AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Claudio Stassi (25)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


C'est pour ça que je m'appelle Giovanni

Une bande dessinée pour sensibiliser au fonctionnement du Monstre, la mafia sicilienne.

L'auteur rend ici hommage au juge Giovanni Falcone assassiné en 1992, en plein Palerme, par la Cosa Nostra.
Commenter  J’apprécie          190
Rosario

Le contexte de ce récit était intéressant à savoir l'Argentine au début des années 30 mais l'auteur n'a pas réussi à susciter l'intérêt. On suit le parcours d'un homme amoureux d'une femme qui disparaît subitement de sa vie.



Je n'ai pas aimé les transitions ainsi que le découpage et la mise en scène. Il y a une absence de maîtrise manifeste. Pour autant, le graphisme est plutôt sympathique avec ces couleurs directes en aquarelle.



Je ne suis pas parvenu à entrer dans ce polar trop classique qui mêle politique et argent sale. C'est un one-shot qui ne marquera pas les esprits.

Commenter  J’apprécie          100
Rosario

Comme souvent, c’est la faute d’une femme. C’est à cause de Raquelita que Rogelio croupit derrière les barreaux depuis vingt ans. C’est à cause d’elle qu’il a commis un meurtre. Du moins c’est ce qu’il raconte dans une confession à un mystérieux destinataire. Amoureux fou de cette belle blonde, il partit à sa recherche après sa soudaine disparition. Tombant dans les griffes d’une autre femme (eh oui, forcément !), la sulfureuse mademoiselle Galiffi, fille d’un parrain de la pègre locale, Rogelio plongea la tête la première dans un nid de vipères dont il ne pouvait ressortir indemne.



A Rosario, dans l’Argentine du début des années 30, la ville appartenait au crime organisé. Les italiens et les juifs, spécialisés dans la prostitution, se partageaient le gâteau et les pouvoirs publics, corrompus, fermaient les yeux. Mais avec les troubles sociaux prenant de l’ampleur et l’implantation de plus en plus importante des anarchistes et des syndicalistes, la mafia trouva un ennemi commun à combattre.



C’est l’histoire d’un homme piégé par la passion amoureuse et devenu une marionnette dans les mains de malfaiteurs sans scrupules. Un polar noir à souhait, extrêmement classique, même si, vu le nombre de protagonistes et les incessants flash-back, l’ensemble peut paraître à première vu dense et complexe. L’ambiance de la ville portuaire sud-américaine au début du 20ème siècle, de sa coterie et de ses bas-fonds, est parfaitement restituée. Les manigances sont permanentes, les clans, en apparence soudés afin de lutter contre les mouvements d’extrême gauche, ne manœuvrent en fait que pour leurs propres intérêts. Un scénario mêlant affaires troubles et politique sans grande surprise qui ne me marquera pas durablement je pense. J’ai par ailleurs trouvé assez étrange ce tic du scénariste consistant à révéler l’avenir funeste de ses personnages en plein milieu de l’action, comme s’il voulait spolier son propre récit et lui ôter une bonne dose de suspens.



Graphiquement par contre, rien à dire, le trait épais et les couleurs directes à l’aquarelle sont superbes. Pas suffisant cependant pour emporter mon adhésion. Décidément, le polar, même en BD, j’ai du mal.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          90
Brancaccio : Chronique d'une mafia ordinaire

C’est le récit d’un gamin qui se fait renverser en scooter dans les rues d’une ville sicilienne sous influence de la mafia. Un vibrant hommage est rendu en fin d’album à toutes les victimes indirectes de la mafia. Il est vrai que je n’ai pas fait le lien avec un banal accident de la circulation même si le conducteur de la camionnette devait remplir une mission un peu illégale car il ne pouvait dire « non ». Quand votre patron vous demande quelque chose, vous le faites même si cela ne vous plaît pas. Oubliée la théorie des baïonnettes intelligentes!



