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3.25/5 (sur 104 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) le : 23/06/1986
Biographie :

Cléo Buchheim est avocate stagiaire à Genève. Elle est étudiante à l'Université de Lausanne en droit lorsqu'elle publie en 2005 Braquage son premier roman.

Elle est l’auteur du roman « Inès Charleston, chroniques d’une fille branchée » publié par les Éditions les Blogueuses en septembre 2010.

En attendant la publication de son roman, Cléo a créé un blog dans le même esprit : http://www.facebook.com/l/33feb;chroniquesdunefillebranchee.blogspot.com dans lequel elle rédige plusieurs fois par semaine des petites chroniques follement amusantes, et autres anecdotes, gossips, conseils, sur la mode, la drague, l’humour, l’amour, l’amitié, le clubbing, le shopping et les aventures que nous réservent la vie quotidienne.

Elle vit actuellement à Pully.

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Source : business-and-challenges.com/
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Je suis assise dans ma chambre parisienne et réfléchis à tout ce qui vient de m’arriver. Le doute ne me parait plus permis, je baigne dans une intrigue que je ne comprends pas et qui me dépasse.
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Comme la majorité des filles, grâce à la série Sex & The City, le samedi après-midi, on se retrouve avec mes amies autour d’un café, histoire de se raconter nos malheurs de la semaine. Quand je dis « amies », je généralise, étant donné que l’une d’elles n’est ni plus ni moins… qu’un garçon.
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Il est 22 h 30 et elle a faim. Elle se jette sur une branche de chocolat Cailler, qu’elle avale pratiquement d’une traite ; c’est qu’elle n’a rien mangé depuis hier soir. Elle est en train de fouiller dans ses tiroirs à la recherche de n’importe quoi à se mettre sous la dent quand un raclement de gorge se fait entendre.

Elle sursaute.

Et pousse un cri.

Pour finalement allumer la lumière de son bureau.

- Jolie voix !

Valentine fixe son interlocuteur avec effroi. Qu’est-ce que ce cinglé fout dans son bureau ?

- Si vous approchez, j’appelle la sécurité ! s’écrie-t-elle, au bord de l’hystérie.

- Vous êtes Mademoiselle Kent ? est la seule réponse qu’elle obtient, doublé d’un sourire.

Tétanisée et, à vrai dire, un peu consternée par son comportement disproportionné, elle opine du chef et observe celui qui lui fait face. Un homme grand, plutôt baraqué, des cheveux bruns mal coiffés, une barbe naissante et un regard rieur. Il se dégage de lui
quelque chose de rassurant, une force tranquille, puissante, qui la calme rapidement. Il porte une chemise bleu clair dont il a retroussé les manches jusqu’aux coudes, un jean brut et… mais… il est en chaussettes !

- Alors tenez !

Il pose sur son bureau un grand sac en papier brun sans qu’elle ne cesse de le fixer. Il la regarde étrangement, comme s’il craignait qu’elle se jette sur lui. Après l’épisode du cri, il doit la prendre pour une folle.
Réalisant enfin ce qu’il fait là, elle plonge la tête la première sous son bureau et extirpe de son sac à main (griffé) son porte-monnaie (griffé).

- Je vous dois combien ?

L’homme fait un geste de la main, l’air de dire « ce n’est pas nécessaire ». Elle insiste. Mais il est têtu.

- Bon, finit-elle par prononcer, alors je vous remercie… monsieur… ?
- Gabriel.
- Merci, Gabriel.

Dire merci, cela n’a jamais été son fort. Elle déteste se sentir redevable.

- Je vous laisse dîner tranquillement, bonne soirée, lâche-t-il en tournant les talons.

Et comme Valentine n’a jamais aimé se sentir redevable…

- Vous voulez prendre quelque chose ?

Il se retourne et la regarde avec un air farceur.

- J’ai l’air de mourir de faim ? dit-il en riant et en exagérant son ventre qui pointe légèrement sous sa chemise bleu pâle.

Valentine rit. Cela lui fait bizarre, elle ne se souvient pas la dernière fois qu’elle a entendu le son de son propre rire. Cela devait être il y a très longtemps.
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Elle venait de me dire que son fils ainé fréquenté iss suisse aussi ! Je devais bien répliquer !
Puisque le mal est fait et qu’elle ne reconnait jamais ses torts, je laisse tomber et en reviens à l(objet de son coup de téléphone : Pourquoi tu m’appelle au juste ? Ai-je besoins d’une justification pour joindre ma propre fille ?
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Gabriel se dirige vers son bureau tout en vérifiant ses derniers e-mails quand il entend soudain un bruit de pas étouffé par la moquette. Il sursaute en découvrant une silhouette aux oreilles hypertrophiées. La silhouette se rapproche. Elle est humaine.

