Ce qui a vraiment un sens dans l’art, c’est la joie. Vous n’avez pas besoin de comprendre. Ce que vous voyez vous rend heureux ? Tout est là.
J'ai l'impression que la vie des gens se passe sur de mauvaises bases. Il y a un grave malentendu au point de départ. Les gens ne reconnaissent pas l'émerveillement que la vie elle-même constitue, ce globe terrestre qui tourne dans le chaos et les transporte dans sa marche à travers les âges.
Ce que les gens manquent dans notre temps, c'est la dimension cosmique, ce sentiment d'aventure, au-delà de la réalité apparente.
Nos contemporains n'ont pas d'antennes pour pénétrer la réalité réelle, la seule réalité qui compte. Ils se laissent berner par les apparences et s'arrêtent à elles. Je ne vais pas plus loin. Parce que ce besoin bête de sécurité coupe les ailes de l'aventure et garde l'esprit dans la prison du conformisme.
Toujours, ce qui m'a soutenu, c'était la joie. Dans les circonstances les plus difficiles de la vie, je savais comment retrouver mon chemin. Marcher en chantant, je savais que c'est ce qui devait se passer. Et rien ne m'a arrêté. Sur ce sentiment de l'émerveillement que la vie représente, et de la joie, tout mon travail s’est construit.
(Octobre 1938, conversations avec Ionel Jianu, in : Royal Foundation Magazine n° 9, sept. 1946)
Ce n'est pas l'oiseau que je sculpte, mais le vol.
Ce qui a vraiment un sens dans l’art, c’est la joie. Vous n’avez pas besoin de comprendre. Ce que vous voyez vous rend heureux ? Tout est là.
Les choses ne sont pas difficiles à faire, ce qui est difficile c'est de nous mettre en état de les faire.
La taille directe est la vraie route de la sculpture mais ça n’est pas le bon chemin pour ceux qui ne savent pas marcher.
Ce qui a vraiment un sens dans l'art, c'est la joie. Vous n'avez pas besoin de comprendre. Ce que vous voyez vous rend heureux ? Tout est là.
La simplicité est la complexité résolue.
La simplicité est la complexité résolue.