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3.65/5 (sur 31 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) le : 05/09/1954
Biographie :

Claude Forand habite à Toronto. Après des études en science politique et en journalisme, il a exercé le métier de journaliste auprès de magazines scientifiques et financiers ainsi qu’à Radio-Canada. Il est aujourd’hui traducteur agréé et mène en parallèle une carrière d’écrivain de polars.



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Après une longue carrière de journaliste, Claude Forand est devenu traducteur et mène en parallèle une carrière d'écrivain de polars. Son dernier roman, Le député décapité, est paru en octobre 2014 dans la collection 14/18 des Éditions David, et met en scène le personnage fétiche de Claude : l'inspecteur Roméo Dubuc ! Claude qui nous parle de Dubuc, ça fait des étincelles...


Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Vous connaissez peut-être le proverbe qui dit que la vie d’un vieillard ressemble à la flamme d’une bougie dans un courant d’air.
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Le titre et la page couverture annonçait un bon polar et la quatrième couverture confirmait la première impression.

Cette impression était trop hâtive. On ne peut pas parler de navet. Je vais me contenter de dire que c'était un polar potable. Sachant qu'il s'adressait à un public de jeunes, on peut considérer qu'il était correct.

Deux reproches : l'histoire frôle parfois l'invraisemblance. Ne voulant pas vendre La mèche, je ne peux cependant appuyer mes dires. Par contre, je ne peux pas concevoir l'utilisation de certaines expressions qui ne peuvent même pas être considérées comme de couleur locale comme "phoner" au lieu de téléphoner. Les polars du Québec évitent maintenant ce type d'expression qui reflète malheureusement un type d'assimilation hors Québec
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À chacun de ses mouvements, la corpulence du moine
faisait tanguer sa couchette de fortune
comme le bateau du capitaine Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes.
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Son estomac lui envoyait des couacs couacs désespérés.
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L’homme était pétrifié. Il jeta un coup d’oeil dans le rétroviseur,
mais son agresseur portait une cagoule.

— Que… que voulez-vous ? Prenez mon portefeuille.
Eduardo lança une pile de photos sur le siège avant près de l’homme.
— Je ne veux pas de ton argent.
Regarde ces photos.!
Tu es en compagnie de jeunes enfants.
Des photos dégueulasses.

J’ai ordre de t’abattre aujourd’hui même
et je vais toucher 60 000 dollars pour ma bonne action.

