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Critiques de Coraline Croquet (41)
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Les ombres de l'innocence

Pour bien débuter l’année, j’ai sorti un livre écrit par une autrice belge, Coraline Croquet, dont l’histoire est bien de saison puisque l’intrigue débute quelques jours avant Noël. Comme je vous l’ai écrit dans ma précédente chronique du thriller « Le chalet », j’aime dorénavant associer complètement mes lectures aux saisons, voire au contraire faire des associations antinomiques.



Ayant rencontré Coraline Croquet au Salon du Livre de Wallonie qui s’est déroulé à Mons, en octobre 2022, j’ai emprunté le livre à ma bibliothèque communale car l’autrice avait su trouver les mots pour titiller ma curiosité. En plus, le fait que l’histoire se passe tout près de chez moi était encore un autre argument pour sa lecture.



Je n’ai pas été du tout déçue puisque je l’ai dévoré en moins de deux jours. Malgré peut-être quelques petites longueurs qui n’entachent en rien la qualité du bouquin, j’ai été impressionnée par les compétences stylistiques d’écriture de l’autrice. Même s’il s’agit d’un premier roman, cela ne se ressent pas du tout au fil des pages. Les personnages de Vincent et Emilie ont vraiment été finement construits, ne laissant rien au hasard.



Vu que l’autrice a déjà placé la barre bien haut en termes de thriller psychologique, cela semble augurer de belles choses pour son avenir de romancière, qui – j’espère – ne s’arrêtera pas là.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Les ombres de l'innocence

Une sombre histoire ou l’horreur prédomine.

J’ai été touché par le passé d’Émilie, une enfance démolie par des parents ignobles.

Puis par Vincent et Emma, victime de cette folie destructrice.

Un livre qui se lit d’une traite, plein de petits chapitres où le dénouement et le suspens apparaissent au fils de l’ouvrage.

Une fin inattendue…

Tout y est pour passer un très bon moment de lecture.



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Les ombres de l'innocence

-LES OMBRES DE L'INNOCENCE-



C'est le premier livre de la jeune auteure Belge Caroline Croquet



Quelques jours avant Noël, Vincent se fait enlever, il est emmené dans les bois et molesté violement. Il ne sait pas pourquoi. Mais ce qu'il sait c'est que sa fille de 18 mois est restée seule dans la maison.

Son épouse est en déplacement et ne rentrera que le lendemain. Laissé pour mort dans les bois, il arrivera à trouver une maison...



D'emblée, l'on pénètre dans l'histoire avec une certaine opression.

Les chapitres sont courts et bien travaillés ce qui fait qu'il se lisent facilement sans difficultées.



La puissance, le stress et l'angoisse sont les parfaits ingrédients pour faire un bon thriller et je vous confirme qu'ils y sont !

L'auteure m'a emportée dans ses multiples délires. Ceux qui emmène l'imagination au creux de scènes obscures et sauvages que l'on peut facilement s'interpréter.
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Carus



Je m'installe devant mon ordinateur portable.

90 % de batterie restante, ça me laisse une certaine marge de manoeuvre.

Je consulte mes mails, j'envoie une réclamation sur impots.gouv.fr, je regarde si de nouvelles parutions de mes auteurs préférés sont prévues dans les semaines à venir, je fais une petite partie de Diablo 3.

Je regarde le clip de la chanson Flight of Icarus d'Iron Maiden, en me disant que le fils de Dédale devait être sacrément con pour s'envoler aussi près du soleil au point de s'y brûler les ailes.

N'est pas Supergirl qui veut.



Icarus, Carus, un lien avec le titre de la nouvelle de Coraline Croquet ? Apparemment pas.

Continuant mes recherches, je regarde s'il existe une occurrence latine correspondante.

Il y en a même deux.

Cher dans le sens de coûteux, puis dans le sens d'être cher et aimé.

Et pour mieux m'achever Carus trouve d'autres racines en grec ancien signifiant profond sommeil. La lecture m'aura-t-elle permis de découvrir quelle éthymologie était la bonne ?

A moins que le titre n'est une toute autre signification ?



