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3.88/5 (sur 34 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Londres, Angleterre , 1953
Biographie :

Colin Falconer, né Colin Bowles, est un écrivain.

Il utilise également le nom de plume Mark D'Abranville.

À l'age de vingt ans, il a déménagé en Australie et a travaillé comme chauffeur de taxi et guitariste avant de rejoindre une agence de publicité. En 1984 , il a déménagé à Sydney pour poursuivre une carrière d'écrivain.

Il a travaillé comme journaliste indépendant pour plusieurs grands magazines dont l'Australien, Playboy, Cosmopolitan, Le Bulletin, et a écrit des scripts pour la radio et la télévision avant de devenir romancier à temps plein en 1990.

Il vit maintenant dans une petite ville côtière dans l'ouest de l'Australie.

site officiel : https://colinfalconer.org/
page Facebook : https://www.facebook.com/ColinFalconerAuthorPage/
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Il est dans l'entourage des rois une monnaie dont la valeur ne se rapporte pas à l'or. L'argent est un instrument, un symbole, il ne vaut rien en soi. La seule chose qu'on puisse échanger contre un peu de pouvoir, contre sa vie parfois, c'est une information.
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Julia avait l'impression de vivre dans une vaste maison dont les portes auraient été fermées. Il y avait le mystère de son père, sombre et austère présence qui se déplaçait dans la pénombre de son palazzo tel... telle l'ombre de Dieu lui-même, pensa-t-elle en rougissant. Il y avait le mystère de sa mère, morte en couches, qu'elle n'avait pas connue et dont on ne parlait jamais.
Mais surtout il y avait le mystère des hommes.
Son père lui avait donné entendre qu'un jour elle en épouserait peut-être un. Cette suggestion avait fait naître en elle deux sentiments : de la peur et du soulagement. Un homme est différent d'une femme, elle le savait, mais de quelle manière ? Elle ne pouvait que l'imaginer. Selon la Bible et sa duègne, la signora Cavalcanti, les jeunes hommes étaient des créatures du diable, qui mettraient en danger jusqu'à son âme. Une partie de Julia se demandait cependant si la damnation ne valait pas mieux que sa condition présente. Elle était déjà enterrée vivante.
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Le jour déversait sa lumière par les centaines de petites lucarnes rondes de la haute coupole. La vapeur et l'haleine des femmes embrumaient le hararet.
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Le chef des gardes du palais tenta de se ressaisir.
-A qui crois-tu parler ? Je te ferai donner le bâton.
Il s’avança, l'empoigna, approcha le tranchant de son sabre de son visage pour l'intimider mais Hurrem sourit. Il eut un hoquet de surprise en sentant les doigts de la fille se referme sur son bas-ventre.
-Meylissa prétend qu'ils remplissent encore leurs tâches. Je ne suis qu'une innocente petite couseuse mais je pensais que la chose était impossible.
-De quoi parles-tu ?
-Meylissa attend un enfant.
Le Kapi Agha recula, comme si la fille venait de lui annoncer qu'elle avait la peste.
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Hafise étudiait la nouvelle iqbal de son fils avec l’œil exercé d'une femme ayant passé presque toute sa vie adulte dans l'univers trouble du harem. D'emblée, elle pouvait dire que cette femme n'avait rien à voir avec Gulbehar. C'était évident à sa façon de marcher, de se tenir. Elle avait le regard un peu trop averti, la langue-du moins le lui avait-on rapporté- un peu trop agile.
Ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose. Elle-même n'aurait pas survécu si longtemps dans le harem de Sélim sans une certaine vivacité d'esprit et, oui, sans quelque inflexibilité.
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Hurrem ressentit une flambée d'envie et de haine, sentiments partagés, imaginait-elle, par toutes les autres femmes présentes au hammam. Pourquoi toi ? pensa-t-elle. Parmi toutes ces houris, pourquoi toi seulement ? Es-tu particulièrement enjôleuse, ou est-il facile à ensorceler ?
Se sentant observée, la favorite releva la tête et ouvrit les yeux. Dans la brume vaporeuse du bain, ils avaient l'éclat des saphirs. Quelle expression avait son visage ? Gêne ? Curiosité ? Pitié ?
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Le cœur de Benitez se serra. Qu'avons nous fait ? songea-t-il. N'étions-nous pas venus ici pour servir Dieu et pour nous servir nous-mêmes ? Jusqu'où avons-nous poussé cette mission ? Cette ville était plus grande que Séville, plus grande, peut être, que Rome ou que Constantinople, et nous l'avons totalement détruite, réduite en poussière. Norte avait raison. Qui, ici ,étaient les véritables barbares ?
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