Le récit présente l’originalité de se décomposer en 4 parties qui refléteront des points de vue différents par rapport au même fait même si l’action diffère selon la vie de ces personnes. Le dessin ne m’a pas emballé. J’avoue également avoir eu des problèmes de compréhension avec la fin de ce drame. Bref, pas assez d’éléments pour me convaincre même si je compatis à la douleur des familles concernées.
Commenter  J’apprécie          50
C'est pour ça que je m'appelle Giovanni

Le thème de cette bd est de nous présenter la vie du juge Giovanni Falcone qui a porté un sérieux coup à la mafia sicilienne dans les années 80 et 90. Malheureusement pour lui, la Cosa Nostra a dynamité avec 600 kilos d'explosifs une autoroute pour avoir sa peau. J'ai encore ce souvenir d'un homme intègre qui a payé de sa vie son combat contre le monstre. Cependant, j'ignorais tout ce qu'il avait enduré durant ces années de lutte et les sacrifices qu'il avait accomplis pour protéger les proches.



J'ai bien aimé la façon d'aborder cette bd d'un père qui explique avec des mots simples le fonctionnement de cette organisation criminelle et de ses codes si particulier. Le père s'est rendu compte que son fils est victime d'un racket à l'école. Il va créer une sorte de prise de conscience auprès de son fils car il est nécessaire de lutter contre toute forme d'injustice.



Le film sur le parrain de Francis Ford Coppola avait magnifié l'image de la mafia avec sa générosité pour le petit peuple et son ombre protectrice. On sait bien ce qu'il en est dans la réalité. L'auteur ne mâche pas ses mots pour dénoncer cela. Il présente une version très manichéenne qui peut parfois agacer. Cependant, je respecte ce parti pris.



Encore de nos jours, être un rapporteur ou une balance est très mal vu. On préfère protéger les malfrats qui ont une bonne image même au cinéma. Cela incite nos jeunes à entrer dans ce système pernicieux. Je trouve qu'il fallait du courage pour dénoncer cela. Quant à moi, j'ai toujours été du côté de la loi et de la répression la plus féroce par rapport à toutes formes de criminalité. Le silence et la désinformation sont les armes du monstre. Cependant, si l'économie se portait bien et qu'il y avait moins d'inégalités, sans doute on vivrait dans un monde meilleur.



Giovanni Falcone est pour moi un héros de notre temps qui a dit non à la mafia. Il n'a pas été aidé par les politiques et a suscité beaucoup de jalousie. Cependant, il a gagné son combat même s'il l'a chèrement payé. Le message de cet ouvrage est plus que louable. 4 étoiles et c'est un minimum.
Commenter  J’apprécie          50
C'est pour ça que je m'appelle Giovanni

Une très bonne BD. Grâce à elle, je me suis replongée dans la vie de Giovanni Falcone et son action contre le "monstre", la Mafia .

Cela se passe actuellement à Palerme et un père explique cette histoire en montrant des lieux à son fils.

C'est bien écrit, on apprend plein de choses et les illustrations sont magnifiques!



J'ai beaucoup aimé!
Commenter  J’apprécie          40
C'est pour ça que je m'appelle Giovanni

Très bonne surprise que cette BD que j'avais choisie sans conviction pour les vacances! Le parralèle entre la mafia et l'école est simple mais assez efficace. Les personnages sont touchants et l'histoire du juge Falcone bien retranscrites.

Les illustrations sont assez sympas aussi, bien que pas folles non plus.

Quoi qu'il en soit je conseille ce livre à quiconque s'interesse à cette période Italienne.
Commenter  J’apprécie          30
C'est pour ça que je m'appelle Giovanni

Voilà une BD que j'ai vraiment beaucoup appréciée. Le dessin est agréable et l'histoire franchement passionnante ! J'ai appris beaucoup de choses au fil des pages sans que l'aspect historique ne soit jamais pesant. Il y a de l'action, du suspens et de la tendresse : tous les ingrédients pour passer agréable moment.
Lien : http://madimado.com/2013/10/..
Commenter  J’apprécie          30
C'est pour ça que je m'appelle Giovanni

Le très pédagogique récit du combat du juge Falcone contre la mafia pour la résurrection de Palerme, à hauteur d'enfant de 10 ans confronté au problème de l'omerta et au rapport entre force et justice dans sa classe.

BD nécessaire sans nul doute, mais un chouia lourde en raison de sa trop grande démonstrativité.
Commenter  J’apprécie          30
Rosario

Rosario, ville portuaire et prospère d’Argentine, années trente. Rosario baigne dans le sang et l’argent sale, la prostitution et le crime organisé. Gangrenée par la maffia qui s’impose implacable, aidée de ces politiques corrompus, la ville est plongée dans la peur et l’obscurité. C’est au quotidien que le peuple tente de se soulever au nom de la justice, peuplant l’ombre de la nuit de ses revendications vaines. Tableau noir à l’atmosphère asphyxiante sous un trait ténébreux, les visages et silhouettes de la ville se confondent et se mêlent à l’obscurité de son histoire. Les gris, les marrons et les bleus dépeignent une ville suffocante, annihilée par le régime. Les assassinats et vengeances personnelles se rendent à ciels ouverts, plus personne n’est en sécurité et le croire, c’est prendre le risque d’être condamné.



