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Critiques de Colin Harrison (46)
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Corruptions

À la recherche d'un nouvel auteur de "thrillers business/juridique", j'avais découvert récemment Colin Harrison et avait été complètement ravi de la lecture de "Havana Room". C'est peut-être du à un phénomène de lassitude mais je trouve ce romancier un cran au dessus des "maîtres" Connelly et Grisham (qui à mes yeux s'epuisent un peu). Petit bémol, deux situations (secondaires) qui sont quasiment des copier/coller de Corruption vers Havana Room.

L'intrigue nous narre la fusion entre deux grands groupes d'entairnement et de recherche technologique. Ouvrage très bien documenté et racontant parfaitement le virage que ces sociétés ont dû entreprendre dans les années 90 lors de la disparition progressive des supports matériels (K7, papier, CD) au profit des banques de données en ligne. Luttes intestines, conflit d'intérêts, hommes et femmes ambitieux et sans scrupules, espionnage, jeunes loups et vieux lions... Tous les ingrédients d'un bon thriller juridique sont présents !

Comme souvent chez Colin Harrison, s'inscrit en filigrane une histoire sentimentale qui s'avère cruelle et renforce le sentiment d'ambiance nocive et toxique.

Lecture très agréable !
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Havana Room

Tant dans sa construction que dans la trame, j’ai été emballée du début à la fin par ce récit. L’ambiance très particulière – suave, coulante – m’a happée et littéralement envoutée. Rien que pour l’ambiance rythmée new yorkaise il faut lire ce livre.

L’introduction est consacrée à la longue dégringolade de l’échelle sociale de Bill Wyeth, brillant avocat avec femme et enfant, appartement loft de standing qui « claque ». Suite à un malheureux accident involontaire de sa part, il tue un enfant Wilson Doan, du même âge que son fils Timothy chez lui lors de l’anniversaire de ce dernier. S’en suit un récit dense sur sa descente aux enfers et sur son parcours de rédemption. Le narrateur nous livre une description soutenue de la bourgeoisie et de l’élite de Manhattan, à la fin de la toute première partie, la référence au titre fait enfin son apparition (p61). A force d’errer dans NY il finir par atterrir au Havana Room. Qu’est ce que le Havana room, (p64), ce lieu mythique qui a vu passé toutes les célébrités (p91). Que se passe t-il dans les sous sol certains soirs ? Une chose très inattendue et surprenante dont Bill va faire l’expérience… Bill fait la connaissance d’Alison qui gère le restaurant bien qu’elle n’en soit pas propriétaire. Il va plus ou moins tomber amoureux d’elle mais cette dernière lui amènera que des embrouilles. A cause d’elle, il va devenir l’avocat de dernière minute de Jay Rayney pour un curieux échange d’immeuble contre un terrain viticole. Des magouilles, de la noirceur, une intrigue plutôt bien ficelée qui tient la route (pour moi en tout cas). Ce récit nous ballade dans NY, qui est aussi un personnage à part entière dans ce roman.

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Havana Room

"Havana Room" est de la même famille que "Les Désarrois de Ned Allen" de Douglas Kennedy ou "L'Idéaliste" de John Grisham : un thriller ambitieux qui s'appuie sur une trame classique - le héros, seul contre tous, pris dans un engrenage diabolique qui ne manquera pas de le broyer mais qui parvient à s'en sortir dans le sprint final des cinquante dernières pages. N'empêche, cette formule est sacrément efficace puisqu'on lit le bouquin d'une traite. D'ailleurs, n'est-ce pas le schéma de ce chef d'oeuvre du cinéma qu'est "La mort aux trousses" ?



Harrisson se permet de belles envolées sur New York, un peu à la manière de Westlake dans "Aztèques dansants" et sa féroce description du monde des cabinets juridiques rappelle le William Lashner de la belle époque.



Un livre plaisant, moins personnel que "Corruptions" ou moins surprenant que "Manhattan Nocturne". Et dont les deux dernières pages m'apparaissent de trop. Comme une concession.
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Havana Room

Havana Room, un lieu tenu secret où seuls quelques initiés peuvent entrer et ce qui s'y passe reste dans les lieux.

