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3.75/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) : 1957
Biographie :

Romancier et nouvelliste, Claude Vaillancourt est détenteur d'un baccalauréat en études françaises et d'une maîtrise en création littéraire de l'Université de Montréal. Il enseigne la littérature au niveau collégial. Cinéphile, amateur d'art et surtout musicien (saxophone et flûte traversière), il a fait de nombreux voyages, notamment en Europe.... Dans ses œuvres, il tente d'établir des liens entre l'écriture, la littérature et les autres formes d'expression artistique. Avec son roman Les onze fils, il a élaboré une vaste fresque familiale qui joint à ses habituelles préoccupations une réflexion sur l'évolution sociale du Québec contemporain. Parallèlement à son travail de romancier, Claude Vaillancourt a écrit, avec Michel Trépanier, une série de manuels scolaires destinés aux étudiants du niveau collégial, publiés aux éditions Études vivantes.
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Source : http://www.litterature.org/recherche/ecrivains/vaillancourt-claude-913/
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Les conséquences de l'AÉCG sur les services publics Avec Claude Vaillancourt, directeur d'ATTAC-Québec


Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Le célèbre cinéaste Jean Renoir raconte que son non moins célèbre père, l’artiste Auguste Renoir, a dû abandonner son métier de peintre sur porcelaine à dix-sept ans, au moment où l’imprimerie sur faïence et porcelaine a été mise au point. Son travail appliqué et artisanal – même produit à une cadence « incroyable » et à un coût plus bas que celui de la mécanique – ne parvenait pas à rivaliser avec la machine auprès des acheteurs : « Ce qui leur plaisait dans les assiettes faites en série, c’est que chaque pièce était semblable aux autres. “Je me trouvais battu par cet amour de la monotonie si fort chez les hommes de notre temps. Je dus abandonner”
(« Pierre-Auguste Renoir, mon père »)
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La propagation des OGM passe par le « principe d’équivalence en substance », une négation forte et surprenante de la diversité, que l’on refuse de reconnaître pour protéger des intérêts économiques. Selon ce principe, qui servira de base aux législations concernant les OGM, il n’existe pas de différence significative entre un produit conventionnel et un OGM. Ainsi, la façon dont le produit est conçu n’importe plus, l’équivalence étant assurée par le produit final. Ce principe permet d’empêcher l’étiquetage obligatoire des produits alimentaires – pourquoi étiqueter un produit dont on reconnaît l’équivalence avec un autre ?– et, surtout, protège les OGM d’examens scientifiques et des regards indiscrets des diverses agences gouvernementales dont le mandat est d’assurer une réglementation dans l’intérêt public – pourquoi examiner un produit qui n’a rien de nouveau ?
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L’écrivain Walter Benn Michaels croit que nous sommes justement allés trop loin dans la reconnaissance des différences et que cet enthousiasme nuit grandement au combat contre les inégalités. Dans l’essai La diversité contre l’égalité, il déplore une forme de repli sur soi qui rend les gens satisfaits dès que l’on reconnaît publiquement leur identité – de femme, de Noir, d’homosexuel, de handicapé et même de pauvre. Et cela au point d’abdiquer devant l’un des problèmes les plus importants de l’heure, soit l’écart toujours croissant entre les riches et les pauvres et son corollaire, l’incapacité d’assurer une redistribution de la richesse. En se moquant de la logique d’un certain discours identitaire, il lance :

Si tous ceux qui gagnent plus d’argent que tout le monde ne sont que des Blancs et des hommes, il y a un problème ; si on trouve parmi eux des Noirs, des basanés et des femmes, il n’y a plus de problème. Si votre origine ou votre sexe vous prive des chances de réussite ouvertes aux autres, il y a un problème ; si c’est votre pauvreté, il n’y en a pas1.

