Le mot
Dans un empire intime, c'est un fer qui rougit
Au voile du regret, voyage d'une larme
Invisible, en suspens, tremblante et sourde alarme
Il est une blessure le mot qui ne fut dit.
Sur l'aile de la joie court un charmant délire
Versant un parfum frais sur l'instant délicieux
En douceur délicate tel un baume radieux
Il est un rayon pur le mot qu'il fallait dire.
Le mot qui traduit mieux, le mot qui sonne juste
Celui qui règle tout dans un transport auguste
Est bien souvent appris, dicté par la raison.
Mais le mot qui fait vivre en dépit des murailles
Celui qui va briller, éveiller les semailles
Le mot qui vient du coeur, c'est le mot du pardon.
Claudie Lecoeur, Extr. de : Le chemin des étoiles : poèmes, 2002
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Dans les quatre cas, la victime périssait, transpercée par des objets symbolisant l'éclair, la foudre porteuse d'électricité. [...] Quel pouvait être le lien entre le tueur et ses victimes ? De fortes probabilités invitaient à penser que le meurtrier fut peintre lui aussi, car pourquoi aurait-il sévi exclusivement dans le milieu artistique ? Qui plus est, il ne visait pas n'importe qui mais vraisemblablement les peintres illuminés, en vogue, au moins inspirés par des éléments naturels, des ciels dévastés, des lumières incandescentes, les ravages des tempêtes et des orages. (p. 113)
Le mobile (...) était dans la peinture elle-même, dans le cheminement de chacun des artistes, celui qui mène à une quête spirituelle. De cette quête, naît des pulsions, des passions, des rêves. (p. 113)
Si tu es peintre, tu dois regarder à l'intérieur de toi-même. [citation de Maurice de Vlaminck en exergue]