40 % de batterie, je passe sur Babelio pour commencer la rédaction de la chronique de cette nouvelle de 5000 mots parue dans la collection Opuscule aux éditions Lamiroy. Un nouveau texte court publié chaque semaine, dans un format adapté pour les nains, celui-ci par Coraline Croquet dont le roman Les ombres de l'innocence a eu un certain succès.



Quand Nelson Robillard reprend conscience, il ne se souvient d'abord pas de son identité. Il ne sait pas où il est, s'il a été séquestré.

Kafkaïenne est l'adjectif le plus adapté à sa situation. Silence, pénombre, solitude. Absence de souvenirs, de chaleur et de vie. Plus de faim, de soif ni de sommeil.

Ni temps ni lieu.

"Cet endroit ne possédait ni portes, ni fenêtres, ni cloisons."

Seuls repères dans ces ténèbres : une chaise, une table, un ordinateur et un clavier.

Quand l'écran s'allume, le mot de passe qu'il utilisait enfant lui permet d'accéder aux deux icônes. Mais alors qu'il s'apprête à envoyer un courriel pour demander de l'aide, il s'aperçoit que les branchements ne sont pas reliés à internet, qui plus est aucune souris ne lui permet la moindre interaction.

Est alors diffusée la première vidéo d'une longue série, qui démontrent à quel point il est devenu par ambition professionnelle un fils, un mari ou un père exécrable. Tous ses souvenirs, bons ou mauvais, reconstruisent une identité guère attachante.

S'il est au purgatoire, il se promet de se rattraper quand il retrouvera les personnes qu'il aime.



Encore 20 %, il faut que je me dépêche de conclure. Aucun chargeur avec moi.

Carus a été un récit curieux, prenant et bien écrit. Assez inclassable également puisqu'on ne saurait dire s'il s'agit de fantastique, de science-fiction, d'absurde, d'onirique ou de tout autre chose encore.

De façon imagée, il rappelle en tout cas que toute notre vie est désormais contenue dans un disque dur. Photos, documents, contacts, échanges, factures, bulletins de salaire, relevés de compte, goûts littéraire, loisirs et publicités en conséquence, réseaux sociaux, traçabilité, autant de preuves que l'informatique se nourrit de vous autant que vous vous nourrissez d'elle.



5 %. J'étais en train de rêvasser. Je retape le mot de passe de mon écran de veille. Je dois m'empresser de conclure désormais.

DKoontz

Ah non, c'était le mot de passe que j'utilisais dans les années 2000.

Une première vidéo ne me montrant pas à mon avantage se met curieusement en route.

Fondu au noir.

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Les ombres de l'innocence

Je n'avais jamais entendu ou lu des avis sur ce livre avant de l'emprunter à la bibliothèque, ni entendu le nom de l'auteur mais quelquefois on peut avoir de bonnes surprises. C'est donc pour cette raison que j'ai tenté cette lecture.



La quatrième de couverture laissé présager une lecture addictive et haletant, malgré le petit air de déjà vu avec des lectures de ce genre dont je suis plutôt adepte.



Ici le protagoniste qu se nomme Vincent, nous le suivons dans la forêt lorsqu'il trouve refuge dans une maison, il est mal en point et semble fuir des gens qui le poursuivent. Il est couvert de blessures et frappe donc à la première maison qu'il trouve pour se mettre à l'abri.



Malheureusement il ne semble pas arrivé à bon port, car rapidement la jeune femme qui "l'accueille" semble avoir quelques soucis, de plus le chien de celle-ci qui se nomme Arès ne semble pas plus coopératif.



Vincent en voulant fuir la forêt va tomber dans l'antre d'une véritable psychopathe, je n'ai malheureusement pas accroché à la plume de l'auteur, j'ai trouvé le récit parfois un peu brouillon.



En effet nous suivons Vincent à partir du moment ou il frappe à la porte d'Emilie, l'auteur nous conte aussi ce qu'il s'est passé avant ce qui est vraiment intéressant et nécessaire pour le récit mais j'ai trouvé cette partie un peu plus fouillis et mal imbriqué de mon côté.



