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Critiques de Clotilde Coquet (13)
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Parle-moi du sous-sol

La narratrice est une employée surdiplômée dans un domaine assez peu porteur, qui, comme de nombreux jeunes dans notre pays, accepte un emploi purement alimentaire dans un grand magasin parisien. Son compagnon, comédien débutant au talent non reconnu (pourtant immense d'après lui...) n'envisage pas de se mettre au travail pour aider à faire bouillir la marmite. Il finit d'ailleurs par vite retourner chez papa et maman où la soupe est bonne et toute chaude.

Cela pourrait être le début d'une fable sociétale intéressante.

Mais l'auteure nous traîne et nous entraîne dans un sous-sol de magasin où sévissent tout un tas de crétins, tantôt clients, tantôt camarades de travail.

C'est un peu déprimant, et les personnages n'ayant aucune profondeur, on finit par s'ennuyer ferme en lisant ce livre.

De plus, le style est heurté, pas facile à lire, pour tout dire carrément barbant.

Voilà donc un roman qui va rester à sa place : au sous-sol.
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Parle-moi du sous-sol

A tous ceux de l'ombre !!



L'histoire d'une employée dans un grand magasin c'est banal au premier abord, et bien non !! Et bien au contraire, cette façon que l'auteur a de raconter son quotidien et tout ce qui lui passe par la tête, cette lucidité dont elle fait preuve et à la fois, ce manque de courage pour affronter la réalité, c'est moi, c'est peut-être vous mais c'est sûrement autrui !

Cet ouvrage est écrit avec humanité, on reconnaît tous les clients, c'est votre voisin, votre collègue, une connaissance ou même soi, et quoique l'on en dise, chassez le naturel et il revient au galop...ses clients sont des stéréotypes, croqués justement, mal élevés, timides, bavards...

Et les collègues, c'est pareil, ils sont pénibles ou envahissants, zélés ou incompétents, il y a le clown triste qui vous plombe le moral ou l'opportuniste aux dents longues et tant pis pour vous...

Au travers de son histoire, on se rend compte de la justesse de son regard sur cette micro-société qui est aussi un échantillon de la société,

Alors attention à la caissière, regardez-la bien, elle n'est sûrement pas que caissière, il y a une vie derrière son sourire figé, des sentiments, du ressentiment et peut-être même une super-diplômée en mal de reconnaissance..
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Parle-moi du sous-sol

Comment parler d’un livre qui m’a ennuyée. Oui, c’est un livre réaliste que d’aucun relie à Zola et Au bonheur des dames, oui, il y a beaucoup d’heures d’observations, oui, c’est réaliste, oui c’est bien écrit… MAIS, voilà, la vie terne de la narratrice n’a pas su m’émouvoir.

Purée, comment peut-elle accepter ce mec qui n’en branle pas une parce que « grand-acteur-incompris », enfin plutôt, gros feignant immature ? Comment ne se bât-elle pas pour réaliser ses rêves ? C’est horrible d’avoir fait toutes ses années d’étude pour se retrouver caissière sans d’autres rêves à réaliser, sans plus aucun rêve et ce, avant d’avoir essayé quelque chose. Je sais qu’il est dur, voire très dur de reprendre son mémoire après une journée harassante, mais d’autres l’ont fait, le fond, alors pourquoi ce postulat ?

Ce livre n’est que tristesse et résignation et je crois que je ne l’ai pas admis. Les renards de la couverture, même attachés, essaieront de se libérer de leurs entraves. Dans le genre, j’ai préféré les tribulations d’une caissière.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Parle-moi du sous-sol

Ettouffant
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Parle-moi du sous-sol

Certains bacs++ se retrouvent à la suite de leurs études, ou durant celles-ci, à chercher des petits boulots, dont celui de travailler dans des grands magasins, tenir la caisse, en faisant bonne figure, se laissant mal traiter par les clients ou la direction...

Et ce qui les fait tenir c'est (évidemment) le besoin d'argent mais aussi l'illusion dont ils ont été nourris jusque là, cette certitude que ce n'est "que temporaire", qu'ils trouveront bientôt un travail dans leur domaine... Mais il y a des temporaires qui durent...

Et surtout des temporaires qui bloquent, qui fatiguent, rendent amer, ne laissent plus beaucoup d'énergie pour se consacrer aux-dites études et font baisser les bras.



Quand j'y pense, Parle-moi du sous-sol (dont le titre est un clin d'oeil à Beckett) aurait pu s'intituler Parle-moi des sous-bois (clin d'oeil à la couv).

Car dans tout le livre, qui se passe presque essentiellement au sous-sol d'un grand magasin, nous retrouvons de nombreux symboles de la vie sauvage et cruelle, d'une fable emplie d'animaux et de pénombre étouffante, un microcosme mystérieux, où l'on doit vite apprendre, car on s'attaque, se bouffe... Et les personnes extérieures à ce milieu (parents/petit ami) sont là à vous tenir en joue.

Sauf qu'ici, peu de liberté de mouvement, les personnages sont bloqués, entravés, plombés...



