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3.9/5 (sur 255 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bernières-sur-Mer, Calvados , le 30/12/1939
Biographie :

Claude Quétel est un historien français, spécialiste de la psychohistoire (étude, entre autres, des structures et des processus mentaux conduisant à la décision ou à l’événement).

Il a d’abord été instituteur dans la Manche et le Calvados, puis professeur d’Histoire avant de réussir en 1976 le concours d’entrée au CNRS où il a effectué l’essentiel de sa carrière comme chargé puis comme directeur de recherche (section Histoire moderne et contemporaine). Il s’y est spécialisé, entre autres, dans l’histoire de la psychiatrie, la psychohistoire et la recherche iconographique.

Il a été en outre, de 1992 à 2005, le directeur scientifique du Mémorial de Caen où il s’est familiarisé avec les métiers de la muséographie et de la scénographie, ainsi qu’avec les techniques d’expositions virtuelles. A ce titre il est membre actif du Conseil international des musées. Depuis 2005, il se consacre à deux types d’activités :
* une activité d’audit et d’historien consultant pour des projets d’expositions et d’événements à contenu historique, de création ou de réaménagement de musée ;
* une importante activité d’édition, à la fois comme auteur et comme directeur d’ouvrages et de collection.

Il est en outre commissaire du Centre national du Livre et collabore régulièrement à la revue Historia.
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Source : Wikipédia
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Storia Voce - 5 juin 2019 Une histoire incorrecte de la Révolution Plus qu’un simple objet d’histoire, la Révolution Française est pour certains un mythe, un fantasme, une idole. Un mythe aux contours flous qu’il faut sans cesse réinventer et adapter, un mythe populaire écrit par des intellectuels, un fantasme qui ensorcelle et qui fascine. Mais la Révolution française est aussi une idole, qui semble pourtant chanceler depuis 1789 dans son sanctuaire. Elle est une idole ébréchée mais dont les débris semblent toujours replacés dans le saint des saints du temple de l’histoire. L’historiographie semble le montrer : étudier la Révolution française ne peut-être qu’un pèlerinage ou une guerre sainte. Une chose est sûre, la salle capitulaire ne se désemplit pas même si tout le monde ne semble pas avoir le droit au chapitre. Mari-Gwenn Carichon reçoit au micro de Storiavoce, l’historien Claude Quétel, qui vient de publier aux éditions Tallandier et Perrin, l’ouvrage : Crois ou meurs, une histoire incorrecte de la Révolution française. L'invité: Claude Quétel est un historien tout d’abord spécialiste du 18ème siècle Directeur de recherche honoraire au CNRS, il est spécialiste de la folie et de la psychiatrie. On lui doit, entre autres une Histoire de la folie, de l’Antiquité à nos jours (624 pages, 12,5 euros) chez Tallandier et une Histoire des murs (320 pages, 9 euros) chez Perrin. Reconnu comme un fin connaisseur de la Seconde Guerre mondiale, il a également été directeur scientifique du mémorial de Caen avec La Seconde Guerre mondiale (Perrin, 480 pages, 24,9 euros), L’Impardonnable Défaite (Tempus, 480 pages, 11 euros). Son Crois ou meurs est le récit historique de la période la plus controversée de l’histoire de France et l’aboutissement d’un travail de plusieurs années. Il a été coédité par Perrin et Tallandier (512 pages, 21,90€).