Il s'agit cependant du premier roman de l'auteur donc il est plutôt difficile de donner un avis tranché sur ce récit.
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Les ombres de l'innocence

Voilà, je viens de terminer la lecture de ce roman, ce polar, ce premier livre de Coraline Croquet. Que dire, ce roman est simplement une petite pépite de suspense, de rebondissement. Le style est fluide, tranchant sans fioritures excessives, un style direct plaisant à lire. On tremble, on a le ventre qui se contracte, parfois les larmes perlent, on esquisse aussi quelques sourires sur des passages d'humour noir, bref les pages s'enfilent sans temps mort. Ce roman traite d'un sujet certes difficile mais Coraline Croquet le fait avec beaucoup d'adresse. L'histoire, un soir Vincent est agressé chez lui et emmené dans un bois et passé à tabac, les agresseurs l'abandonnent, il se traîne comme il peut jusqu'à une habitation isolée pensant trouver de l'aide surtout que sa petite fille de dix-huit mois est restée seule chez lui. Mais l'espoir se transforme en cauchemar.... la suite... précipitez-vous vite chez votre libraire préféré et bonne lecture!!

Au plaisir de vous lire Coraline Croquet

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Les ombres de l'innocence

Un thriller psychologique dévoré en deux jours.



On se sent oppressés tout au long de la lecture.

Stress, angoisse sont les mots qui me viennent pour définir les sentiments ressentis.



Les chapitres sont courts, les dialogues et la plume fluide ce qui donne un côté assez rythmé au récit.



En bref, j ai été happée par ce thriller très bien ficelée.
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Les ombres de l'innocence

Dans le cadre de la masse critique Babelio, j'ai pu lire ce roman avant sa sortie en épreuve non corrigée.

Du coup, je m'étais préparé à devoir faire abstraction des coquilles pouvant exister, mais finalement, en dehors d'une au tout début du roman, et d'une concordance des temps qui m'a fait grimacer pendant ma lecture, j'étais tellement prise dans l'histoire que je serais bien incapable de vous dire s'il y avait ou non des coquilles.

Au tout début, j'ai été un peu décontenancée par les mentions à la police fédérale avant de réaliser que l'histoire se déroulait en Belgique. C'est de suite beaucoup plus logique.



Je crois qu'il s'agit du premier roman de l'auteur, j'ai énormément apprécié son écriture. le vocabulaire, s'il est parfois recherché, s'intègre parfaitement dans l'histoire sans jamais dénoter.



Le tout est fluide et naturel, y compris les dialogues (C'est souvent à ce moment que la fluidité est interrompue par un ton soit trop formel soit trop familier, qui donne au dialogue un air emprunté. Ce qui n'a pas été le cas ici, loin de là.)

Comme je le disais, j'ai vraiment été happée par l'histoire, au point d'avoir du mal à interrompre ma lecture tant je voulais savoir la fin.



On entre de suite dans le vif du sujet, et c'est au fil des chapitres que l'on va avoir quelques flashback permettant de savoir c'est qui a conduit Vincent à se retrouver dans cette situation.

L'autre personnage principal, Émilie, est, comment dire ça avec tact, complètement barge. Des chapitres, très courts à chaque fois, s'insèrent dans le récit, et nous laissent entrevoir l'enfance de la jeune femme et les horreurs qui s'y sont déroulées. Si on comprend vite l'idée générale de ce qu'elle a vécu, je ne m'attendais pas du tout aux détails.

Pour autant, son passé ne me l'a pas rendu plus sympathique, car je pense que rien ne justifie son attitude.



Vincent, de son côté, est un peu perdu. Il ne sais pas trop comment il est arrivé dans cette situation. Certes c'est un homme qui a commis des erreurs, et il ne cherche pas à les minimiser, mais rien de ce qu'il a fait ne mérite ce qui lui arrive.

Concernant sa fille, Emma, j'ai très vite compris ce qu'il ne disait pas clairement, et même s'il n'a pas bien agi au moment de sa naissance, je peux comprendre sa première réaction, mais j'ai du mal en revanche à comprendre la difficulté de son entourage à lui donner une seconde chance. Il n'a pas commis un crime.

