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2.8/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bruxelles
Mort(e) à : Paris , le 11 juillet 2013
Biographie :

Traductrice de l'allemand, écrivaine, Gilberte Lambrichs est morte le 11 juillet, à 90 ans. Elle était née en 1922, en Belgique, dans une famille d'origine hongroise. Si elle exerça une influence non négligeable sur la vie littéraire française, elle mit un point d'honneur à rester dans l'ombre. Dans celle de son mari d'abord, Georges Lambrichs (1917-1992), rencontré à Bruxelles et épousé en 1945, avant leur départ pour Paris – ils seront naturalisés français en 1960. Directeur littéraire des Editions de Minuit de 1945 à 1955, Georges Lambrichs arriva chez Gallimard en 1956, où il fonda la collection "Le Chemin", puis la revue Les Cahiers du Chemin, en 1967, avant de diriger La Nouvelle Revue française de 1977 à 1987. Les dîners informels organisés par le couple à leur domicile de la rue du Pré-au-Clerc appartiennent à une certaine légende littéraire du XXe siècle.
Gilberte Lambrichs a également vécu dans l'ombre des grands écrivains que cette diplômée en langues germaniques a traduits : elle fut celle par qui l'éblouissant Mars de Fritz Zorn (Gallimard, 1979) arriva au lecteur français, ainsi que la traductrice de trois des romans de Thomas Bernhard, dont Extinction : un effondrement (Gallimard, 1990).
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ce qui m'a rappelé un propos de Varvara : "Si j'étais un homme, je serais amoureux de ton mari". J'aurais dû lui demander ce qu'elle entendait par là. Au risque de me faire prendre pour une idiote. Depuis, je me suis rendu compte qu'il y a des silences aussi bêtes que des paroles.
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De retour chez elle pour prendre un dernier verre, nous avons retrouvé Yvette qui nous attendait. Yvette l'esclave, l'adoratrice, la victime, le paillasson. Yvette devait être jolie, dans son genre un peu mièvre, durant la brève période où Léda l'avait mise dans son lit. Rejetée, humiliée, elle était, paraît-il, heureuse, et pourquoi pas ? Yvette est toujours là, assiste au défilé des amours, aux scènes, aux répudiations. Elle mange, elle est devenue très grosse.
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Je sais qu'il y a des gens à qui c'est égal de vivre dans l'à-peu-près, ce n'est pas mon cas, je passe mon temps à vérifier, par exemple à traquer mes possibles fautes d'orthographe ou de grammaire. On dit que le langage sert à exprimer sa pensée. Pour moi c'est l'inverse, les pensées me viennent souvent des mots. Ainsi, en écrivant le mot, je me suis demandé tout à coup si les sentiments n'obéissent pas à une grammaire plutôt qu'à une logique.
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