A Nancy, le dernier train du soir pour Lunéville dut attendre le passage de trois convois de soldats allemands qui rentraient chez eux.
Lorsque je récupérai mon cabriolet de l'hôtel des Vosges, l'heure du repas était largement dépassée, mais pour une fois je me moquais de la pendule. J'allais dans la nuit, l'âme et le corps flottants, et ce fut mon brave vieux cheval qui me reconduisit à Bel-Aube...