente aujourd'hui, j'ai eu un peu plus de mal. Il faut dire que je suis tombée sous le charme de la première de couverture. En effet, l'illustration choisie est magnifique. Une aquarelle très douce plante un décor de soleil couchant sur des rochers escarpés et des falaises aux diverses nuances de l'ocre. Au milieu de cette immensité, une jeune fille au sarouel blanc recouvert d'une jupette ouverte bleutée, se détache avec délicatesse. En pénétrant dans l'album, on a vraiment l'impression de voyager. Sur toutes les pages de droite, on retrouve ce plaisir des yeux face aux paysages et aux personnages qui naissent sous les pinceaux de Teo Puebla. Le texte se situe sur les pages de gauche, accompagné par un portrait de Sangür dessiné tout simplement, mais avec talent, au crayon à papier. La jeune héroïne est attachante par son côté rêveur et sensible mais aussi par sa ténacité. Cependant, je dois bien reconnaître que le principal atout de ce conte est le magnifique travail de l'illustrateur. Ma décision est prise... Ce livre est pilonné définitivement mais... j'en garde les pages de droite pour les plastifier et les utiliser pour décorer les murs du secteur jeunesse et du coin animation...

Public : à partir de sept - huit ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustrateur, Teo Puebla, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.teopuebla.com/
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Un piano sur son dos

Qui aime les albums qui vous emportent dans des mondes presque parallèles parce qu’ils portent en eux des éléments proches de soi et d’autres faisant appel à beaucoup d’imagination sera servi par le très bel album signé Claude Clément qu’a illustré Sylvie Perdrix, Un piano sur mon dos, où il est question non pas d’un pianiste, mais d’un enfant qu’on installait sous le clavier du piano. Là, bien tranquille dans son berceau, l’enfant était aux premières loges pour capter la moindre mélodie, tant et si bien que la musique lui est devenue essentielle.



Il a eu beau acquérir quelques notions, cela ne lui suffit pas. Il veut comprendre le mécanisme. C’est ainsi qu’il démonte le piano, le remonte. Mais ça non plus ne lui suffit pas. Mais il ne sait pas ce qui lui manque. Il part donc à la recherche de petit détail qui fera toute la différence avec son piano sur son dos, joue partout ou il s’arrête, dans les villes, dans la forêt. Partout. Jamais tout à fait satisfait. Jusqu’à ce qu’il fasse une rencontre étonnante. Une rencontre qui changera le cours de sa vie. Une rencontre qui nous rappelle que tout es toujours possible à qui sait attendre.



Un très bel album sur la musique, sur le pouvoir de celle-ci et sur le bonheur.
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Le sculpteur de rêves

Mini Raton a reçu ce livre pour son anniversaire il y a quelques mois. Le livre a été lu, puis mis de côté, puis ressorti et relu…

L’histoire est un peu complexe, toute dans l’onirisme et la métaphore, mais ce livre est d’une immense douceur et c’est le texte plein de poésie et les images aux contours ronds et aux couleurs chaudes qui accompagnent l’enfant sur le chemin de cette lecture, et sur la compréhension progressive.

Il est étrange ce petit bonhomme tout rond avec ses cheveux roux. Il arrive alors que personne ne l’attendait, il repartira sans que personne s’en aperçoive, mais il aura mis des couleurs partout, parce qu’il est un sculpteur de rêves et parce qu’il sait, mine de RIEN, faire s’arrêter les gens pourtant si « soucieux, pressés » pour leur faire prendre conscience de ce rêve enfoui auquel on a renoncé trop vite.

J’aime ces rêves divers et accessibles. Bien sûr, il y a celui qui veut devenir musicien ou poète, mais il y a aussi celui qui veut faire un grand gâteau, ou un théâtre en bois, ou encore devenir couturière. Il y en a pour tous, et j’espère que cela permet aux petits lecteurs de comprendre qu’il n’y a pas de sot rêve, et qu’il est important de ne pas perdre ses rêves de vue, car c’est vivre la vie comme on la rêve (ou tout du moins essayer et ne jamais baisser les bras) qui permet d’être heureux.

Un très beau livre qui nous accompagnera au long cours, pour en comprendre le message petit à petit, au fil des lectures du soir. Un livre qui fonctionne sur le même mode que ce petit bonhomme dont on ne connaîtra pas même le nom, on passe devant une fois, deux fois, on s’interroge, on écoute, et ce n’est qu’au bout de quelque lectures que ma graine de lecteur commence à en comprendre le joli message si simple à dire, parfois si difficile à vivre. Et c’est une bonne façon de finir la journée sur une note de douceur, sur une note d’espoir en des lendemains fleuris si l’on prend le temps d’ouvrir son petit balluchon dans lequel il n’y a RIEN et d’en faire le meilleur usage possible.
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Le sculpteur de rêves

Il est arrivé de nulle part avec un baluchon vide. Et assis toute la journée, il ne faisait rien. Rien du tout. Jusqu’à ce qu’il explique qu’il sculptait des rêves. Qu’il suffisait de lui confier un rêve et qu’il se chargerait du reste. Mais, là où il a posé son baluchon, plus personne n’a le temps de rêver. Si bien que le cordonnier, la blanchisseuse et le jardinier n’ont rien à confier au sculpteur de rêves. Pas le moindre petit, voire minuscule, rêve de rien du tout. Du moins c’est ce qu’ils croyaient.



Il a fallu un enfant téméraire, ou un peu rêveur, ou les deux, pour sortir un village de ses habitudes. Parce qu’un sculpteur de rêves a donné vie à son rêve de musique.



Il a fallu que la mélodie jouée par le jeune violoniste réveille les rêves endormis depuis longtemps et que chacun des villageois les laisse vivre au grand jour.



Il a suffi qu’un sculpteur de rêves passe par là. Pour que je me dise que « le chevalier des causes perdues » de Fugain était toujours vivant. Qu’il portait un autre nom. Et j’ai souri. Claude Clément avait su une fois de plus m’enchanter… et me faire rêver. Tout comme les illustrations de Kim Sejung.



Il suffisait d’un peu de musique pour que tous se mettent à rêver à nouveau.
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La Clé du silence

Nicolas cherche à parler avec sa famille mais son père, sa mère, ses grands-parents (…et même son chien !) préfèrent rester dans leurs problèmes… Comment faire pour réussir à communiquer avec eux ?

Un livre sur la communication entre enfants et adultes, il faut savoir trouver des moments pour être ensemble, parler et faire plein de choses ! Une petite histoire rigolote avec des montages originaux qui n’est pas que pour les enfants !

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