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4/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Belfahy (70) , le 26/3/1913
Mort(e) à : Paris (hôpital Cochin) , le 30/7/1966
Biographie :

Claude-Edmonde Magny, de son vrai nom Edmonde Vinel, fut une critique littéraire, auteure d'ouvrages majeurs sur la littérature. Entre 1947 et 1953. elle créa la grande collection "Pierres vives" qui contribua à la renommée du Seuil. Claude-Edmonde Magny collabora régulièrement aux revues Esprit, Poésie et Preuves.
Cette femme de lettres épousa Pierre Grimal, latiniste, avec qui elle eut deux filles, dont Claire Grimal qui plus tard créa la librairie Les sandales d'Empédocle à Besançon, nommée du titre d'un essai de sa mère.
Elle enseigna la philosophie aux lycées Fénelon et Lamartine. A plusieurs reprises elle fut détachée en Angleterre, comme lectrice de littérature pour jeunes filles. Elle passait la moitié de l'année en Angleterre et l'autre moitié en France et gagnait peu d'argent. Plus tard elle fut détachée dans l'enseignement par correspondance.
Claude-Edmonde Magny connaissait très bien Jorge Semprun et Fernand Touret, franc-maçon. Elle vécut dans la même rue que Simone de Beauvoir, au 11 bis, rue Victor Schoelcher, dans le XIVe arrondissement de Paris. Elle entretenait une grande amitié avec Pierre Soulages qui habitait en face de chez elle. Elle fréquentait les milieux anglosaxons et mena une vie mondaine.
Claude-Edmonde Magny cessa d'écrire vers 1954 et mourut prématurément en 1966, à 53 ans.
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Source : http://bu.univ-angers.fr/zone/Patrimoine/archives-litteraires/ecole-de-rochefort-magny-claude-edmond
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Vous vous souvenez de ce que Rilke écrit à Rodin : " En faisant de la poésie on est toujours aidé et même emporté par le rythme des choses extérieures ; car la cadence lyrique est celle de la nature : des eaux, du vent, de la nuit. Mais pour rythmer la prose, il faut s'approfondir en soi-même et trouver le rythme anonyme et multiple du sang...". Et ce rythme " anonyme et multiple ", ce n'est pas celui de l'homme individuel, subjectif, encombré de ses petites particularités et préoccupé du souci de sa différence.
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Ecrire est une action grave, et qui ne laisse pas indemne celui qui la pratique.
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La magnificence de Balzac l'homme, cette qualité qui agrandit son oeuvre jusqu'aux étoiles et lui donne sa résonance épique, par-delà tous les ridicules, toutes les démesures, tous les tics ou travers du style, c'est cette grandeur d'âme qui le fait ne se préférer à rien, ne pas se retrancher dans son égoïsme d'artiste.
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Par les soirs bleus d'été , j'irai dans les sentiers ,
Picoté par les blés , fouler l'herbe menue :
Rêveur , j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds ,
Je laisserai le vent baigner ma tête nue .

Je ne parlerai pas , je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme ,
Et j'irai loin , bien loin , comme un bohémien ,
Par la nature , --Heureux comme avec une femme .
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... c'est pour leur bonté aussi que j'aime les gens les plus saugrenus, les plus inattendus, Retz, par exemple, que je lis en ce moment avec délices, pour me reposer de Balzac. Oui, plus que pour la fermeté de sa langue ou le charme primesautier de son esprit, je l'aime pour son amour et sa compréhension du petit peuple, unique peut-être à son époque, et qui explique sa popularité que n'importe quel machiavélisme ; pour le discernement de ses aumônes qui vont non point aux mendiants professionnels ou aux miséreux (qu'on ne pourrait soulager qu'en changeant la structure même de la société et sans doute aussi celle de l'univers), mais aux humbles, momentanément menacés de verser dans la misère, ceux que Péguy a appelés les pauvres ; pour la magnificence avec laquelle, ayant à rendre, en quelque sorte « la monnaie de sa pièce » à La Rochefoucauld qui avait fait de lui un portrait méchant, il l’exécute en quelques phrases...

2546 – [Climats, p. 39/40]
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écrire c’est se rattacher en quelque façon que ce soit à ce qu’il y a d’essentiel en vous.
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L'acte d'écrire n'aboutit à l'angoisse et à l'impuissance que chez ceux qui ont voulu écrire sans une ascèse préalable, en s'appuyant sur les ressources du seul langage, et sans consentir à y engager les forces profondes de leur être ; ou encore qui ont cru que l'exercice de la fonction littéraire suffisait à lui seul pour réaliser cette ascèse. La littérature devient chez eux une sorte de Catoblepas qui se dévore et se nie soi-même, non par bêtise, comme le croyait Aristote, mais au contraire par excès de subtilité. On oublie trop chez nos Articoles qu'écrire est un jeu dangereux, qu'il faudrait sans doute réentourer de tabous, de prohibitions, comme toute opération magique (et il y aurait la même chose à faire pour la sexualité), sous peine de voir se multiplier parmi nous les apprentis sorciers qui finissent par douter de la valeur de cette magie qu'ils ont voulu pratiquer maladroitement ou avec des mains impures. Écrire est une action grave, et qui ne laisse pas indemne celui qui la pratique. Une fois engagée dans cette voie, il n'y a pas de retour en arrière qui soit possible – pas plus d'ailleurs que lorsqu'on est engagé dans un progrès spirituel quelconque. Le « Il faut monter ou se perdre » du curé de Bernanos demeure vrai pour toutes les formes de vie intérieure quelles qu'elles soient.
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Chez les écrivains qui n'ont pas réussi à s'élever au degré de la vie intérieure à partir duquel la création devient possible, il n'y a jamais de « dessin dans la tapisserie », pas de message communiquer au public, pas même un secret qui serait personnel à l'auteur et que, tel Midas, il crierait à des roseaux, comme le fait Montherlant dans La reine morte, ou Wilde dans son théâtre et plus encore dans le Le Portrait de M. W.H.

3225 – [p. 123]
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Dès 1946, à Ascona, dans le Tessin, j’avais abandonné le livre que je tentais d’écrire sur mon expérience de Buchenwald. Il m’avait fallu m’y décider pour survivre, littéralement. Il me fallait choisir entre l’écriture et la vie, j’ai choisi cette dernière. J’ai choisi une longue période d’aphasie, d’amnésie délibérée pour revivre. Ou pour survivre.

(Jorge Semprún, p. 12)
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Et la mère , fermant le livre du devoir ,
S'en allait satisfaite et très fière , sans voir ,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d'éminences ,
L'âme de son enfant livrée aux répugnances .
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