- Qu’est-ce que vous faites là ? s’exclame-t-il.
- Je suis le livreur.
- Je n’ai rien commandé.
- Ce n’est pas pour vous. Mme Kent, vous connaissez ?

Gabriel hausse les épaules. Kent, non, ça ne lui dit rien même si le patronyme lui donnerait presque envie de s’en griller une… s’il n’avait pas arrêté il y a deux ans.

- Non, désolé.
- Ce genre de galère n’arrive qu’à moi !

Le livreur fait une moue désespérée, espérant sûrement attirer sa pitié. Gabriel s’apprête à tourner les talons mais ne peut s’empêcher de lui demander :

- Quelque chose ne va pas ?

Grossière erreur. Il n’aurait jamais dû poser cette question.

- Vous comprenez, geint le livreur (son énorme casque lui donne des airs de Calimero), c’est la Saint-Valentin. Si je ne retrouve pas vite ma copine, elle va encore me faire une scène !

Gabriel fait une grimace compatissante même s’il s’en fout comme de l’an quarante. La Saint-Valentin… cela fait longtemps qu’il ne s’est pas senti aussi peu concerné par une fête.
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Lorsque l’on arrive au travail le lundi matin, on pense d’expérience qu’aucune surprise bonne ou mauvaise ne devrait bousculer le morne cours des choses.
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- Tu me plais.
Cette déclaration me surprend, tant elle semble incongrue, et curieusement sincère.
- Tu n'es pas comme les autres.
J'aime cette phrase, plus encore que l'autre peut-être. J'ai toujours espéré que l'homme dont je tomberais amoureuse prononce de tels mots. Je veux être son extraordinaire. La surprise de sa vie.
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Soudain... mais je rêve ou... oui, oui, c'est bien ça, il me fait un signe. Le type sexy me fait un signe de la main ! Instinctivement, je lui réponds par un petit coucou. Ce que Stefano ne manque pas de remarquer (il commence à m'énerver celui-là !)
- Tu fais quoi, là ?
- Il m'a fait un signe, je lui réponds. tes parents ne t'ont pas appris la politesse, quand tu étais petit ?
- Il faisait signe à celui qui avait le ballon, histoire de lui indiquer qu'il était démarqué.
Je sens le rose (non, en fait le rouge cramoisi) me monter aux joues et je croise les bras sur ma poitrine. Je crois qu'il est temps pour moi de me tenir à carreau.
Mais il m'est difficile de m'empêcher de le regarder. Je serais bien incapable de dire laquelle des deux équipes gagne tant mes pensées divaguent, de plus en plus inavouables.
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Je vais dire que je me suis fait virer pour cause de restructuration économique. C’est la crise, autant qu’elle serve à quelque chose.
Tout d’un coup, grand silence. Je réalise que c’est fini et que c’est à cet endroit-là que je devrais implorer son pardon.
– Vous prenez racine ?
– Je… euh… j’attends ma lettre de licenciement.
– De quoi parlez-vous ?
– Ma lettre de licenciement. Vous comptez me l’envoyer par courrier recommandé ou me la remettre directement en main propre ?
Il se met à rire et je peux vous dire que son rire est encore plus atroce que celui de l’hyène après l’accouplement. On dirait le cri d’un phoque dépecé vivant par un ours blanc.
– Vous n’êtes pas licenciée, mademoiselle Merdier…
– Meridier, avec un i.
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C’est Bianca. Elle est cramoisie. Cette vue est à ce point insoutenable que par réflexe une mère de famille niche le visage de son petit entre ses seins afin qu’il ne soit pas traumatisé à vie par cette horreur.
– Soyez sincères ! Je fais peur, hein ? demande Bianca, en larmes.
Alors que Stanislas et moi cherchons une manière diplomatique de faire comprendre à Bianca que sa place n’est plus ici, qu’elle ne fait plus partie du monde des humains qu’elle ressemble aux lépreuses dans Ben Hur, Karen qui n’a pas notre tact y va cash :
– C’est affreux, rentre tout de suite chez toi !
Bianca file dans les vestiaires en continuant à beugler. Je lance à Karen un regard furieux.
– Quoi ? Elle voulait qu’on soit sincères, non ?
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