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Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
Tout au long de son histoire (qui est loin d'être terminée), le mur "politique" apparaît donc en négatif, à quelques exceptions près. Le mur est contre ; il est anti ... Il n'est pas défensif au sens du château médiéval, mais, politiquement et philosophiquement parlant, offensif, agressif. On pourrait parler de "murs antipersonnel" comme des mines du même nom. On a vu à propos du mur anti-migration - celui qui émerge le plus sur la scène internationale - que sa nature n'était pas seulement matérielle, mais aussi symbolique, psychologique. quelle que soit sa fonction (souvent polyvalente), le mur d'interdiction prétend dissuader au-delà et rassurer en deçà.
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Les femmes sont aussi les éternelles oubliées de l'histoire des guerres. La moitié de l'humanité (voire un peu plus, par le jeu des espérance de vie) paraît se dérober à l'examen et l'historien a le plus grand mal à ériger cette multitude en objet historique. Ni nation, ni classe social, ni parti politique, ni minorité agissante, les femmes voient leur histoire dissoute dans celle des hommes. C'est déjà vrai en temps de paix. Ce l'est plus que jamais en temps de guerre où les hommes occupent davantage encore le devant de la scène et par la suite écrivent l'histoire, leur histoire.
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Longtemps l'institution Lebensborn de haras nationaux destinés à la reproduction des SS et à leur multiplication, est resté mystérieuse, voire secrète. Pourtant 12 000 bébés réputés de "race supérieure" naquirent de ces "mariage biologique" . il y eut cet établissement jusqu'en France, où le premier "foyer" lebensborn (et finalement le seul) fut inauguré le 6 février 1944 à Lamorlaye près de Chantilly.
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D'autres métiers sont carrément nouveaux, tel celui de correspondant de guerre. Des femmes, presque toujours des Américaines mais aussi des Soviétiques, se lancent à l'assaut de cette nouvelle citadelle où, a priori, il ne peut y avoir que des hommes puisqu'il s'agit cette fois d'être au front et qu'en principe ce n'est pas la place d'une femme....
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Mais surtout, dans les caves et les abris, ce sont elles, qui, comme toujours, ont fait le plus preuve de courage et d'abnégation, se préoccupant des autres, enfants, vieillards, hommes désemparés, avant de s'occuper d'elles-mêmes. Surtout aussi, et même sous les bombes, ce sont elles qui ont dû penser à tout.
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La guerre venue et surtout la guerre continuant et mobilisant de plus en plus d'hommes, le Reich nazi pris dans un dilemme: comment concilier l'idéologie de la mère au foyer et génitrice de la race des seigneurs avec une logique de guerre ayant désormais besoin des femmes pour son appareil de production ?
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Quand les nazis (les Russes disent "les fascistes") envahissent une grande partie du territoire et commencent à massacrer les habitants par milliers, l'heure n'est plus aux réminiscences romantiques et prébolcheviques. Les femmes soviétiques sont également des combattantes qui vont rapidement faire leur preuves, forçant bientôt l'admiration d'hommes toujours réticents à voir les femmes au front.
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Le bon roi Dagobert
Avait un grand sabre de fer.
Le grand Saint Eloi lui dit :
"O mon Roi, Votre Majesté
Pourrait se blesser"
"C´est vrai, lui dit le roi,
Qu´on me donne un sabre de bois"
Chanson du roi Dagobert (écrite principalement sous le règne de Louis XVI), couplet 12.
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[...] ... (en cette chaude fin d'après-midi du 28 septembre 1677, un prêtre de l'église des Jésuites de la rue Saint-Antoine) ... se montre préoccupé. Une inconnue, qui ne s'est pas confessée, lui a glissé un billet alors qu'il s'en allait, disant qu'on le lui avait remis dans la galerie marchande du Palais de Justice et qu'elle ne savait qu'en faire. Puis elle s'est éclipsée aussitôt (...).

Ce billet, qui ne porte ni nom, ni adresse, ni signature, paraît bien mystérieux au prêtre, qui se garde bien de le lire et le remet au père supérieur. Celui-ci en prend connaissance, une fois retiré dans sa chambre : "Vous me faites confidence d'un secret que je voudrais bien ignorer pour mon repos, ou plutôt je voudrais que jamais il ne vous fût entré dans la pensée que pour vous donner autant d'horreur que j'en conçois. Est-il possible que vous ayez l'âme aussi barbare et que, croyant aimer un honnête homme, je ne vois en vous qu'un cruel et téméraire. Vous m'adressez une lettre capable de me perdre puisque vous adressez au papier indiscret ce que la discrétion d'un confesseur ne devrait pas faire. Souvenez-vous de ce prince infortuné que nous vîmes à la Bastille. Cet exemple est encore assez nouveau pour vous faire trembler. Cette poudre blanche que vous voulez mettre sur la serviette de celui que vous savez ne peut-elle pas être reconnue propre à l'effet auquel vous la destinez, et vous même être découvert ? Je vous laisse à juger ce qui en arriverait. [...] je crains extrêmement que nos lettres soient lues et qu'on ne me croie coupable, quoique je sois fort innocente ; car à tous les autres crimes, il faut être complice pour être puni ; mais à celui-ci, il ne faut qu'avoir su. Brûlez cette lettre aussitôt que vous l'aurez lue." ... [...]
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[...] ... Louvois, pas plus que le Roi, ne souhaitent que des crimes aussi scandaleux soient jetés en pâture au public grâce à la publicité des audiences ordinaires, comme ce fut le cas notamment avec le procès de la Brinvilliers. Louvois propose alors au Roi la création d'une cour de justice extraordinaire, à l'exemple de celles qui ont été instituées en 1663 pour le Surintendant Foucquet ou encore en 1674 pour le chevalier de Rohan, accusé de conspiration contre le Roi et exécuté devant la Bastille avec ses complices.

Dès le 8 mars 1679, Louvois écrivait à La Reynie [lieutenant-général de Police] : "Monsieur, le Roi ayant résolu de donner des juges aux prisonniers dont vous avez instruit le procès, Sa Majesté a choisi MM. de Boucherat, Breteuil, Voisin, Bezons, Fieubet, Pelletier, Pommereuil et d'Argouges, conseillers d'Etat, et vous, MM. de Fortia, Turgot et d'Ormesson, maîtres des requêtes ; Sa Majesté a aussi nommé M. de Bezons et vous pour rapporteurs, et M. Robert pour procureur général de la commission ..."

Ces juges sont, à peu de choses près, ceux qui ont siégé au procès du chevalier de Rohan, cinq ans plus tôt. Le président en sera Louis Boucherat, dont les mauvaises langues disent qu'il obtint les aveux du chevalier en lui promettant la vie sauve. ... [...]
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