AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Colette Poggi (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La Bhagavad Gîtâ ou l'art d'agir

Avec sa pédagogie, Colette Poggi nous donne les clés de ce texte sacré, qui a une portée universelle et une résonance toute particulière dans l’époque que nous traversons.

De nombreuses références aux traductions de passages originaux et d’explications des termes sanskrits permettent de prendre le recul nécessaire pour une réflexion sur le sens du message porté par la Bhagavad Gîta.

On ne peut retirer que des bienfaits de la lecture de ce livre.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la confidence du souffle

UN ENSEIGNEMENT LIBRE ET IMPERTINENT SUR LE YOGA







Voici un bel ouvrage, peu banal, personnalisé, intime même.

Certes un livre d’entretiens sur le Yoga enseigné par Eva Ruchpaul – « menés », recueillis et mis en forme par Colette Poggi, toujours chez Almora – comme cet autre livre d’entretiens sur le Yoga, Marie-Claire REIGNER & Eric BARET : 250 questions sur le Yoga. Mais pas seulement : il réserve des surprises, surtout dans ses dernières pages, mais je vous laisse le plaisir de découvrir ces cadeaux. Mais si les deux livres parlent de Yoga, c’est leur seul point commun, car ces livres prennent des formes différentes.



De plus, dans son Prologue, Colette Poggi nous explique d’emblée :

« Ce livre se compose se trois parties où sont recueillis les propos d’Eva Ruchpaul, que j’ai regroupés en trois rubriques : le corps, le souffle, la conscience. De cette conversation au long cours qui s’est déroulée sur deux années, j’ai gardé les passages les plus significatifs au regard de sa conception du yoga et de sa transmission. Toujours improvisés, nos échanges sur les approches indiennes du yoga ou sur sa vie, ont su garder au fil des mois une saveur buissonnière. En terme musical, (son domaine de prédilection), c’est l’impromptu qui suggérerait au mieux le ton de cette conversation libre« .



On voit donc que cela n’a rien à voir avec celui d’Eric Baret cité plus haut, bien plus cadré et journalistique, et respectant la hiérarchie d’élève s’adressant au maître. Ici, entre Eva et Colette, règnent la bienveillance, l’intimité et l’amitié.

Avant d’entrer dans le domaine des questions-réponses, après le Prologue de Colette Poggi, Eva Ruchpaul dresse elle-même – on n’est jamais mieux servi que par soi-même – son auto-portrait, riche déjà de leçons : vous serez surpris par les propos empreints de caractère d’Eva !

Les questions perspicaces de Colette Poggi sont mûrement réfléchies, et Eva Ruchpaul y répond à l’inverse, avec fougue.

Entre deux, de temps en temps, Colette fait des pauses réflexives, des méditations, qui introduisent les questions et réponses. Ce n’est pas banal. En plus du reste, cela donne une dimension encore plus profonde à cet ouvrage.

Comme Hatha-Yoga et Eva sont inséparables, celle-ci parle du premier sujet comme du second. Inséparables !



C’est ainsi un bouquin pas comme les autres, la rencontre de deux femmes intelligentes qui ont voulu un ouvrage à leur image : libre, impertinent, mais aussi pratique et érudit.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, son ton, son style, son intimité, son amitié entre les deux femmes qu’elles nous offrent également.

Un beau et chouette livre à lire, car je n’en ai jamais vu de tel au sujet du Hatha-Yoga. Un coup de coeur pour moi !



Merci Eva, merci Colette et merci Almora

Bonne et agréable lecture !



Zuihô
Lien : https://livresbouddhistes.co..
Commenter  J’apprécie          20
Le miroir de la conscience

Comment goûter ce nectar de la conscience ? Comment jouir de ce bonheur? Un lvre qui aborde bien ces questions
Commenter  J’apprécie          20
Le Sanskrit, souffle et lumière : Voyage au c..

Très beau livre, souvent enthousiasmant, qui présente avec beaucoup de grâce et de force la richesse philosophique, spirituelle, linguistique, etc. du SANSKRIT. Une plongée au cœur de cette langue fascinante. Mais il ne s'agit nullement (et à aucun moment l'ouvrage n'est présenté comme cela !) d'une grammaire ! "Juste" un beau voyage culturel et spirituel.
Commenter  J’apprécie          20
L'aventure de la calligraphie : Geste, trai..