De quoi intriguer Bill Wyeth, un avocat brillant de New York, richissime qui se voit, du jour au lendemain, perdre tout ce qu'il a suite à une banale erreur qui va lui couter cher.



Il va connaitre les bas fond de sa vie de quadra, va reprendre pied petit à petit et son point de départ, cette table 17, qui va l'entrainer dans une intrigue haletante.



Un thriller bien américain, avec les codes américain, ce "steak house" où tout se passe, où les affaires se tricotent et se détricotent, où tout les statuts social de Manhattan vont se côtoyer.

Une histoire bien ficelée, j'ai aimé le style de l'auteur tout en rythmique, et quelle prouesse que de tenir sur près de 600 pages. Plaisant à lire.
Lien : http://lecturechronique2.com/
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Havana Room

Billy Wieth , a tout pour être heureux : une femme et un fils qu'il aime, un travail plaisant et bien rémunéré... tout pour s'imaginer devenir un cinquantenaire sans histoire aux seuls et uniques problèmes de "prostate"...

Mais, un accident tragique conduit Billy a un brusque changment de trajectoire de vie : sans travail, sans amis, logé dans des quartiers populaires ou crasseux... Pour vaincre l'ennui (et la dépression) de ses longues journées, il trouve ses habitudes table 17 d'un steak house de new york. Il y découvre la "havana room" et ses mystères.

Pensant être arrivé au plus bas,il se rend compte qu'il n'est pas au bout de ses surprises...
Lien : http://missorchidee.over-blo..
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Havana Room

Cela commence par un drame, comme c'est indiqué sur la quatrième de couverture. Ensuite, c'est le chemin de la rédemption, semé d'embuches et de coups de théâtre, sinon, il n'y aurait pas d'histoire, et pas de roman !



Ecriture précise et agréable, personnages fouillés, on a envie d'avancer !
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Havana Room

Cela débute comme un "Douglas Kennedy": un Golden Boy new-yorkais quarantenaire, à la suite d'un terrible concours de circonstance entraînant la mort d'un enfant, perd tout ce qui faisait sa vie: sa femme et son fils le quittent, ses amis lui tournent le dos et il est viré du cabinet d'avocats où il travaillait. Tout en pansant ses blessures, il prend l'habitude de diner dans un "steak house" dans lequel une salle mysterieuse, l'Havana room, le fascine. Il sera alors entraîné dans une intrigue haletante: cela devient un thriller brillant et original. C'est un roman bien plus profond, plus travaillé et plus abouti qu'un D.Kennedy. Les personnages sont fascinants, l'histoire est très bien ficelée, sans aucune perte de rythme.

SUPER, efficace et talentueux.

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Havana Room

Acheté par hasard chez un bouquiniste, ce roman m’a happée dès les premières pages et ne m’a pas lâchée jusqu’à la fin.

Il ne faut surtout pas lire le résumé et se laisser porter par cette histoire passionnante très habilement construite, aux personnages attachants, dans un New York presque cinématographique. Valeur sûre !
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Havana Room

Un avocat déchu suite à un drame domestique, une lente descente aux enfers, une vie qui se liquéfie. Puis, une opportunité... Un autre homme seul - on devine de suite que sous un abord sympathique, il cache un sombre et triste passé - lui propose une affaire censée durer quelques heures. Et c'est le début d'une histoire alambiquée d'achat et d'échanges immobiliers. Des disparitions, un mort et l'histoire est lancée, rythmée et captivante. Mais Havana Room, derrière le thriller haletant, c'est aussi une histoire d'hommes et de femmes blessés par la vie et essayant vaille que vaille de se reconstruire ou de"régler leurs affaires" avant de disparaître...

Je conseille vivement !
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Havana Room

Encore un roman New-Yorkais, façon Chester Himes (cela m'a rappelé l'histoire homérique de la Reine des Pommes) et de James Hadley Chase.

