Epoque où après la deuxième guerre mondiale une certaine évolution culturelle des conseillers municipaux (ou des conseillers des conseillers) et des patrons de café les poussa à renier leur premier reniement au profit d'une réhabilitation de ce qu'ils savaient maintenant (ou pensaient savoir) être les vraies valeurs artistiques de la ville (c'est-à-dire les monuments ou simplement les maisons, que leurs prédécesseurs n'avaient pas encore eu le temps de détruire: remparts, palais, vieilles façades), respectant (sans doute en raison de la dépense) le tribunal corinthien et l'homme de bronze (entouré maintenant, à la mode des stations balnéaires, de banquettes de fleurs et de palmiers) mais, par contre, impitoyables à l'égard de l'arachnéenne rotonde de fer et de verre aux gracieuses marquises de libellules [...]