L'intégrale:
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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Parle-moi du sous-sol

Premier roman de cette jeune auteure talentueuse et je gage que vous ne verrez plus du tout le monde des grands magasins à l'époque des fêtes de fin d'année de la même façon.



Couplant l'histoire de la narratrice, jeune diplômée en histoire de l'art recalée dans son domaine et qui, par défaut s'engage au rayon jouet d'un grand magasin et de quelques unes et quelques uns de ses plus proches collègues, c'est une chronique à la fois intimiste et très douce amère qui nous est proposée en 215 pages particulièrement bien écrite, stylistiquement et lexicalement parlant.



C'est sans illusion et avec un grand sens des réalités parfaitement rendus que le lecteur suit le parcours de la narratrice dans ses tribulations tant professionnelles qu'amicales et privées. Déclassée et dévalorisée par le mode de management du grand magasin, par le cadre de son sous-sol comme lieu de travail, par son ami, par les turpitudes et les désillusions de ses collègues, c'est peu de dire que l'on admire l'abnégation de notre héroïne.



Professionnellement, ce sont les rouages d'une mécanique bien déshumanisée où de la formation des hôtesses de caisse expédiée en une seule journée à l'évolution d'un poste de caisse à l'autre comme des turpitudes et frustrations des collègues (les inénarrables Rosy, Pierre, Monique, Leïla, le vigile crétin Jérémie), de la hiérarchie (le Pingouin surnom donné au chef de rayon), qui sont ici démontées avec causticité.



Même causticité dans le ressenti des clients, "les Francis", comme de leur comportement spécifique à l'achat des jouets de leur progéniture et familier entre bêtise et condescendance à l'égard du personnel. Là aussi la description et le sens de l'anecdote valent le détour chez Clotilde Coquet.



Pour sa vie privée, c'est aussi un état des lieux très réels qui est rendu ici, avec cette génération de jeunes dont la précarité subie, les fins de mois difficiles (temps partagé par la narratrice entre le grand magasin et le baby sitting). Critique aussi très ajustée et réaliste aussi pour Vincent, son petit ami, superbe crétin ayant suivi des études d'acteur, s'estimant au dessus de la mêlée alors que sans emploi et aux crochets de ses parents comme de notre héroïne, se permettant de critiquer le manque d'ambition et l'inconstance de celle qui lui procure toit et nourriture. Le reflet même d'une partie de la jeune génération qui attend ce qu'elle estime lui être due, profitant d'un certain système social pour lequel elle n'adhère qu'aux bons côtés, sans jamais se remettre en question mais à l'inverse particulièrement investi pour le dénigrer.



Une tranche de vie croquée magistralement avec une très grande variété et richesse lexicale et syntaxique dont le lecteur souhaite très vite que notre héroïne s'en échappe.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Parle-moi du sous-sol

Le livre a un style soigné et un peu pesant, peu de dialogue et des phrases assez longues. L'histoire est plutôt peu intéressante car les personnages n'évoluent pas beaucoup. On a une image au départ, et rien ne change, les personnages restent coincés dans leur rôle sans aucune joie ni porte de sortie.

Je n'ai pas compris la couverture.
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Parle-moi du sous-sol

Ce livre traite de la « violence » du monde du travail. La narratrice travaille dans le sous sol d’un grand magasin alors qu’elle est bac +7. Elle perd des espoirs de trouver un job en lien avec ses études, elle perd son petit ami qui rentre vivre chez ses parents car il a trouvé un job de vendeur de pop corn dans un cinéma. Le livre finit sur sa rencontre avec son ancien prof dans le magasin qui espère la voir à Tokyo puisque le magasin ouvre une succursale au Japon.

C'est une fresque un peu triste de notre monde actuel. Intéressant à lire
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Parle-moi du sous-sol

Depuis quelques années, les romanciers ont la fibre réaliste. Ce n’est pas Au bonheur des dames d’Emile Zola, nul Octave ne viendra arracher la jeune vendeuse à son comptoir, non, c’est le quotidien de jeunes étudiants qui ont accepté un travail alimentaire (comme son nom l’indique, il faut bien manger). Le problème (majeur) de ce travail alimentaire est qu’il empêche l’étudiante de se consacrer à ses études, à sa thèse, et que ses nombreuses années d’étude ne lui servent pas à grand chose. En revanche, elle apprend le maniement d’une caisse, l’utilisation de la machine à carte bleue, comment repérer le client insolvable qui vous présente un gros chèque, ou comment remplacer au pied levé un collègue fugueur.

