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3.5/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rochefort , le 24/07/1945
Mort(e) le : 30/11/2018
Biographie :

Romancier, poète, essayiste et peintre, il suit la voie de la philosophie taoïste depuis quarante ans.

Claude Margat est né le 24 juillet 1945, à Rochefort et décédé le 30 novembre 2018.

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Claude Margat .
Portrait de l'écrivain Claude Margat, réalisé par les Yeux d'IZO.© Centre du livre et de la lecture en Poitou-Charentes - 2011

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
La rumeur du grand arbre
qui frémit dans tes mots
ne sort pas de ta tête
ni de ses paysages sans nom
mais des livres que tu as lus
et qui dansent sur l’ombre
de présents disparus.
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Traverser l’ombre
qui le pourrait ?
Pas un chemin pourtant qui ne conduise
jusqu’à ce seuil
pas un regard qui ne s’immobilise
en ce jardin clos d’une attente
où tout enfin s’est tu.
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ICI…


Ici
en ne regardant rien que l’air
on change aussi de ciel

en changeant de ciel
on change de vue

en changeant de vue
on change de pensée

en changeant de pensée
on change tout naturellement de vie
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Un linteau rouge marque l'entrée de l'établissement, mais on ne voit apparaître ni enseigne ni décor à part le chiffre dix grossièrement tracé au pinceau, et si l'on risque un regard à l'intérieur, on voit que dégondés, les anciens battants de la porte reposent debout contre le mur du couloir et masquent en partie les graffitis et certaines inscriptions gravées dans le plâtre. Au milieu du passage, un écriteau cloué sur un piquet invite les nouveaux arrivants qui en ressentent la nécessité à faire leurs premiers besoins à l'entrée, car une fois dans la place, il leur faudra attendre jusqu'à la nuit, et dans la pension, les lieux d'aisance sont en priorité réservés aux résidents permanents -quoique certains arrangements soient toujours possibles avec les personnes faisant preuve de compréhension partout où l'on applique la loi des chefs. De la sorte, pantalons sur les chevilles et jupes retroussées, les futurs locataires offrent un divertissant spectacle aux oisifs et aux abrutis, qui soit préfèrent la rue, soit n'ont ni les moyens ni le courage de la quitter. Ce passage, qui sert donc à la fois de couloir de circulation entre ce qui fut jadis une ville avenante et la pension, est nettoyé deux fois par jour par de jeunes postulants qui cherchent à se rendre utiles en faisant preuve de bonne volonté. Le nettoyage complet d'un côté du couloir s'effectue avec la pelle et le balai quand il y en a de disponibles, sinon avec les mains et du papier, mais il donne droit à certains avantages tels que la levée d'une petite sanction ou mieux encore, une tartine de pain sucrée d'un centimètre d'épaisseur trempée depuis la veille dans un bac de bonne huile de friture et une tranche de saucisson reconstitué à partir d'un jambon lui-même reconstitué mais à partir de viande agglomérée de qualité consommable. Ces délicieux amuse-gueules sont présentés dans une feuille de papier journal comme l'étaient jadis les harengs grillés lorsqu'on en consommait encore. En acceptant de désinfecter le couloir, on montre aussi que l'on saura ne pas se montrer bégueule et que l'on se tient entièrement disposé à adopter les règles somme toute peu contraignantes de la communauté. Sans qu'il soit ensuite nécessaire de s'aventurer beaucoup plus loin, l'intestin libéré, on se sent attiré vers l'autre extrémité de l'entrée, là où s'étendait jadis la plus belle piste de danse du plus réputé des cafés-concerts de la région.
En faisant quelques pas de plus, on découvre ainsi une sorte d'énorme bulle de vide que surplombe à plus de quarante mètres de hauteur, une immense verrière fixée sur des poutrelles métalliques ajourées dominant six étages de logements desservis tout du long par une coursive qui descend en spirale depuis les combles jusqu'au rez-de-chaussée. La coursive permet de circuler sans interruption de la base au sommet de l'édifice - qui résonne de bas en haut et à toute heure d'éclats de voix et de piétinements
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Avant tout sac à pensées…
 
 
Avant tout sac à pensées
ta tête jeter
chair en l’air
disperser
laisser venir
un peu d’oubli


l’horizon de l’accord est derrière
invisible mais là.
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ce n’est d’ailleurs pas une rivière…
 
 
ce n’est d’ailleurs pas une rivière
mais à peine un mystère d’amour
comme regarder
ou respirer
c’est seulement comme la berge ou le lit de l’eau.
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Au loin…
 
 
Au loin
la rivière chantait
un autre sur l’air apprenait à marcher


et puis cela devint parole
et puis cela devint vision
d’un paysage instantané.
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une pensée sans fond…
 
 
une pensée sans fond
pèse moins qu’une avec fond

un fond face à un autre font deux fonds
et deux fonds fesse à fesse
un seul fond .
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