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Critiques de Consuelo de Saint-Exupéry (12)
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Correspondance (1930-1944)

Ayant visité l'expo sur Le Petit Prince et Antoine de St Exupéry, j'ai acheté ce livre dans la pièce aux souvenirs, et c'est en une soirée que j'ai prolongé cette visite en dévorant cette correspondance amoureuse.



J'avais lu pas mal de choses sur l'histoire d'amour à sens unique et extra conjugale de St Ex avec une infirmière de la croix rouge. J'avais trouvé les lettres magnifiques, poétiques et bouleversantes, notamment dans celles où il faisait parler le Petit Prince en clôturant une année de missives sans réponse par un dessin du petit garçon disant: "Vous avez rendu le Petit Prince sceptique, et un petit Prince sceptique n'est pas un petit Prince." Mais alors que je découvrais ces lettres avec sentimentalisme, je n'avais aucune empathie pour Consuelo, sa femme... dont on parlait peu. J'avais en tête qu'il s'agissait simplement d'un mariage fichu qui s'éternisait...



Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir que je me trompais au plus haut point. Le livre "Correspondance" rend sa place à la femme à laquelle il s'est marié deux fois. On lit avec tendresse, tristesse, passion, tout ce qu'ils se sont écrit, notamment lorsque l'auteur était parti à la guerre, ou dans ses voyages pour le travail, à bord de son avion. Et une chose est certaine: ils s'aimaient. Peut-être trop, peut-être mal, avec des égos mal placés, mais ils s'aimaient.



St Exupéry n'était pas fidèle, à la grande douleur de Consuelo. Elle le lui reprochait, était jalouse, fouillait son courrier ou ses affaires, dévorée par la jalousie et l'amertume. Lui, attendait de son épouse qu'elle l'attende sagement, poliment, aimablement, qu'elle soit un havre de paix, un phare dans l'obscurité. Il partait des mois, voire des années, et Consuelo l'attendait, dévorée par la peine, l'attente interminable,... Il tenait à ce qu'elle l'écoute lorsqu'il écrivait ses romans, elle le conseillait, tandis qu'elle s'adonnait également à sa passion pour la peinture. Ils fréquentaient énormément de monde, avaient des amis un peu partout chez qui elle dormait lorsque l'attente et la solitude devenaient pesantes.



Beaucoup de commérages ont entouré ce couple explosif, où lui se sentait le devoir de protéger Consuelo, lui demandant de prendre soin d'elle, d'être sage, patiente. Il implorait ses lettres lorsqu'elles n'arrivaient pas. Elle l'encourageait dans la littérature, ils partageaient beaucoup de choses. Vers la fin de leur vie amoureuse, durant la guerre, alors qu'ils étaient éloignés, ils ont continué de construire un univers, un monde merveilleux qu'eux seuls partageaient par la magie des mots et des lettres. On sait que la dédicace de Petit Prince revient au meilleur ami de St Ex, "Léon Werth", mais j'ai appris que l'auteur a révélé à Consuelo regretter de ne pas le lui avoir dédicacé, à elle. Cette rose aux quatre épines, qui de ses reproches fait fuir le petit Prince représente justement cette femme qu'il aimait.



On comprend que St Ex s'est basé sur son vécu et cette relation amoureuse-là pour écrire ce roman dont la renommée est toujours bien présente.



Les lettres sont magnifiques, amoureuses, languissantes, pleine de métaphores et de comparaisons, poétique et imprégnées du Petit Prince.



J'ai pu lire dans les critiques qu'on les trouvait fort autocentrées, ces lettres. Cela me semble pourtant clair et évident que lorsque l'on écrit des lettres à la personne que l'on aime, on ne parle que d'amour, donc de ressenti, de l'autre, de soi. A aucun moment cette correspondance ne m'a paru égoïste, d'autant plus qu'elle n'était pas destinée à être partagée et publiée. Ce sont les lettres de deux personnes qui s'aiment à leur manière et que rien ni personne ne pourra juger.



