Elie , mon père, avait tenu à m'apprendre lui-même le chinois, en marge du lycée et de l'université. Il m'avait initiée à l'art, à l'étude, au savant bonheur. Il me manquait. Tout ce qu'il m'avait promis me manquait, me semblait mort avec lui. En traduisant, j'essayais de le rejoindre, lui et l'aube de la poésie. (p.46)