Au sujet de son agression, qui est le point de départ de l'histoire, j'avais quelques théories, dont une s'est révélée exacte.



La quasi-totalité du roman, excepté les passages concernant le passé d'Émilie, et quelques chapitres apportant un point de vue extérieur, est un huis clos entre Émilie et Vincent.

La tension que l'on ressent est à couper au couteau et on a toujours le sentiment de la situation va soudain déraper et plonger dans l'horreur.

Quant à la fin, encore une chose à laquelle je ne m'attendais pas. C'est une fin semi-ouverte comme je les aime, en ce sens que si elle nous apporte bel et bien une conclusion au roman, elle nous laisse tout de même le loisir d'imaginer ce qui pourrait se passer après la dernière page.



Ce roman sortira le 28 avril, et tout ce que je peux vous dire d'autre à ce sujet, c'est foncez, n'hésitez pas, vous ne le regretterez pas.
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Les ombres de l'innocence

Quelques jours avant Noël, Vincent se fait enlever et est passé à tabac dans les bois. Pourquoi? Il ne le sait pas. Mais il sait que sa fille de 18 mois était toute seule dans sa chambre… Laissé pour mort dans la forêt, il parvient néanmoins à atteindre une maison et à demander de l'aide. La jeune femme chez qui il vient de frapper s'appelle Emilie, elle est infirmière et vit toute seule avec son chien. Refusant de l'aider au départ, elle cède lorsque Vincent mentionne son bébé, Emma. Mais si Vincent se croit tiré d'affaire, son cauchemar ne fait en réalité que commencer. Emilie n'a pas l'intention de le soigner, au contraire. Elle qui a toujours rêvé d'avoir un enfant, elle y voit l'occasion de kidnapper le bébé et d'enfin devenir maman. La jeune femme est prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut : les heures de torture commencent pour Vincent…





Je vous parle aujourd’hui d’un thriller psychologique publié aux éditions Kennes par Coraline Croquet. Ce roman est le premier de l'autrice et il est absolument parfait ! Écrit à partir d'un fait réel, Les Ombres de l'innocence est un très puissant page-turner. Ce thriller huis-clos est intelligemment écrit permettant aux lecteurs d'imaginer des dizaines d'hypothèses tout au long du livre jusqu’à la fin. Lorsque Vincent est agressé et kidnapper de chez lui, il ne se doute pas qu'il y a pire...En effet, derrière le visage angélique de celle qui le sauvera, ce cache une personnalité sombre et dangereuse...Elle s'appelle Emilie. Au travers d'Emilie, nous alternons des chapitres entre le passé et le présent. Se dessine alors l'enfance et les atrocités qu'elle a subies. La folie contre elle se bat dépeint parfaitement sa douleur. Emilie est un personnage intriguant, d'une grande froideur avec un penchant sadique. Certaines scènes sont difficiles, montrant clairement que cette femme "timbrée" est brisée. J'ai aimé le personnage de Vincent par sa force et son courage. L'autrice glisse subtilement le passé de Vincent nous permettant d'en apprendre davantage. Les personnages sont très bien travailler et l'autrice avec une plume légère et tranchante à la fois nous plonge dans cette histoire sans que nous puissions reprendre notre souffle. Le suspens, le stress, le déroulement et un excellent dénouement font de ce roman l'un de mes coups de coeur !
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Les ombres de l'innocence

Une infirmière enceinte, Emilie, 27 ans, vit seule avec son cane corso, Arès, dans une maison isolée. C’est le 23 décembre. Un homme vient d’être passé à tabac dans une forêt à proximité. Grièvement blessé, il vient chercher assistance. Mauvaise pioche, il n’a pas frappé à la bonne porte… Emilie n’appellera pas les secours. La vie de cet homme aux abois va basculer dans l’horreur. Il s’appelle Vincent, il est informaticien, marié et père d’une petite Emma âgée de dix-huit mois.



