Jamais les filles ne s’imaginent ce qui tourne dans nos têtes. On passe souvent pour des vases complètement vides, pourtant je sais que, dans mon esprit, c’est tout le temps la tempête. Ça doit être pareil dans celui de Julien. On reste muets, pendus à nos téléphones comme deux imbéciles. Les filles ont peut-être un peu raison dans le fond. C’est pas qu’on soit complètement vides, elles se trompent sur les termes, c’est qu’on n’arrive pas à savoir quoi faire de notre tempête.