Derrière les barreaux de sa cellule, Rogelio évoque d’une voix laconique ce passé qui le hante et le tourmente encore, jouant de ce violon que plus personne n’écoute. L’urgence de se souvenir alimente cette vie de criminel à jamais privé de liberté, le besoin de raconter encore une fois ce qui s’est réellement passé au début de ces années trente.



Rogelio est un amoureux facile, il ne suit de raison que celle que lui dicte son cœur. Tombé sous les charmes de Raquelita d’abord, blonde mystérieuse qu’il fréquente un temps avant que celle-ci ne disparaisse sans laisser de traces, il devient fou d’Agatha, fille du Parrain, aussi dangereuse qu’elle est belle, manipulatrice dont l’arme funeste est dessinée par ses courbes sulfureuses. Rogelio est amoureux dépendant, docile à souhait. C’est tout naturellement qu’il devient un informateur de la maffia au sein des anarchistes, famille de confiance qu’il trahit aux noms de l’amour et de la peur.



Ces informations capitales collectées, Agatha s’attache à le remercier dignement, inutile de préciser qu’il lui est impossible de résister. Mais tout bascule lorsque le prénom de Raquelita surgit à nouveau aux oreilles de Rogelio qui n’a plus qu’un seul désir, la retrouver. Agatha au courant de l’affaire jure alors de tout entreprendre pour le briser…



Cette bande-dessinée est imprégnée d’une noirceur tragique au bout de laquelle aucune once d’espoir ne vous attend, la nuit est pénombre, le jour l’est tout autant. Ici, le réalisme l’emporte et aucun héros ne viendra sauver la ville et ses habitants, la peur régit toute parole et vos mouvements. C’est une question de survie et vous n’êtes décidément pas assez fort pour contester cela. Les hommes débordent d’humanité défaillante, ce sont la prétention et la peur qui les animent. Bien que le portrait dressé soit solide, l’illustration immersive et grandiose, Rosario manque de ce je ne sais quoi qui emmènerait le lecteur au transport. Une lecture qui saura toutefois se faire apprécier !
Lien : http://www.undernierlivre.ne..
Commenter  J’apprécie          20
Stern Gang

Densité. C'est le premier mot qui vient à l’esprit à propos de ce Stern Gang des Italiens Enoch et Stass. Côté scénario comme côté dessin.
Lien : http://www.auracan.com/album..
Commenter  J’apprécie          20
Brancaccio : Chronique d'une mafia ordinaire

Bienvenue à Brancaccio, quartier pauvre de Palerme qui tente de garder la tête hors de l'eau malgré les difficultés et les aléas du quotidien. Ou plutôt devrais-je vous dire de fuir ce lieu malfamé et sans perspective. Brancaccio est un des endroits les plus dangereux de Palerme et de la Sicile. Tous ceux qui vivent dans ce périmètre n'ont plus aucun espoir – ou si peu – de s'en sortir indemne et par leurs propres moyens. Parce qu'à Brancaccio la Mafia régit l'ordinaire et l'existence de ses habitants plus soumis que rebelles.



A Brancaccio vivent Nino et ses parents. Nino, un gamin qui ne rêve que d'une seule et unique chose : prendre le train qui le sortira de ce quartier puant la misère, suintant l'indigence, exhibant le dénuement de chacun, étalant la cruauté et sur lequel plane l'ombre tutélaire de la Mafia. Nino est un garçon poli, respectueux des règles et de son prochain, calme, sans problème. Il n'aspire qu'à vivre en paix, sereinement et à travailler honnêtement. Malheureusement pour lui, à Brancaccio la règle est autre. Il en est des individus comme des combats clandestins de chiens : la même haine, la même cruauté, la même sauvagerie. Tuer ou être tués. Vivre ou mourir. Dominer ou être écrasés. Pas d'autre alternative.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
Commenter  J’apprécie          20
Brancaccio : Chronique d'une mafia ordinaire

Le titre de ce nouvel album de la Collection «Ecritures» de Casterman pourrait faire croire qu’il s’agit d’un polar sombre se déroulant dans un milieu mafieux. Mais, "Brancaccio, chronique d’une mafia ordinaire" est plutôt un roman graphique qui s’intéresse au quotidien des habitants de Brancaccio, l’un des quartiers délabrés de Palerme, sous l’emprise de la mafia. Ce one-shot fait d’ailleurs écho à l’assassinat du père Puglisi, un prêtre engagé dans une lutte contre la pègre locale et qui fut assassiné par la mafia en septembre 1993.