Je recommande sincèrement cet ouvrage agrémenté de lettres imprimées, de dessins, de photos et autres souvenirs d'une autre époque...
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Mémoires de la rose

Un livre que j'ai aimé parce que j'apprécie Antoine de Saint-Exupéry en tant que pilote et écrivain. Je lui voue la plus grande admiration pour son livre "Terre des hommes" et que dire aussi du "Petit Prince"? Oui, mais voilà comment l'homme du quotidien Saint-Exupéry a-t-il pu écrire de telles merveilles. Car il faut bien dire qu'à la lecture de ces mémoires, je suis tombée de haut : Saint-Exupéry était un bien piètre mari! très égoïste et immature. Il se comportait parfois comme un tyran, de plus il était infidèle et ne tentait même pas de cacher son inconduite au regard de sa femme. Alors mon admiration demeure pour le grand écrivain qu'il a été et pour le pilote courageux qu'il fut aussi, mais il y a un bémol pour le simple humain qu'il était. Ce qui veut dire que l'on peut atteindre les plus hautes marches on n'en reste pas moins imparfaits. j'ai beaucoup appris en lisant ce livre et la lecture a été plaisante.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Correspondance (1930-1944)

Cette correspondance intime est une source féconde pour mieux connaître Antoine de Saint- Exupéry (1900-1944) et son épouse Consuelo. née Suncín Sandoval (1901-1979).

J’ai lu plusieurs biographies les concernant mais ces lettres , télégrammes, petits mots, dessins (160, au total) dévoilent encore plus d’eux. Quatorze années d’échanges (1930-1944) déchirants, orageux, poétiques, passionnés, affectueux , de mises en exergue d’épreuves douloureuses – remords , pardons- maladies, dépressions - où apparaissent la mélancolie, la souffrance, l’angoisse, la désillusion, la difficulté d’aimer, et celle encore plus grande d’être séparés , de se quitter , autant de témoignages d’un amour profond, indéfectible , de la rude épreuve de la vie d’un couple d’artistes dans lequel chacun a son propre univers , son originalité, son génie créatif personnel, son besoin de liberté, et d’indépendance, mais aussi de la sérénité de vivre quelques beaux et bons moments ensemble harmonieusement .

Les multiples annotations en fin de pages permettent de mieux situer le contexte de ces écrits, c’est un éclairage complémentaire appréciable

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Oppède

J'ai réouvert ce livre en préambule à la lecture de

"Un chemin vers la liberté sous l'occupation" de Daniel Bénédite, un ouvrage épais et passionnant reçu dernièrement dans le cadre de la Masse-Critique , en cours de lecture.



Dans Oppède, un récit autobiographique teinté de fantaisie et d'onirisme, j'ai retrouvé l'épouse d'Antoine de Saint-Exupéry que l'on connait : fantasque, un peu primesautière, coquette, extravagante . J'y ai rencontré aussi une artiste singulière aux multiples talents : un écrivain maniant avec subtilité et délicatesse la langue française, un peintre surréaliste , une femme courageuse, voir téméraire, une amie délicate, attachante.
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Mémoires de la rose

Je savais que la femme de Saint-Exupéry avait écrit des lettres et ses mémoires, et voici que le hasard me fait trouver ce livre.

Ecrit en français, la syntaxe retravaillée par Alain Vircondelet.

On suit le couple depuis leur rencontre. Antoine, qu'elle nomme Tonio, est fougueux, passionné, irrésistible, il obtient ce qu'il veut.

Seulement, il n'est qu'un grand enfant qui obéit à sa maman, il ne supporte aucune contrainte, aucun obstacle à sa façon de vivre..

Consulo raconte l'amour qu'elle lui voue et tout ce qu'elle est capable d'endurer.



L'écrivain admirable était-il aussi difficile, et foncièrement égoïste, dans sa vie privée ?



Ce livre contient beaucoup de dialogues, le style est vivant, emporté. Il m'a bien intéressée.