Mais ces temps-ci, j’ai aussi le coeur sensible, vois-tu.
Alors je vais te donner la chance de changer de vie, Charlie!
Quitte ce réseau de pédophiles
et tu n’entendras plus jamais parler de moi.
Sinon, je te retrouverai!
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Eduardo sortit son mouchoir et s’épongea le front.
Il desserra sa cravate et enleva son veston de bonne
coupe. La chaleur de fin de journée était telle que le ventilateur
au plafond n’arrivait pas à dissiper la moiteur
qui envahissait la pièce. Mais ce n’était qu’un détail sans
importance. Il n’était ici que pour affaires, le temps de
s’occuper du type assis au Café Montclair. Le moment,
l’angle et l’éclairage étaient parfaits. Comme il se disait
souvent : Batti il ferro quando è caldo. Il faut battre le fer
quand il est chaud.
C’était ce qu’il appelait « faire un carton ». Dans sa
jeunesse, à Naples en Italie, son père l’amenait souvent
à la fête foraine. L’attraction préférée d’Eduardo était
le stand de tir, où sa précision incroyable lui valait une
certaine admiration. Par la suite, il avait fait carrière
dans l’armée italienne avant d’immigrer. Trente ans
plus tard, il était toujours un tireur d’élite. Mais plutôt
que l’admiration, la récompense était, cette fois, une
épaisse liasse de billets verts.
Eduardo mit sa main sur sa veste et tâta l’épaisseur
de l’enveloppe. Son client lui avait remis 30 000 $ en
billets de 100 $ et lui en avait promis autant, une fois
le travail accompli. C’était son tarif pour « faire un
carton ».
Il ouvrit sa mallette et en sortit une carabine. Il l’assembla
méthodiquement, presque amoureusement, et
y fixa en dernier lieu une lunette d’approche. Eduardo
avait répété ces gestes des dizaines de fois durant sa
carrière de tueur professionnel. C’était sa façon à lui
de faire corps avec son arme. Il s’embusqua derrière la
fenêtre du local, pointa la carabine en direction de la terrasse et colla l’oeil au viseur de sa lunette. La tête de
sa victime apparut dans l’objectif.
Eduardo posa le doigt sur la gâchette.
Soudain, son regard se voila. Il se redressa brusquement
et regarda par la fenêtre. Sa victime était toujours
assise à la terrasse du Café Montclair. Eduardo colla
à nouveau l’oeil sur sa lunette d’approche et regarda
intensément l’homme à abattre. Cette fois, ses yeux se
remplirent de larmes et un profond chagrin l’envahit. Il
déposa sa carabine sur le tapis et joignit les mains.
— Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Qu’est-ce qui
m’arrive ?
Il respira profondément à quelques reprises pour
retrouver son calme et reprit plusieurs fois la procédure
habituelle. Ce fut peine perdue. Son regard se voilait à
chaque tentative d’appuyer sur la gâchette. Environ une
demi-heure plus tard, sa victime quitta le café.
Eduardo partit lui aussi, plus inquiet que jamais. En
dix-huit ans de carrière, c’était la première fois qu’un tel
incident se produisait. Il se dit que c’était sûrement un
malaise passager, mais il n’y avait aucun risque à prendre.
Après tout, son gagne-pain était d’être un tueur à
gages, pas de pleurer sur le sort de ses victimes !
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La voiture démarre en trombe.
— On s’en va où ?
— À l’ancien cimetière des Anglais !
Dubuc note l’air renfrogné de son collègue
et lui en fait la remarque.
— C’est parce que je te cherche depuis sept
heures ce matin ! répond le principal intéressé.
T’aurais pu prendre mes appels ! C’est le bureau
qui m’a finalement appris que tu étais à l’hôpital.
— Bout de chandelle, dis-moi ce qu’on va faire
à l’ancien cimetière des Anglais ? Tu veux m’offrir
une pierre tombale en cadeau, c’est ça ?
— Fais pas de farces avec ça ! rétorque gra-
vement Langlois. Tiens, on arrive, tu verras par
toi-même...
À une vingtaine de mètres, Dubuc aperçoit
une BMW familiale rouge garée en bordure du
chemin de terre, près de la grille du cimetière.
Les deux policiers sortent de leur véhicule et
marchent vers la voiture. Malgré lui, Dubuc conti-
nue de remarquer l’énervement inhabituel de son
collègue, ce qui l’inquiète.
— J’ai vérifié et la BMW appartient à Adrien
Boisvert.
— Le propriétaire de la grosse usine Autotech
Pièces d’auto, en banlieue de Chesterville ?
— En plein ça. Son usine emploie trois cents
personnes dans la région et c’est un vieil ami du
patron, un big shot, ils jouent au golf ensemble.
Alors, vers six heures ce matin, Boisvert a appelé
directement la SQ. Apparemment que son fils
Julius, âgé de dix-huit ans, n’est pas rentré à la
maison hier soir. Il a découché et sa mère capote.
Personne n’était disponible ce matin, alors le
patron m’a contacté. J’ai finalement retrouvé
l’auto ici, mais aucune trace de Julius. En pas-
sant, jette donc un coup d’œil derrière le siège du
conducteur, tu vas avoir tout un choc !
Dubuc balaie du regard l’intérieur du véhi-
cule. L’étonnement se lit sur son visage.
— Bout de chandelle, un cercueil ouvert, mais
vide ! Est-ce que le mort a changé d’idée en cours
de route ?
Langlois s’avance et ouvre la grille.
— Très drôle ! Arrête tes farces plates et
suis-moi...
Langlois se retourne soudain, l’air vraiment
désolé.
— Crois-moi, Roméo, j’aurais préféré que tu
ne voies jamais ça !
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Si les gens autour de lui avaient pu toucher son cœur, ils auraient ressenti la dureté de la roche.
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Quelques instants plus tard, Stéphanie Nadeau-
Labadie ouvre la partie supérieure du cercueil
dans lequel elle était étendue et se redresse en
11Chapitre 1
position assise. Elle est visiblement exaspérée et
le laisse savoir.
— Maintenant, on va avoir toute la police
de Chesterville à nos trousses ! Est-ce qu’on est
encore loin ?
Julius est nerveux. Il aurait pu entrer l’adresse
sur son GPS, mais ne voulait pas avoir l’air niai-
seux devant Stéphanie.
— Avoue-le donc que tu ne connais pas le
chemin ! lance-t-elle.
— Pffff, certain que je le connais ! Même que je
suis déjà venu avec des amis pour faire un party
d’Halloween. En pleine nuit à part ça !
Stéphanie fait la moue. Gnagnagna... elle
n’en croit pas un mot.
Julius constate l’air renfrogné de la jeune
femme.
— Pourquoi tu le fais si ça te tente pas ? Per-
sonne t’oblige...
— J’ai dit oui. Maintenant, c’est trop tard...
La BMW quitte le rang Morrison pour em-
prunter un chemin de terre raboteux. Peu après,
Julius pointe un doigt victorieux vers une pan-
carte au-dessus d’une grille en fer forgé.
— Tiens, on est rendus ! Je te l’avais bien dit !
Stéphanie s’empresse de sortir en prenant sa
lampe de poche et son cellulaire. Elle vérifie ses
textos : un autre de Carmella. Ah, celle-là !
— Bon, dépêche-toi de venir me rejoindre. On
n’a pas toute la nuit!
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La semaine suivante, Eduardo sentit qu’il était
temps d’entrer en contact avec sa deuxième victime. Le
repérage s’avéra plus difficile : il s’agissait d’une femme
d’environ 40 ans, qui avait fraudé l’industrie florissante
de son mari. Avec les années, elle avait détourné à son
profit personnel plus de trois millions de dollars avant
de disparaître de la région. Après plusieurs démarches,
un contact d’Eduardo avait réussi à la retrouver dans
un chalet isolé au bord d’un lac.
Il avait plu toute la soirée. À l’intérieur, la future
victime d’Eduardo dormait. Soudain, le claquement
d’un volet la réveilla en sursaut. À sa grande surprise,
un étranger masqué était au pied du lit, son pistolet
braqué sur elle.
La femme serra sa robe de nuit contre elle et se
redressa brusquement pour allumer la lampe de chevet.
— Qui êtes-vous ?
— Mon nom n’a aucune importance. Vous êtes
Marie, n’est-ce pas ? Je suis ici pour affaires, alors vous
allez m’écouter. Vous allez remettre les trois millions
volés à l’entreprise de votre mari. Je vous accorde un
délai de quinze jours.
La femme crâna presque.
— Mais… mais je n’ai pas cet argent ! Je ne l’ai plus !
Eduardo hocha la tête.
— C’est votre problème. Quinze jours. Sinon, je
vous tue.
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