Un soupçon aussi du "Bûcher des Vanités" de Tom Wolfe (mais celui là je ne suis pas arrivée à le terminer) quant à l'argument du texte : un avocat embarqué malgré lui dans une folle épopée à travers les différents quartiers de la "Grosse Pomme".

Je me suis laissée séduire par cette rocambolesque histoire digne des film noirs des années 1940, de gars qui, à la suite d'un incident met le doigt dans un engrenage dont il mettre 300 pages à s'extirper.

Cela signifie également que même si l'on plonge profondément, que l'on a tout perdu, que la situation semble insoluble, il arrive une lueur d'espoir, doublée d'intelligence du principal protagoniste afin se tirer d'affaire.

Voilà un roman palpitant, difficile à lâcher, dans un style enlevé, qui distrait immanquablement.

La chûte est incroyable, c'est du grand art!
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Havana Room

Chronique d'une descente aux enfers. Et quand rien ne fonctionne, quand ça ne veut pas, les soucis s'accumulent. Malgré tout, on est, comme le héros, intrigué par ce qui se passe dans ce grill qu'est le Havana Room. Et la chute, qu'on voit venir, nous régale...
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Havana Room

que dire ????



Je vais avoir du mal à parler de ce livre....

j'ai trouvé des passages ennuyeux à avoir envie de fermer le livre, avec un essoufflement de l'histoire , des longueurs , des détails sans intérêt pour l'histoire.... bref après avoir continué ma lecture j'ai trouvé pas mal , mais sans plus , je ne regrette pas d'avoir été jusqu'au bout , mais pas captivant comme j'ai pu le lire . Je ne sais pas si c 'est moi ou le livre "cette nuit là " que j'ai lu juste avant qui me rend peut-être difficile et critique des autres lectures dont l'intrigue est moins soutenue .
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Havana Room

Devant moi, je découvre un petit restaurant, au demeurant sympathique, qui a su conservé une valeur « authentique ». Comme a priori, je n’ai aucune affaire en cours, aucune envie particulière, je décide par curiosité de franchir la porte. La serveuse m’installe au fond, sans faire attention à moi. Au moins, je ne serai pas dérangé par les va-et-vient des clients. Je me cale au fond de mon fauteuil en cuir rouge, sort mon bouquin et plonge dans une nouvelle lecture. Une odeur de cigare froid parfume l’atmosphère de ce restaurant, et à chaque page tournée les effluves de viande grillée me parviennent. Sans le savoir, j’ai pénétré dans un véridique steak house de New York. Je passe ma commande tout en continuant à suivre les [més]aventures de mon héros fictif.



Lui, c’est Bill Wyeth, le quadragénaire type de New York, avocat compétent, une femme, un fils, fortune aisée sans être incommensurable. Une vie classique en somme guette ce père de famille plutôt conventionnel, jusqu’à ce triste et sombre jour, celui de l’anniversaire de son fils Timothy. Là, l’accident banal, statistiquement une chance sur un million qui va bouleverser à tout jamais la vie de deux familles. Responsable de cette tragédie, Bill va s’enfoncer, petit à petit, dans son marasme, jusqu’à tout perdre, son job au cabinet renommé, sa femme et son fils. Il n’y est pour pas grand-chose et pourtant il ne s’en remettra jamais et se plaira à suivre sa propre déchéance, inexorablement.



En attendant mon steak taille XXL servi sur une planche de bois, Colin Harrison me propose un étonnant voyage de New York jusqu’à la pointe sauvage de Long Island avant de revenir sur mes pas, Central Park et Manhattan ; une excursion parsemée de rencontres malsaines dans ses rues sombres, quelques déchets humains à mon image. Du regard, j’essaye d’attirer l’attention de la serveuse pour renouveler ma pinte de bière. Pas évident d’ailleurs de sortir du lot au milieu de tous ces costumes gris (des avocats, des courtiers en bourse, des consultants). En attendant, mes yeux replongent dans l’univers new-yorkais.