On découvre peu à peu la personnalité complexe et meurtrie d’Emilie, expliquée par les affres de son passé que l’auteure dévoile par petites touches, distillant un suspense addictif. Attention, je ne conseille ce livre qu’aux amateurs du genre. En effet, certaines scènes sont particulièrement éprouvantes.



Il est question, dans ce thriller domestique bien ficelé, de vengeance, de blessures de l’enfance jamais refermées…



Un grand merci aux éditions Kennes et à Babelio pour l’envoi de ce roman dans le cadre d’une Masse Critique. L’écriture à la fois fluide et incisive de Coraline Croquet m’a rappelé celles de Karine Giebel ou de B.A. Paris et j’ai été happée dès les premières lignes par cet excellent thriller, un coup de cœur.

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Les ombres de l'innocence

Wow ce livre m'a totalement chamboulée !



C'est difficile de vous en parler sans spoiler, je peux simplement vous dire qu'on suit à la fois le cauchemars de Vincent, tout en essayant de comprendre pourquoi il en est arrivé là et que parfois entre les chapitres vient s'insérer un flashback qui nous dévoile peu à peu les abominations subies par Émilie, on comprend le calvaire qu'elle a enduré mais il n'en demeure pas moins qu'elle est complètement barrée 🙄



C'est fort, intense, dérangeant parfois.

L'auteure a un style totalement addictif et sait parfaitement maintenir la tension, il m'a été impossible de lâcher ce livre avant de l'avoir terminé.



Tout est parfaitement cohérent, le suspens est constamment relancé par des événements inattendus et quelle fin surprenante ! À la fois une fin mais qui pourrait aussi laisser envisager une suite.... 🤫 C'est génial !



J'ai découvert avec surprise que c'était un premier roman et pourtant l'auteure a déjà un style bien rodé et une aisance qui laisse penser qu'elle n'en est pas à sa première écriture ! J'espère qu'elle ne s'arrêtera pas en si bon chemin et nous fera à nouveau profiter de son talent !



↪️ En bref, un excellent thriller psychologique que je vous conseille de lire, vous ne serez pas déçu !

c'est un coup de ❤️ pour moi.
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Les ombres de l'innocence

Une fois de plus merci à Babelio qui m'a fait découvrir ce livre en avant première. J'ai quand-même du attendre 15 jours pour que ma librairie préférée le reçoive. Pour ne pas la nommée " Librairie Massena" (pub gratuite)

Ce livre est carrément addictif dans la veine de Stephen King et notamment Misery.

On entre immédiatement dans le vif du sujet. Un homme qui garde quelques jours sa fille de 18 mois est enlevé un soir par 3 individus masqués. Sans explications il est frappé à de nombreuses reprises.

Abandonné dans une forêt à moitié mort, il va se traîner jusqu'à une maison isolée, et là ...

Pour connaître la suite, courez acheter ce livre vous ne serez pas déçu (Âmes sensibles s abstenir).

Ce livre mérite des Oh ! , des Ah ! avec une fin comme vous pourrez peut-être l imaginer.
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Les ombres de l'innocence

Je ne vais pas y aller par 4 chemins : ce roman a été une torture, à l'image de ce que vit Vincent, le personnage principal, enlevé, tabassé, puis séquestré par une jeune femme folle à lier chez qui il était allé chercher de l'aide.

Il s'agit quasiment d'un huis-clos et toute l'histoire, le ressenti et les pensées des personnages sont écrits sous forme de métaphores et c'est très lourd ! Par moment, j'ai été obligée de relire 2 fois un même passage pour en comprendre le sens. L'autrice use et abuse aussi de la technique d'énumération de synonymes. Quant à l'intrigue elle-même, elle est creuse. L'ensemble rend la lecture laborieuse.
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Les ombres de l'innocence

J’ai reçu ce roman dans le cadre d’une masse critique Babelio. J’ai reçu des épreuves non corrigées sous forme de feuilles reliées ; ce n’est pas un format courant pour moi mais j’aime bien car j’ai l’impression de faire partie du petit cercle fermé de l’auteur et de découvrir son travail en exclusivité. J’ignore si des corrections auront été apportées dans la version définitive mais j’ai trouvé dans cette version que tout se tenait et à mes yeux, rien n’est à changer et/ou corriger.



