Nationalité : France
Né(e) à : Pau , le 3 mars 1932
Mort(e) à : Puteaux , le 11/11/2020
Né(e) à : Pau , le 3 mars 1932
Mort(e) à : Puteaux , le 11/11/2020
Biographie :
Docteur ès lettres, professeur à l'université de Paris-V-René-Descartes, critique de cinéma. Théoricien du cinéma. - A collaboré à "Télérama" et aux "Cahiers du cinéma". - Enseigne le cinéma au Centre Sèvres à Paris et tient la chronique des films à la revue "Études" (en 2003).
Auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma :
Jean-Luc Godard, collection Cinéma d'aujourd'hui, Seghers, 1963 ; nouvelle éd. refondue 1974
Le Cinéma en question : Rozier, Chabrol, Rivette, Truffaut, Demy, Rohmer, collection 7ème Art, Éditions du Cerf, 1972
Lectures du film (ouvrage collectif), collection Ça cinéma, Éditions Albatros, 1977 ; réédition 1985
Le Cinéma de François Truffaut, collection Cinéma permanent, série La Mise en film, P. Lherminier, 1977
La Nouvelle Vague, 25 ans après (ouvrage collectif), collection 7ème Art, Éditions du Cerf, 1983
François Truffaut, collection Le Cinéma et ses hommes, Lherminier, 1985
La Création selon Fellini, José Corti, 1990
Après le film, dialogue avec Philippe Roger, Lyon, Aléas, 1999
John Ford, la violence et la loi, collection Le Bien commun, Michalon, 2003
François Truffaut. La profondeur secrète d'une œuvre géniale, enfin révélée, Gremese, 2004
Petite Théologie du cinéma, dialogue avec Michel Cazenave, éditions du Cerf, 2014
+ Voir plusDocteur ès lettres, professeur à l'université de Paris-V-René-Descartes, critique de cinéma. Théoricien du cinéma. - A collaboré à "Télérama" et aux "Cahiers du cinéma". - Enseigne le cinéma au Centre Sèvres à Paris et tient la chronique des films à la revue "Études" (en 2003).
Auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma :
Jean-Luc Godard, collection Cinéma d'aujourd'hui, Seghers, 1963 ; nouvelle éd. refondue 1974
Le Cinéma en question : Rozier, Chabrol, Rivette, Truffaut, Demy, Rohmer, collection 7ème Art, Éditions du Cerf, 1972
Lectures du film (ouvrage collectif), collection Ça cinéma, Éditions Albatros, 1977 ; réédition 1985
Le Cinéma de François Truffaut, collection Cinéma permanent, série La Mise en film, P. Lherminier, 1977
La Nouvelle Vague, 25 ans après (ouvrage collectif), collection 7ème Art, Éditions du Cerf, 1983
François Truffaut, collection Le Cinéma et ses hommes, Lherminier, 1985
La Création selon Fellini, José Corti, 1990
Après le film, dialogue avec Philippe Roger, Lyon, Aléas, 1999
John Ford, la violence et la loi, collection Le Bien commun, Michalon, 2003
François Truffaut. La profondeur secrète d'une œuvre géniale, enfin révélée, Gremese, 2004
Petite Théologie du cinéma, dialogue avec Michel Cazenave, éditions du Cerf, 2014
Source : Universalis
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Citations et extraits (5)
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On sait que l'emprunt n'a jamais fait reculer Godard. La référence, la citation, l'inclusion d'éléments étrangers émaillent ses films. Il est passé maître dans l'intégration, dans sa rêverie personnelle, d'autres rêveries parallèles qui la nourrissent, la fécondent, la prolongent. Il absorbe avec le plus parfait naturel les idées ou créations des autres, et de Pickpocket devient Vampyr, car il ne s'agit plus de vol, mais d'aliment nécessaire. Il y a chez lui une véritable morale et esthétique de l'appropriation.
Voilà comment la caméra de Godard peut réconcilier ce qui paraît étranger, irréductible : l'émerveillement de Brecht et le "tout est Grâce" de Bernanos, le mystère et l'évidence, la distance et l'effusion, le cynisme et la tendresse. Tout simplement parce qu'il a choisi la bonne pente, celle de l'humilité, la recherche de l'essentiel, de l'Être, mais au fil de l'existence, la plus précaire - "le définitif par hasard"...
On pourra apprécier ou dénigrer le style de Jean-Luc Godard. On ne peut guère nier qu'il existe et qu'il soit le fait d'une nécessité intérieure, non d'un mimétisme de chapelle. Godard cinématographie comme il respire, spontanément.
Comme tout artiste honnête, [John Ford] sait qu’on ne peut justifier ce qu’on met à l’écran ni par l’efficacité ni par les intentions, mais par la qualité d’un regard qui engage le regard du spectateur. Ce n’est pas la caméra qui regarde, c’est l’être humain, parce qu’il réfléchit ce qu’il voit. L’œil voit mais c’est l’âme qui regarde. Et c’est l’âme qu’il faut combler, non l’œil.
Tous les grands films de fiction tendent au documentaire, comme tous les grands documentaires tendent à la fiction.
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