A travers la destinée et les rêves du jeune Nino, Giovanni Di Gregorio et Claudio Stassi plongent le lecteur dans la réalité de ce quartier palermitain. Un quotidien rythmé par la maffia et où le silence est d’or. La peur empêche les gens de parler et de se plaindre, tandis que l’école du crime mène une concurrence déloyale aux bancs d’école. Entretenue par la terreur, la pauvreté et le manque d’éducation, le système mafieux a mainmise sur les habitants de Brancaccio, sur leur vie et sur leur destin.



Le graphisme noir et blanc de Claudio Stassi colle parfaitement au ton du récit de Giovanni Di Gregorio et s’inscrit parfaitement au sein de cette bien belle Collection «Ecritures». Le fait que les auteurs soient tous deux originaires de Sicile et résident toujours dans la région, renforce encore le réalisme dégagé par ce témoignage en trois temps.
Commenter  J’apprécie          10
Rosario

Riche, glacial et puissant, le récit imaginé par le grand Carlos Sampayo – complice de toujours de José Munoz – immerge le lecteur dans une ambiance poisseuse et désespérée.
Lien : http://www.bodoi.info/rosario/
Commenter  J’apprécie          10
Rosario

- Histoire un peu brouillonne

- Envie de retrouver l'ambiance de Rosario, mais finalement la ville n'est que peu représentée. Le récit, bien que se voulant inscrit et représentatif d'une partie de l'histoire argentine, pourrait finalement se répercuter dans n'importe quelle autre dimension spatio-temporelle.
Commenter  J’apprécie          00
Rosario

Bof. Vraiment pas convaincue. Je manque sans doute de culture mais le scénario me parait vraiment difficile a cerner si on ne connait pas dans le détail l'histoire argentine des années 30. J'ai été incapable de rentrer dedans.
Commenter  J’apprécie          00
Rosario

Cette histoire est particulièrement originale de par son contexte : on sort enfin des sentiers battus même si le milieu de la pègre est plutôt familier.
Lien : http://www.avoir-alire.com/r..
Commenter  J’apprécie          00
Rosario

Une plongée labyrinthique dans le milieu mafieux d’une ville argentine des années 1930.
Lien : http://www.actuabd.com/Rosar..
Commenter  J’apprécie          00
Rosario

En grand connaisseur de l’Histoire argentine, Carlos Sampyo nous livre une équipée complète qui nous plonge dans la cité portuaire de Rosacio des années 30.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00
Stern Gang

EXTRAIT "L’Etat d’Israël s’est construit aussi par l’action terroriste des groupes d’Avraham Stern. Les mêmes qui aujourd’hui crachent ce qualificatif au visage des palestiniens qui luttent pour obtenir un Etat à eux, employaient EXACTEMENT les mêmes méthodes à l’époque. Ils posaient des bombes parmi les populations civiles, réalisaient des casses et tuaient les collaborateurs juifs des anglais. L’extrémisme de ces hommes et femmes fait peur à voir. Parce qu’ils se battent pour exclure une population d’un territoire qu’elle occupe depuis des siècles. Parce que leur idéologie est une lutte d’eux seuls contre tous les autres. Il n’y a aucune générosité ou grandeur d’âme. Leur combat est égoïste. "
Lien : http://chroniquesdelinvisibl..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Auteurs proches de Claudio Stassi
Lecteurs de Claudio Stassi (60)Voir plus

Quiz Voir plus

Pêle-mêle de culture littéraire et autres ...

À quel célèbre écrivain et philosophe doit-on le "Contrat social” et “La nouvelle Héloïse” ?

Diderot
Rousseau
Chateaubriand

18 questions
180 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , musique , sport , histoire , géographie , artCréer un quiz sur cet auteur

{* *}