Coraline Croquet, dont c’est le premier roman, nous prévient dès le début que son histoire est partie d’un fait réel. L’écriture est fluide et maitrisée. La tension augmente au fil des pages.



J’ai bien aimé le fait que l’on ne sache pas dès le départ pourquoi Vincent s’est fait enlever (vous pourrez fonder des hypothèses au cours de votre lecture et la réponse vous sera donnée, c’est très appréciable de la part de l’auteure de ne pas nous laisser sur un sentiment de frustration en ne nous en donnant par la raison). Le pauvre homme se retrouve dans une situation qui n’est vraiment pas enviable. Il se fait kidnapper, se fait tabasser au point de presque y laisser la vie et une fois qu’il croit voir le bout du tunnel, il découvre que la personne chez qui il est venu chercher de l’aide le séquestre dans un but bien précis. Il a toujours à l’esprit cette inconnue : pourquoi ? Cependant, je ne l’ai pas pris en pitié. Coraline Croquet nous le présente comme un homme faible qui fuit devant les responsabilités, les difficultés, un homme, qu’en fin de compte, on n’a pas envie de plaindre. Cependant, tout ce qu’il vit va, d’une certaine façon, le changer, le faire murir.



Dès le départ, on devine que quelque chose ne tourne pas rond chez Emilie. Elle vit en recluse avec son chien, comme si elle cherchait à se cacher. On se doute qu’elle a vécu quelque chose de terrible et petit à petit on comprend… Bien entendu, cela n’excuse pas son attitude ni ses actes. Plus on avance dans l’histoire plus on se demande si elle va franchir le point de non retour. Dans le roman, Vincent la compare au personnage joué par Kathy Bates dans “Misery” et cela colle tout à fait à Emilie (elle est d’une telle froideur dans les séances de torture ! Je ne verrai plus jamais mon presse-purée du même œil). Elle se bat contre elle-même, contre sa “folie”, elle est un peu comme une sorte de Dr Jeckyll & Mister Hyde.



A côté de ce huis-clos, l’auteure nous relate des faits qui se sont déroulés des années plus tôt, des faits abjects perpétrés par des monstres et ayant des conséquences irréversibles. Cependant, Coraline Croquet ne tombe pas dans le voyeurisme malsain et gratuit. Elle n’a pas besoin de les détailler. En lisant les mots, le lecteur visualise sans peine les scènes et je dois dire que ces chapitres ont été pour moi bien plus difficiles à lire que les scènes de tortures subies par Vincent. J’avais quasiment à chaque fois la nausée et je devais faire une petite pause avant de reprendre ma lecture.



C’est un roman riche qui traite de pédophilie, de prostitution infantile, du syndrome post-traumatique, de lâcheté, de trahison, mais aussi d’amour parental (ou de son absence). Attention aux âmes sensibles, certains passages sont vraiment difficiles.



Pour conclure, c’est un premier roman réussi d’une auteure que je prendrai plaisir à suivre si elle continue sur sa lancée.
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Les ombres de l'innocence

Reçu dans le cadre d'une masse critique, j'ai eu l'opportunité de me plonger dans ce roman qui s'annonçait assez intrigant, suite à sa quatrième de couverture. Je sais, pourtant, que je ne devrais pas laisser mon enthousiasme s'emporter, car j'ai tendance à mettre la barre assez haute pour me retrouver, ensuite, déçue.



Et malheureusement, ce fut le cas pour cette lecture.



Nous suivons les mésaventures de Vincent qui, quelques jours avant Noël, est enlevé de sa maison et mis à tabac par un groupe de personnes. Heureusement, si on peut le dire, il a pu survivre à cette agression et aller demander de l'aide auprès de la maison la plus proche. Mais il semblerait que la chance ne soit guère avec lui, car il va croiser le chemin d'Emilie qui est prête, à tout, pour obtenir ce que Vincent a de plus précieux: sa petite fille de 18 mois.