Bref, les injustices économiques peuvent se perpétuer du moment qu’elles se font dans le respect des différences. Selon cette logique, même la pauvreté devient une identité que l’on doit accepter et défendre, plutôt que combattre : « Les tenants de la diversité ne cherchent pas à établir une société dans laquelle il n’y aurait pas de pauvres, mais dans laquelle il n’y aurait pas de mal à être pauvre. » Ce « respect » des pauvres, de leur identité dont ils peuvent même être fiers, a l’inconvénient de faire le jeu des puissants et de perpétuer les inégalités.
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Il faut aussi que les grandes entreprises françaises se déprennent de l’illusion que l’anglais est indispensable à leur fonctionnement, et reconnaissent qu’il n’y a de vraie mondialisation qu’à travers la diversité, et non dans l’attitude qui singe le modèle américain et s’abstient d’en inventer d’autres.
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Le cinéma hollywoodien, sous l’égide des grands studios et faisant partie intégrante du système capitaliste, est-il condamné à produire des œuvres embrigadées, au service des intérêts de ceux qui le financent ? Les créateurs profitent-ils d’une grande liberté, nécessaire à la conception d’œuvre d’art et qui correspond à l’une des valeurs les plus cardinales de la société étasunienne ? Il est difficile de trancher aisément et la réponse se trouve quelque part entre ces deux questions. Ces deux façons de voir le cinéma coexistent sans trop de difficulté. C’est d’ailleurs ce dont nous allons traiter principalement dans cet ouvrage
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Claude Vaillancourt
« L'ignorance est le moteur de l'humanité, c’est ce qui pousse les humains à aller de l'avant. C’est ce qui fait progresser l'histoire ».
Aveugles terriens que nous sommes...
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Alors que la production artistique est d’une remarquable diversité, à cause du nombre d’artistes plus élevé que jamais, le public est guidé vers une petite poignée de ces créateurs et créatrices, ce qui favorise d’importantes économies d’échelle et qui reproduit un ordre social très caractéristique de l’âge économique : une petite minorité d’artistes – reflet du fameux 1 % des plus riches – accapare le succès et obtient des revenus dépassant l’entendement
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Dans un célèbre ouvrage, Michael Hardt et Antonio Negri
ont développé le concept d’un « Empire » qui n’aurait pas de
limites, pas de frontières territoriales, et fonctionnerait « à
tous les niveaux de l’ordre social ». Il « intègre progressivement
l’espace du monde entier à l’intérieur de ses frontières ouvertes
et en perpétuelle expansion 1 ». L’Empire aurait donc une forme
de pouvoir total et intemporel, sans qu’on ne puisse jamais le
réduire à des individus ou à un seul pays prépondérant. Les
États-Unis, en tant que pays, ne constitueraient pas la vraie force
dirigeante, et encore moins ses citoyens ordinaires, tout aussi
victimes des abus de l’Empire. Il s’agirait plutôt d’une forme de
gouvernement mondial illicite et insaisissable, formé du pouvoir
financier, des entreprises, des lobbies, obéissant à de puissants
intérêts et organisé selon une logique implacable assurant sa
perpétuation.

Il n’en reste pas moins qu’il serait difficile de situer le cœur de
cet Empire ailleurs qu’aux États-Unis, même si de nombreux
citoyens de ce pays sont exclus du cercle de domination qui s’est
mis en place, qu’ils en subissent les conséquences et qu’ils en
élaborent parfois de sévères critiques. S’il est nécessaire de recon-
naître l’apport des États-Unis dans le monde, notamment pour
l’avancement de la science et une certaine défense de la démocra-
tie et de la liberté d’expression, il faut aussi condamner certains
de ses comportements qui affectent parfois non seulement leurs
citoyens, mais les hommes et les femmes partout dans le monde :
le soutien à des dictatures sanguinaires ; la participation à des
guerres longues et meurtrières ; le gaspillage de ressources éner-
gétiques non renouvelables ; de nombreux dommages à l’environ-
nement ; le refus de signer nombre d’ententes internationales,
dont le protocole de Kyoto ; la promotion d’une économie axée
sur la déréglementation, le libre marché et la concurrence, ce qui
provoque, entre autres, des écarts toujours plus grands entre les
riches et les pauvres ; l’absence de volonté de réduire les inégali-
tés ; la collusion profonde entre le pouvoir politique et le pouvoir
financier ; l’expansion de ses multinationales formant des oligo-
poles et contrôlant le marché ; le racisme envers sa communauté
afro-américaine et certains autres groupes ; son appui indéfectible
à Israël.




p. 34-35
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Qu’ils le veuillent ou non, les cinéastes donnent un sens aux sujets politiques et sociaux qu’ils abordent
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Les grandes dictatures ont été impitoyables envers les livres ainsi que ceux et celles qui les écrivent
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Lorraine Fouchet, l'auteur, a exercé une autre profession :

la médecine.
le journalisme.
la pêche.
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