Le garçon était dans le coma. Le « bip-bip » rythmique du moniteur cardiaque résonnait dans la pièce, suivant les pulsations de son cœur alors que le général Sotíras le regardait.
L’inconnu avait rapidement été surnommé par les médias « le garçon qui avait fait arrêter Castlios ». Le moniteur ratait un battement de cœur si souvent, rappelant au général que le cœur du garçon était en mauvais état. Ils devaient encore l’identifier. Une impression insistante venant du fond de sa mémoire dansait à l’arrière de son esprit, comme un ténia enragé. Il aurait pu jurer avoir déjà vu cet enfant, mais n’arrivait pas à le replacer.