Je pensais que le roman aurait été un huis clos assez éprouvant où Vincent aura dû faire preuve d'une grande force de persuasion et de finesse d'esprit pour pouvoir sortir des griffes d'Emilie et sauver sa petite fille. Mais en multipliant les rebondissements et en ayant des passages se déroulant en dehors du lieu principal, la tension n'est pas assez intense.



D'autres intermèdes sont présents, au sein du récit, dévoilant petit à petit le passé d'Emilie (ces passages peuvent être difficiles à lire) afin de nous donner une certaine empathie pour la jeune femme. Mais, je vous avoue que cela n'a pas très bien marché avec moi.



Plus j'avançais dans ma lecture, plus cela devenait peu crédible à mes yeux, au vu de tous les rebondissements. Et quand la chute du roman arriva, cela n'a fait que confirmer mon sentiment mitigé.



Ce qui m'embête un peu, car il y avait du potentiel au vu des thèmes traités et le point de départ de l'intrigue. Mais à force de "twist" multiple, ce huis clos n'était plus un. Oui, c'est bien dommage...











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Les ombres de l'innocence

Alors que Noël se prépare, Vincent est enlevé à son domicile, frappé et laissé à son triste sort au milieu des bois. Pour sa fille de 18 mois, il doit se relever et s'en sortir. En frappant à la première porte, il pense son cauchemar s'évanouir. Mais la jeune infirmière qui l'accueille pourrait le précipiter dans quelque chose de bien plus dangereux et pire encore...



Avec Vincent, nous allons vivre des émotions intenses, à commencer par la peur et l'incompréhension. Et puis, il y a cet instant de glissement où rien ne sera plus jamais pareil.



Impuissant, il est livré à la dérive, à la folie pure d'une femme qui a été marquée par son passé. Et c'est dans un récit en alternance que nous découvrons au fur et à mesure, l'horreur et la stupéfaction. Les chapitres sont courts, grinçants, laissant apparaître un climat de tension extrême, inégalable. Avec Emilie, Vincent angoisse, marche sur des œufs et s'essouffle pour tenter de conjuguer avec son caractère instable.



L'écriture est habile pour amener des révélations où on ne les attend pas. Les secrets, les parts d'ombre sont partout, n'épargnant personne.



C'est incontestablement sombre et dérangeant. Difficile de s'attacher ou de prendre parti pour un des personnages dans ce duel de fortune, causant à son tour des dommages irrémédiables.



Les scènes de torture sont réellement choquantes et laissent peu de place à l'imagination. Pour un premier roman, l'auteure ne ménage pas ses effets et exerce un pouvoir de manipulation et d'intimidation convaincant.



On se dit à chaque fois que l'on ne peut pas aller plus loin et pourtant, on est surpris, on tombe encore jusqu'au dénouement qui laisse encore tout présager...
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Les ombres de l'innocence

Quelle agréable surprise ! Une histoire originale, addictive, haletante, surprenante, avec un rythme parfait.



J'ai tout de suite été happée par ce récit, totalement inattendu ! Il y a beaucoup de sujets sensibles ou important qui sont abordés comme le viol et la prostitution des enfants, le syndrome de Down, les maladies psychologiques, ou la torture (oui beaucoup beaucoup de torture).



J'ai aimé en apprendre plus sur la vie d'Émilie avec ses passages de flashback. On découvre qu'elle a eu une enfance traumatisante et épouvantable. Elle gardera des séquelles toute sa vie.



Outre Émilie, les personnages sont intéressants. Ils font vraiment très authentiques, avec leurs défauts très humains.



Les détails sont importants et aident énormément a l'immersion dans l'histoire, et le travail de recherche a du être impressionnant, car le début de l'histoire est inspiré d'un fait divers. Devoir créer toute une histoire autour de ça, c'est fantastique.



Un thriller avec une fin ouverte.. c'est la première fois que j'en lis un, et je me sens quand même frustrée.. je veux une fin ! Ou une suite, je savoir ce qu'il se passe après tout ça !! 🥲



C'est une superbe découverte, que je vous conseille vivement !
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Les ombres de l'innocence

Basé sur un fait divers, « Les ombres de l’innocence » n’en reste pas moins un livre de fiction.