À un ouvrage aussi résolument interculturel, et donc tout sauf eurocentriste, on ne reprochera donc pas de intéresser assez peu aux liens, pourtant forts, entre calligraphie et imprimerie dans le monde occidental. S’il est fait brièvement référence au Champfleury de Geoffroy Tory, quiconque n’est pas familier avec l’ouvrage n’en sortira guère plus éclairé.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
Commenter  J’apprécie          10
La Bhagavad Gîtâ ou l'art d'agir

J'ai bien aimé ce livre pour la connaissance d'une autre culture, et de son rapport au soi, au monde, et à la réalité vécue. Ca apporte une "inspiration"



Par contre, qu'est-ce que ça a été compliqué de lire ce livre. J'ai mis 2 mois à le finir, en lisant une page parfois dans une journée..

Ce livre est HORRIBLE en terme de construction tant sur le plan horizontal que vertical, et pourtant je me suis dit qu'une Docteure allait pondre un truc propre mais non.



Horizontalement, le livre est décousu, il y a un début de fil directeur mais tout part dans les sens ensuite. On est emmené parfois sur des faits historiques, puis sur des interprétations sur la spiritualité indienne puis on revient sur de la description narrative de la Gita, et ça tourne, sans liens ou parfois des liens contestables ...



Verticalement, ce n'est pas rigoureux, beaucoup de concepts abstraits, trop survolés et c'est au lecteur d'aller s'instruire avec de la documentation annexe pour approfondir la pensée de l'auteure. Et j'ai l'impression que j'ai lu un petit manuel d'une secte, où tout ce qui est dit est absolu et incontestablement vrai, et néanmoins totalement abstrait et conceptuel.



Sortir de la notion des concepts, et transposer la Gita concrètement sur notre société actuel, sans dogmatisme ni généralité, avec du concret et de la nuance, ça aurait été un gros plus à mon sens.
Commenter  J’apprécie          00
Sept joyaux du tantra shivaïte

Non pas un joyau, mais Sept sur le Shivaïsme du cachemire médiéval : indispensable !







Voici, dans ce livre magnifique de l’érudite Colette Poggi, auteure que je découvre avidement (j’aimerai lire tous ses livres !), sept sages de l’Inde médiévale, une femme et six hommes ayant vécu entre le IXème et le XIVème siècle.

Cet ouvrage est vraiment un livre livre de référence à mon sens, pour tout amateur de cette pensée, de cette « mystique du Shivaïsme cachemirien » aux plusieurs écoles, qui fascinent un certain public français. Je le place dans mon TOP20, tellement il est riche.

Peut-être que les savants et autres érudits, qui traduisent le sanskrit, qui s’intéressent à cette philosophie indienne penseront autrement mais, lorsque l’on contemple le cv de Colette Poggi, je crois qu’elle n’a rien à envier à d’autres qui se mesureraient à elle.

Pour ma part, en tant que simple lecteur juste coutumier de la pensée indienne sans en être spécialiste (hormis bouddhisme !), je dois avouer que j’ai savouré cet ouvrage de Colette Poggi. Elle met à la portée de tous, les pensées, les vues, les chants et hymnes, et la sagesse de sept grands mystiques indiens qui eurent pour tradition – et qui la façonnèrent ! – le tantrisme shivaïte du Cachemire, une philosophie de la non-dualité donc.



Colette Poggi nous invite ici à découvrir ces Sept Sages, à découvrir leurs éclats et éclairs, à pénétrer leur sagesse dans des textes qu’elle traduit admirablement.

Ces Sages indiens, comme d’innombrables depuis la Nuit des Temps, étaient « hyperconnectés » au Divin Cosmique comme intérieur. Ici, c’est au Danseur Cosmique, Shiva, que les maîtres se connectent.

