Pour lui c'est une manière de se décontracter et en même temps il perçoit une étrange sensation, il sent déjà le parfum enivrant de l'action à venir, de la traque, de ce pourquoi il fait ce métier. Il ne saurait pas trop l'expliquer, peur être l'adrénaline qui lui donne un coup de fouet. Tout son corps est tendu, prêt à bondir, masse de muscles sur le qui-vive, oiseau de proie qui guette sa prochaine victime....
Puis Franck Casta s'est levé, le visage blanc, la mâchoire crispée, les jambes tétanisées d'être resté ainsi prostré toute la nuit.
Il a machinalement esquissé des gestes quotidiens, faire du café, allumer la radio. Sans aucune pensée construite, effectuant les choses instinctivement, sa mémoire palliant la réflexion.
Dehors, la pluie découpe des lanières de ciel.