Bill Wyeth, un héros « austérien » ? Il n’en est pas loin... Faut dire que le lieu s’y prête avec facilité. New York et ses quartiers clés de Manhattan ou Harlem. La situation y est également pour quelque chose : un détail anodin qui va bouleverser (détruire, même) radicalement sa vie, une rencontre anodine, fortuite qui va peut-être le remettre sur le « bon » chemin... Mais alors que dans un roman de Paul Auster, le protagoniste touchera le fond, sombrera dans un abîme abyssal vers lequel il ne pourra plus reprendre pied, notre héros du jour aura l’occasion, contre toute attente, de prendre un nouveau départ dans la vie, dans la société.



Seul, attablé quotidiennement dans cet authentique « steak house », Bill Wyeth regarde, observe, suit de près ses congénères venus se rassasier dans ce même restaurant. Il découvrira notamment une petite salle en sous-sol, sorte de club privé : le Havana Room. Dès lors, ce Havana Room deviendra son obsession, sa quête : comment rentrer dans ce cercle fermé, que se passe-t-il au sous-sol de ce restaurant et pourquoi autant de mystères autour de ce « club » ? Assis à la table 17, tel un vieil habitué des locaux, Bill n’attend plus grand-chose de la vie. Jusqu’au jour où il recevra enfin le droit de s’immiscer aux membres du Havana Room...



La serveuse me fait un clin d’œil, elle a compris ma situation et renouvelle de suite ma pinte. Sans un mot, juste un regard. Ouf ! Je vais pouvoir me recaler au fond de mon fauteuil en cuir rouge et découvrir la fin de la quête de Bill.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Havana Room

Long, ennuyeux, sans surprise, des personnages peu crédibles et pas attachants, bref, passez votre chemin
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L'heure d'avant

Ce livre est né suite à une commande du New York Times Magazine qui souhaitait un feuilleton et ça sent car l'ouvrage apparaît quelque peu bâclé, moins documenté, moins léché que les autres romans de Harrison.

Le roman est certes agréable mais il ne laissera à personne un souvenir impérissable. Comme dans tous les romans de cet auteur, l'action se déroule à NY mais contrairement aux autres ouvrages, la grosse Pomme est ici très peu racontée (alors que c'est un des attraits des autres romans, découvrir NY "de l'intérieur"). Pour le reste, c'est l'histoire d'un avocat d'assurance à qui la veuve de son patron confié une enquête. Cette quête va le mettre en présence d'un joli mannequin tchèque, de dangereux trafiquants russes mais va surtout en lui révéler beaucoup sur sa propre existence...

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L'heure d'avant

Au dos de la couverture du bouquin, on trouve ce commentaire : « Un roman noir tendu à l’extrême qui nous entraîne au rythme des pulsations d’un New-York hypnotique ».

Bof ! La tension du lecteur ne risque pas de monter très fort . Un avocat est prié de mener une enquête sur les dernières heures du fils de son ancien patron, mort d’un accident de la circulation. Harrison nous décrit l’avancement de cette enquête qui se déroule sagement, rationnellement. D’accord, le suspense augmente quand notre avocat se trouve confronté malgré lui à de dangereux trafiquants de rhodium, métal rare et coûteux, mais ce n’était qu’une parenthèse dans l’ histoire qui se termine quand il apprend Quant aux pulsations de New-York, elles ne risquent pas de provoquer un infarctus.

Ceci dit, la lecture de ce roman est loin d’être désagréable, mais elle ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable

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La nuit descend sur Manhattan

En voilà une jolie découverte... en toute honnêteté, je ne connaissais pas cet auteur avant de dénicher "La nuit descend sur Manhattan" dans une bouquinerie. Et j'ai été agréablement surpris tant par l'intrigue que par le style...



Le meurtre de deux jeunes mexicaines employées d'une compagnie de nettoyage, leur patronne chinoise qui en réchappe et se retrouve traquée, recherchée aussi par son ex petite ami, pompier rescapé des attentats du World Trade Center... il y a beaucoup beaucoup d'argent en jeu derrière tout cela.