« Notre voyage consistera à nous porter à la rencontre de sept sages, six hommes et une femme, qui, dans l’espace de quelques siècles, partagèrent une ardente dévotion envers Shiva, Seigneur de la danse cosmique. Plus que tout, ils cherchèrent un sens à l’existence, creuset de tourments innombrables, de plaisirs éphémères, et discernèrent dans la métamorphose intérieure le secret de l’accomplissement de la vie. En d’autres termes, c’est la quête de la délivrance qui guida leur cheminement. Se délivrer des conditionnements inutiles, des limites factices, de l’ego, de son cortège de peurs et de désirs allant dans le sens opposé à l’épanouissement véritable, tel fut leur idéal« , nous conte Colette Poggi dans son formidable Prologue, déjà tellement instructif !

Elle poursuit : « …ce qui caractérise et relie ces sept âmes, c’est, outre leur enthousiasme, une aspiration infinie à la liberté intérieure que seule confère une connaissance vivante. Ils partageaient en effet la conviction inébranlable que la connaissance véritable ne peut naître que de l’expérience liée à la conscience du « je suis » (aham). Cette dimension médiane de l’être participe à la fois de la transparence du Soi (âtman) supra-individuel et du caractère original/originel, donc unique, de la conscience individuelle dégagée de ses carcans. Elle n’est en rien le moi individuel, artificiel, (ahamkâra) que toutes les écoles philosophiques et religieuses de l’Inde aspirent à décanter ou à dissoudre« .



Colette Poggi nous fait ainsi découvrir sept âmes magnifiques :

_ Vasugupta (IXème s.) « et l’intuition de la Vibration cosmique, Spanda« : le père de la « doctrine de la Vibration universelle », concept fondamental de la tradition du shivaïsme du Cachemire.

_ Somânanda (IXème s.) « et l’aube de la Reconnaissance, Pratyabhijnâ« : il a ouvert la « Voie de la Reconnaissance (pratyabhijnâ) », en pratiquant le retournement vers soi-même pour se re-connaître.

_ Utpaladeva (Xème s.) « et la plénitude du « je suis »: il structure et conceptualise les idées de Somânanda.

_ Abhinavagupta (X-XIème s.) « et l’Essence universelle » : un des grands noms de la pensée philosophique de l’Inde et du Shivaïsme cachemirien. Il s’intéressa particulièrement au Tantra, mais sa curiosité et son érudition l’amenèrent à « réviser » nombre de domaines spirituels de son temps.

_ Ksemarâja (XIème s.) « et le germe du Coeur SAUH« : il approfondit les idées de son cousin et maître, Abhinavagupta. Il se « spécialisera » dans l’idée de l’Un.

_ Mahesvarânanda (XIIème s.) « et la splendeur du réel » : il célèbre la fameuse « splendeur du réel » et « rappelle, comme Abhinavagupta, que le seul rite véritablement digne d’être vécu est la prise de conscience de soi, que la liberté originelle s’exprime à travers la reconnaissance spontanée de la lumière du Coeur : « Seule la lumière du Coeur existe vraiment« … Cela fait immédiatement penser aux voies subitistes du bouddhisme !

_ Lallâ (XIVème s.) « et sa quête ardente« : la célèbre et mythique brahmine cachemirienne, « mystique shivaïte et soufie à la fois« , vécut comme un sadhu « partageant les mystères d’une expérience intérieure sans concession« .



Ouvrage de référence, coup de coeur, assurément placé dans mon TOP20, je vous invite fortement à découvrir « Sept joyaux du Tantra shivaïte » de Colette Poggi tant ce beau livre est excellent et regorge d’enseignements mystiques propres à nous ouvrir sur d’autres aspects moins visibles de notre réel – si c’est bien lui le véritable réel…



Indispensable ! Bonne lecture ! Merci Colette Poggi, Merci Accarias !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.co..
Commenter  J’apprécie          00
Le Sanskrit, souffle et lumière : Voyage au c..

-technique

-n'aborde pas l'aspect mathématique

-doit pouvoir permettre une très bonne entrée en matière pour l'apprentissage (je suppose)
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Colette Poggi
Lecteurs de Colette Poggi (28)Voir plus

Quiz Voir plus

Hunter x hunter

Qui est le père de Gon ?

Ging
Knuckle
Isaac
Wing

19 questions
287 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}