Je me sens coupable de n’avoir pu empêcher son acte et de cet acte, je ne tire aucune gloire; je suis sûre qu’aucune mère de martyr tué lors d’un attentat suicide ne peut accepter la mort horrible de son enfant. Ces femmes mentent quand elles se montrent glorieuses devant les caméras de télévision… mais sans doute que ce mensonge est tout ce qu’elles possèdent pour rester fidèles à l’amour qu’elles portent à leur enfant?
Il a l’habitude des cris, des enfants en pleurs, des femmes hystériques qui se frappent les joues, s’agrippent à ses manches, tantôt le suppliant, tantôt l’injuriant, mais c’est la première fois qu’il assiste à cette scène: une femme arabe qui quitte sa maison condamnée, une tasse de café à la main, et lui souhaite, en souriant, une bonne journée.
Henri Ramet, magistrat et écrivain qui a passé des années à composer, "avec amour", dit-il, son Histoire de Toulouse, écrit avec raison dans l'introduction: "Ecrire une histoire de Toulouse est une témérité".
Ma mère nous avait nourris et dodelines ensemble durant presque une année. Puis elle m'avait sevré ne gardant son lait que pour toi.
Finir à l'hôpital, ce mouroir, était une perspective qui faisait peur aux pauvres et aux isolés bien plus encore que la mort.
J'ai peur de ce qu'il va arriver.