"Un tel amour, c'était une grave maladie, une maladie dont on ne guérit jamais tout à fait".
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Mémoires de la rose

Quand j’ai connu Saint-Ex, j’avais une dizaine d’années, c’était donc en… (ne cherchez pas, vous n’étiez pas encore là), je me suis demandé quel était donc ce saint, entre saint Dominique et saint Fabien, qui n’était pas sur le calendrier. Plus tard quand j’ai su ce qu’il avait fait, quand j’ai lu ce qu’il avait écrit, quand j’ai réfléchi sur ce qu’il avait pensé, je me suis reposé la question. Eh bien non, quoique lui-même, par bravade, et aussi semble-t-il, par respect de l’état-civil, écrive son nom sans trait-d’union, Saint-Ex n’est pas un saint : car Saint-Ex est avant tout un homme : séducteur impénitent, fêtard invétéré, il était friand de tous les plaisirs charnels, même si aucun ne pouvait étancher sa soif d’absolu. Pas un prédateur sexuel, non, mais tombeur en série, ça oui. Mais une seule a réussi à l’amener devant l’autel, (l’hôtel aussi, mais c’était avant) et à prendre son nom : Consuelo, la rose, l’autrice de ces Mémoires.

Pour les familiers de Saint-Ex, il y a un mystère Consuelo. Pourquoi elle ? Comment cette femme divorcée, ultra-mondaine, passant pour écervelée, artiste plus ou moins ingérable, a-t-elle pu fusionner de corps et d’esprit avec Saint-Ex ? Ce sont les mystères de l’amour : quand on regarde la photo du mariage, deux réflexions nous viennent à l’esprit : c’est l’ours et la poupée, lui grand, costaud, un rien balourd, elle, petite frêle comme une poupée de porcelaine ; et puis aussi, seconde réflexion : la mariée était en noir. Etait-ce un signe ?

Consuelo n’a jamais été acceptée par le clan Saint-Exupéry (hormis Marie de Saint-Exupéry, la mère de l’auteur). Pourquoi ce rejet ? A qui la faute ? Ce sont deux univers différents : Consuelo, elle, est une artiste. Elle est vue comme « une petite personne fantasque et capricieuse », réduite à l’image de la femme-enfant, femme-objet, infidèle et coquette. Qualificatifs que, si l’on regarde bien on pourrait retourner à son mari : macho, infidèle (et pas qu’un peu) et infiniment charmeur.

Les « Mémoires de la rose » sont une série de documents retrouvés dans une malle. Cent ans après la naissance de Saint-Ex, vingt ans après la mort de Consuelo, c’est le légataire universel de cette dernière, José Martinez-Fructuoso, qui prend la décision de faire éditer ce manuscrit.

Ce récit, forcément à la première personne apporte un éclairage différent sur notre Tonio : sa sœur Simone nous en avait fait un portrait touchant, encore illuminé par les soleils de l’enfance, c’était le regard d’une sœur aimante. Consuelo aborde le sujet différemment : nous ne sommes plus dans la même catégorie : c’est le regard de l’épouse, puis de la veuve.

Un regard de femme. Femme adorée, adulée, et dans le même temps maltraitée et délaissée. La rose dit ses états d’âme. L’infinie attente, pendant les missions dangereuses, la joie des retrouvailles, les trahisons (des deux côtés) et les réconciliations, tout ceci fait une relation tumultueuse, entre deux êtres épris d’absolu, et bien conscients tous deux que l’autre, si merveilleux qu’il soit, ne peut combler cette attente, ne peut répondre à ce besoin.

On ne peut nier, je crois, le caractère profondément sincère de ces mémoires. L’amour qu’il y a eu entre ces deux êtres, cet amour fait de bruit et de fureur, intense, incandescent, absolu, a véritablement existé. En même temps, par l’image qu’il a donnée, il est devenu un amour de légende.

Un auteur est ce qu’il écrit. Il est aussi ce que ceux qui l’ont aimé écrivent sur lui. Simone et Consuelo ont chacune donné des clés sur Saint-Ex, non pas sur l’aviateur ou l’écrivain (sinon par ricochet) mais sur l’homme (et l’enfant qu’il est resté) : descendu de sa « sainteté » et rendu pleinement à sa dimension humaine, pleine de grandeur et de faiblesse, d’ombre et de lumière.

