Sitôt entrée dans la pièce principale, j'ai flairé la présence des parchemins. Cette très lointaine, très discrète odeur de sauvagine : chèvres, veaux, agneaux, gazelles parfois, ces gazelles qu'on chasse dans le Sud et qui confèrent au parchemin un parfum si doux. (...) et dire que toutes ces bêtes si vives, si bondissantes ont été sacrifiées afin que sur leurs peaux, travaillées, traitées, transformées, s'inscrivent des mots ! Et lui de rétorquer : mais ces mots frémissent et bondissent allègrement vers les lecteurs, présents ou à venir, l'essentiel c'est de rendre vivant le langage. p11