Je cherche en vain à m’émouvoir sur le destin de la narratrice. Je constate cependant que, depuis quarante ans, rien n’a changé : c’est la jeune femme qui travaille, paie le loyer et les courses, c’est son compagnon, grand acteur en devenir et incompris, qui se laisse entretenir, pour rentrer finalement chez papa/maman. Oui, le style est impeccable, oui, les allusions littéraires sont nombreuses, tout comme les remarques méprisantes subies par les employés (dire que « caissière » était considéré comme un métier susceptible de faire rêver les petites filles dans mon manuel de lecture CP !). Oui, le cadre est réaliste, presque trop, puisque je pense qu’il ne me faudrait que peu d’efforts pour identifier ce temple du commerce, situé non loin de la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse. Mais… il ne se passe rien, si ce n’est la résignation de tous, et une brève tentative pour se sortir de là. Je n’ai garde d’oublier la naïveté des sommités universitaires croisées au détour d’un rayon, ou leur amnésie providentielle. Les jeunes sont exploités – et que sont devenus les stagiaires qui protestaient tant, il y a encore quelques années ? Sont-ils toujours stagiaires ou ont-ils enfin un CDI ?

Au final, le souvenir de cette lecture s’estompe déjà, alors que je ne l’ai terminé qu’hier. Ne ressentir que de l’indifférence et avoir hâte de terminer cette chronique ne sont pas des points très positifs en sa faveur. A vous de voir et de lire si vous avez envie de vous laisser tenter.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Parle-moi du sous-sol

ABANDON



Impossible de tenir plus que quelques pages. Ce roman m'a paru d'un ennui mortel.



L' histoire se traîne péniblement, pas du tout intéressante. Aucune vivacité, aucune étincelle.



La langue est correcte au demeurant et l'auteure ne semble pas manquer de culture.



Hélas, elle n'arrive pas à donner vie à ses personnages qui sont semblables à des silhouettes en papier "collées" sur le récit.



C'est dommage car l'idée de départ était bonne et les coulisses d'un grand magasin le décor idéal pour développer une intrigue passionnante.



Un gros ratage. à mon avis.



Premier roman... le dernier?
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Parle-moi du sous-sol

[...]Attention : roman pessimiste ! L’auteur raconte avec une grande acuité – cela sent le vécu, sinon l’enquête approfondie – le parcours d’une jeune diplômée en histoire de l’art qui travaille comme caissière dans un grand magasin parisien, faute d’un emploi dans sa branche. Avec ce récit qui suit les pensées de l’héroïne, on découvre l’amertume de cette génération sur-diplômée qui est contrainte d’aller quémander les miettes sur un marché du travail en berne. [...]
Lien : http://federicoconejo.wordpr..
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Parle-moi du sous-sol

Une jeune femme est embauchée comme caissière dans un grand magasin parisien. A travers son parcours, nous découvrons ici les aspirations d'une jeunesse désabusée, surdiplomée et pourtant sans emploi à la hauteur.

Ce récit m'a bien plus, tout d'abord de par ce qu'il nous raconte : le parcours d'une jeune spécialiste en Arts, promise à un avenir prometteur, qui se retrouve caissière dans un rayon jouets, faute de travail.

Son parcours est fort, d'autant plus qu'il est loin d'être isolé actuellement, et ne cherche pas à dénigrer le travail qu'exercent les employés de ce grand magasin, que ce soit le jeune archi-diplomé devenu animateur de danse pour petites filles. La déception face à l'incompréhension des familles, et surtout une scène finale très forte.

Un premier roman prometteur.
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Parle-moi du sous-sol

Alors qu’elle tente péniblement de terminer sa thèse en histoire de l’art, la narratrice de Parle-moi du sous-sol décroche un poste au rayon jouet d’un grand magasin parisien. Ce qui devait être un travail provisoire devient plus permanent, surtout après que la jeune héroïne ait impressionné ses pairs par sa maîtrise rapide de la caisse. En parallèle, on suit ses déboires sentimentaux avec un jeune acteur, bientôt réduit à vendre du pop-corn dans un cinéma de Châteauroux…

Bien que le sujet du livre ne soit pas très original (les déboires de jeunes étudiants surdiplômés à l’entrée dans la vie professionnelle), il est traité d’une manière moins anecdotique que Les tribulations d’une caissière, par exemple. L’héroïne insiste sur la sensation d’oppression ressentie au quotidien, enfermée toute la journée au sous-sol du grand magasin, loin de toute forme de lumière ou d’environnement naturel. Oppression liée aussi à l’impossibilité de trouver un travail après sept années d’études en histoire de l’art, des études qu’elle qualifie de « jeune fille à marier ». Les nombreuses références au monde animalier renforcent l’impression d’être « en cage » des personnages. (Impression donnée sur la couverture également, dessinée par l’auteur, une bande de renards attachés les uns aux autres !). Côté cœur, la narratrice nous livre un portrait peu mirobolant de son compagnon, un homme qui semble se complaire dans une situation précaire (aspirant acteur, il enchaîne les petits contrats sans parvenir à percer), incapable d’assumer une relation de couple, et qui retourne vivre chez ses parents. Le livre ne donne pas beaucoup d’espoirs à la génération des 25-30 ans ! Mais malgré ce ton un brin pessimiste et grinçant, Parle-moi du sous-sol est une lecture très agréable, parfois drôle, portée par des situations et des personnages assez crédible à mon sens.



Florence (Le Vésinet)

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