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Correspondance (1930-1944)

Consuelo et Antoine de Saint-Exupéry, une histoire d’amour réhabilitée.

Lui, on ne le présente plus, aviateur et écrivain qui a légué au monde entier sa poésie et sa sensibilité avec "Le Petit Prince", "Terre des hommes" etc. Elle est moins connue et pourtant, elle est peintre et sculpteur. C’est une femme moderne, libre et très indépendante.



A l'époque, ce couple hors norme n’a pas été pris au sérieux car il ne répondait pas à la morale en vigueur. Tellement que la l'existence de Consuelo a même été omise pendant des années dans les biographie de Saint-Exupéry. Ils vivaient chacun pour leurs passions, au gré du vent, sans véritable port d’attache, une vie d’aventure à milles années lumière de la morale bourgeoise.



Alors pourquoi la publication de ces correspondances est-elle essentielle ?

Consuelo a réclamé toute sa vie et leur publication est enfin possible après des années de bataille juridique entre les héritiers.

C’est Antoine de Saint-Exupéry lui-même qui parle de Consuelo et de l’amour qu’il lui porte. Elle est son double poétique et créatif. Il ne pourrait pas vivre sans cet amour, il est essentiel pour lui. Le débat est clos.

C’est un éclairage passionnant sur "le Petit Prince", Saint-Exupéry dit avoir un seul regret, de ne pas l’avoir dédié à Consuelo qui l’a accompagné pendant son écriture. Car la rose n’est autre que Consuelo.



Le couple a une relation tumultueuse, ce qui rend ces lettres très émouvantes. Elles ne s’arrêtent pas aux sentiments amoureux mais elles évoquent aussi les souffrances, les trahisons, les absences, le manque de l’autre...

Elles démystifient un peu Saint-Exupéry que l’on voit égoïste, déprimé et suppliant pour la première fois mais je trouve que cela renforce l’humanité qui transparaît déjà dans ses écrits.

Et quand la guerre vient frapper et qu’Antoine est contraint de partir, ils se raccrochent à cet amour comme à un roc. C’est l'essentiel.
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Oppède

Saint-Exupéry ne put pas, en définitive, écrire cette préface, mais Consuelo dédia ainsi le livre :

A mon mari

Antoine de Saint-Exupéry

Porté disparu au cours d'une mission aérienne au-dessus de la France le 31 juillet 1944.





Quatre parties constituent ce livre que je possède en édition originale qui décrivent la vie à Oppède au gré des saisons.

Consuelo a un réel talent pour conter, le livre contient dix-neuf reproductions d'illustrations de l'auteur (lavis, encre,...) qui témoignent aussi d'un coup de pinceau original.
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Mémoires de la rose



