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Citation de Cielvariable


M. de Néri ne dit rien, mais, s'approchant de Giselle, il lui saisit les mains, malgré ses cris et ses efforts ; il prit ses deux poignets avec une de ses mains et se dirigea vers la porte, traînant Giselle après lui ; il arriva ainsi jusqu'à son cabinet de travail, décrocha une courroie qui retenait ses fusils, enleva Giselle, la plaça dans un fauteuil et l'y attacha avec sa courroie, mais sans lui faire de mal.
« Maintenant, dit-il, crie, gigote, hurle, je ne m'inquiète plus de toi ; tu en as pour une heure environ. Réfléchis et tâche de comprendre combien ta méchanceté te profite peu ; combien tu offenses le bon Dieu, qui t'a donné tant de choses que les autres n'ont pas ; combien tu te rends malheureuse toimême, et combien tu te fais détester par tout le monde. »
Pierre se remit à son bureau et continua son travail interrompu. Giselle eut beau crier, appeler, se démener, il ne leva seulement pas les yeux de dessus son papier. Au bout d'une heure, sa bonne vint la chercher : elle semblait consternée. Pierre délia Giselle et la laissa partir sans la regarder. Giselle lui lança un regard furieux, et se dépêcha de retourner à la maison, où elle raconta ses aventures à sa façon.
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