Ce roman noir place New-York en son centre. Sa faune, ses habitants, ses excès... c'est aussi une critique acerbe contre le capitalisme le plus sauvage, la spéculation outrancière, dans laquelle la détention de l'information devient capitale. L'intrigue est bien ficelée, prenante, même si le rythme est parfois un peu inégal (il faut aussi prendre le temps de retracer le parcours des principaux protagonistes...). Cela donne en tout cas envie de lire d'autres romans de Colin Harrison...
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La nuit descend sur Manhattan

Sous la couverture d'une entreprise de nettoyage de grandes compagnies new yorkaises, Jin Li se livre en fait à un espionnage enrichissant: les informations mises à la poubelle donnent parfois des renseignements que Chen, frère de Jin Li basé à Shanghaï, exploite habilement pour ramasser beaucoup d'argent à la bourse.







Ces manoeuvres ne sont évidemment pas du goût de certains qui voient les cours baisser (et des sommes importantes disparaître). Une nuit, deux employées mexicaines de Jin Li sont assassinées et celle-ci échappe à la mort de justesse. Comprenant qu'elle était visée, elle se cache.







Chen et sa bande de maffieux retrouvent à New York Ray Grant, l'ami de Jin Li avec qui elle avait dû rompre quelque temps auparavant à contrecoeur, et veulent qu'ils le mènent à Jin Li, usant de tous les moyens pour le convaincre de les aider.







Il est difficile de résumer ce roman absolument sidérant, haletant, bien mené, où le lecteur découvre les différents protagonistes au fur et à mesure, voyant le puzzle se former sous ses yeux. Un style nerveux, efficace, de l'humour, quelques personnages attachants, d'autres qu'on voit disparaître sans regrets, des moments forts (oh que oui!) , bref une excellente rencontre avec Colin Harrison, auteur de Manhattan nocturne (et je comprends maintenant l'enthousiasme de certaines pour ce dernier titre !).







Une tonalité noire pour cette plongée dans un monde de riches (ou voulant le devenir ou le rester à tout prix), et où quasiment tous les coups sont permis.




Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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La nuit descend sur Manhattan

« Un parking désert, une voiture s'arrête, à l'intérieur trois jeunes femmes, puis tout s'enchaîne, après que l'une soit sortie, un camion arrive, bloque la voiture et la remplit d'un liquide méphitique et mortel. »

Tel est le départ du roman de Colin Harrison, La nuit descend sur Manhattan.

Un vieux flic à la retraite vit ses derniers jours. Un trader joue avec le feu avec les intérêts de ses clients. Un jeune homme d'affaires chinois arrive à New-York chercher sa sœur disparue. Un autre homme d'affaires américain cherche à se refaire sur un coup de bluff boursier. Une jeune chinoise en fuite et son ex-amant…

Sur fond d'espionnage industriel, de vengeance, de mise à mort, de règlement de comptes, tel est la présentation de ce roman qui paraît décousu au premier abord. On suit le parcours de chaque personnage avec son passé, ses fêlures, son physique souvent douloureux. On s'attarde quelquefois un peu trop et ça engendre des longueurs au détriment du fil de l'histoire. Mais dans les 150 dernières pages (sur 450), tout s'accélère et les pièces du puzzle se mettent en place.

Un roman très, très, noir, suintant, violent et quelquefois déprimant. Mais si au fond de chaque homme subsiste un peu de la bête, l'humanité ne disparaît pas toujours complètement.

Pour un public averti.
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La nuit descend sur Manhattan

Ah, ah, ah ! Je me suis replongée dans un bon vieux polar des familles. Que les choses soient claires : Jim Thompson est mort, les Scandinaves n’arrêtent pas de débarquer, Harry Bosch a du gras sur le bide, Les visages ont fait pschitt ! Quant aux polars de l’hexagone, certains surgissent deci delà, parcimonieusement. Un Pelecanos de temps en temps et, puis voilà, Colin Harrison...
Lien : http://manoes.canalblog.com
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