Les 275 pages de ce document se lisent d’un seul souffle ; l’histoire qui nous est contée par Consuelo de Saint-Exupéry nous prend et nous tient ; cette histoire , qui est la sienne, celle de son « grand arbre » de mari,celle de leur couple , celle de leur vie, mais aussi celle d’une époque, nous fait vibrer , réagir, sourire rarement, pleurer parfois. On ne reste absolument pas indifférent à ce qu’elle nous dit et à ce qu’elle a vécu.Sa passion pour cet homme qu’était Saint-Ex, sa patience, sa douleur, ses détresses, ses colères , ses rages, sa douceur, sa disponibilité, tout nous fait réagir dans ce livre. Outre l’intérêt qu’il offre de nous présenter un Antoine de Saint-Exupéry totalement différent de ce que nous connaissions de l’auteur du « Petit Prince » et qui, en même temps, le restitue à sa grandeur d’homme mais aussi à ses faiblesses, ce livre est avant tout celui d’une femme blessée, et, s’il n’avait pas pour toile de fond l’histoire de ce couple célèbre, il pourrait être l’histoire de milliers d’autres femmes pour qui l’amour pour un homme a « bouffé » toute leur vie. Et pourtant à aucun moment de ce livre Consuelo de Saint-Ex n’a émis la moindre critique à l’égard de son mari , ou le moindre reproche ; c’est ce qui en fait toute la noblesse et toute la pureté.Ce livre est également un document d’un grand intérêt sur la vie sociale et culturelle qu’ils ont menée. Outre leurs nombreux voyages et escales, (ils prennent l’avion (forcément), le bateau comme nous prenons un métro) on y apprend qu’ils ont cotoyé des célébrités comme Dali, Gide, Gabin, Garbo, Maurois …Ils ont fréquenté des hommes politiques, connu des révolutions, …Ils vivaient dans l’incertitude financière, ont connu des difficultés d’argent, ont élu domicile dans les plus beaux hôtels, palais, mais aussi dans des petites maisons parfois misérables,… Jamais on ne nous avait encore parlé de Saint-Ex de cette façon.Qui plus est c’est admirablement bien écrit ; le rythme de son écriture suit le rythme de sa vie : quand leur vie ressemble à un tourbillon (leur rencontre, le début de leur vie conjugale, leurs escales, leurs départs, leurs déménagement répétés), alors sa plume s’accélère aussi ; quand leur vie semble prendre une pause, connaît des séparations, des doutes, des attentes, le rythme de l’écriture ralentit en conséquence.La syntaxe est parfaitement maîtrisée, le style est prenant et haletant, le vocabulaire est riche , chaque mot est à sa place, bien choisi, bien placé, … C’est excellent.

Il n’y a pas de doute, à côté de l’écrivain réputé et célèbre, vivait une artiste, une poetesse, qui n’avait rien à envier aux talents de conteur de son aviateur de mari.

La publication de ce document est une justice (posthume, hélas) que l’on rend à celle qui ,ignorée et méconnue jusqu’alors, fut à la fois épouse et maîtresse, sœur et amie, muse et conseillère d’un héros de légende, presque mythique.Il nous donne en outre, une furieuse envie de relire les livres de Saint-Ex.

Enfin, dernière observation, la préface est elle aussi parfaitement bien rédigée, et constitue déjà à elle seule un document d’un grand intérêt et d’un haut niveau d’écriture.

Pour tout ce qui fait la qualité de ce document, une note de 18/20 s’impose.

J’ai adoré ! Bravo !

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Correspondance (1930-1944)

Je me suis profondément ennuyé à la lecture de ces échanges nombrilistes entre 2 amants qui passent leur temps à se déchirer mode je te haime dans la première partie, puis à se dire tu me manques dans la seconde, lorsqu'ils sont séparés par la guerre.

Pas d'intérêt à cette lecture, ni littéraire ni historique, à moins d'être fan inconditionnel et vouloir entrer dans l'intimité amoureuse de St Ex (je doute que l'un ou l'autre aurait aimé qu'elle soit ainsi étalée).

Tout juste quelques lignes intéressantes sur son quotidien pendant la guerre en Afrique du Nord, mais noyées dans une logorrhée interminable, et qui n'arrivent pas à sauver l'ensemble.
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Correspondance (1930-1944)

Des extraits de correspondance entre Saint Exupéry et son épouse légitime Consuelo, jusqu'à la mort de l écrivain en1944.

Je me suis prise au jeu de cette lecture qui montre bien les hauts et les bas de ce couple passionné.

Comment leur histoire a aussi influencé l écriture du 'Petit Prince '.

Petit bémol, il y a beaucoup de notes de l éditeur ( nécessaires pour situer le contexte du courrier)ce qui empêche parfois une lecture fluide
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Correspondance (1930-1944)

Cette correspondance est d’une rare beauté, les lettres, d’abord heureuses et fraîches comme la rosée témoignent ensuite au fil des pages de l’angoisse et de la douleur de la séparation entre Antoine de St Exupéry et son épouse. Les blessures intimes, la guerre, la dépression et les aléas du Destin anéantiront peu à peu tout espoir. Le style est superbe, l’amour absolu est palpable, même s’il est souvent contrarié .

Une correspondance absolument magnifique, très bien annotée, un véritable trésor.
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