Une histoire dure et cruelle, une lecture addictive. Plus de 300 pages lues d’une traite… En refermant ce bouquin, je dois bien dire que je me suis demandé s’il n’y avait pas chez moi un petit côté maso…



La force de ce thriller réside comme le dit très justement le jury du Prix Fintro dans « les twists qui relancent l’action dans un sens inattendu ». L’autrice n’a pas été avare en rebondissements, elle nous en offre « à la pelle » avec un suspense qui se tient jusqu’à la toute fin du bouquin.



Je dois quand même avouer que j’ai dû mettre une armure pour lire les passages en lien avec l’enfance d’un des personnages principaux. Le genre de faits qui existent mais dont on préfère ne rien savoir. D’autant plus qu’à la suite de ces parenthèses très dures à lire, on enchaîne avec des scènes de séquestration et de torture qui rendent la lecture chaque fois plus oppressante.



Le lecteur n’a pas une seconde de répit.



Vient un moment où on n’a plus aucun espoir pour la victime. On aurait même envie de la voir mourir pour que son supplice s’arrête enfin. Mais il y a cette enfant qui se retrouve seule, abandonnée et livrée à elle-même. Juste pour elle, il faut s’accrocher à cet infime espoir de survie.



Si vous voulez avoir la chair de poule, frissonner et faire des cauchemars, c’est le roman qu’il vous faut. Un thriller angoissant!



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Les ombres de l'innocence

Vous avez aimé Misery, de Stephen King, et / ou L'instinct maternel, de Barbara Abel ?



Alors vous devez lire Les ombres de l'innocence de Coraline Croquet !



Loin d'être un remake mixé des deux premiers mais abordant les mêmes thèmes, ce thriller est une merveille cauchemardesque.



Ames sensibles s'abstenir : certaines scènes de torture sont assez insoutenables tout de même.



Ce livre nous emporte aux tréfonds de la folie d'une femme blessée dans son enfance et, personnellement, j'ai été souvent scotchée par des twists que je n'avais pas vu venir.



Les ombres de l'innocence est le premier livre de la jeune auteure belge et il m'a vraiment donné envie de la suivre.



Donc... un de plus à mettre dans votre wish-list ;)
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Les ombres de l'innocence

Vincent, jeune informaticien, a des choses à se faire pardonner. Il s’est mal comporté après la naissance de sa fille… Aujourd’hui, 23 décembre, il n’a de cesse de prouver à son épouse qu’il peut tout reconstruire et sauver leur mariage. Et alors que celle-ci est à Londres pour son boulot et qu’elle a confié leur fille à ses parents, Vincent décide de la récupérer pour passer un après-midi avec elle. Une fois la petite couchée, il profite d’un peu de répit mais qui est de très courte durée : des inconnus débarquent chez lui, le kidnappent, le passent à tabac et le laissent pour mort dans les bois. Lorsqu’il revient à lui, obsédé par la peur qu’il arrive quelque chose à sa fille, Vincent se traîne vers une habitation pour quémander de l’aide et envoyer d’urgence des secours à sa fille. Pas de chance pour Vincent, c’est à la porte d’Emilie qu’il frappe. Emilie, si belle, et pourtant si perturbée… Emilie qui, a l’évocation du bébé abandonné seul dans une maison, développe une idée fixe… Finalement, Vincent a peut-être frappé à la porte d’une tortionnaire pire encore que ses précédents agresseurs !



Un petit conte de Noël à la sauce polar, ça ne se refuse pas ! Ça se déguste, ça se savoure, et vous pouvez compter sur l’auteur pour distiller des infos petit à petit pour donner de la profondeur à une intrigue complète. Si la personnalité d’Emilie et ce qui l’a conduite à une vraie rupture psychologique sont assez vite apparents, les erreurs de Vincent et leur cause apparaissent plus subtilement, assez pour cueillir le lecteur quand il ne s’y attend pas. En définitive, j’ai passé un très agréable moment de lecture, ponctué par une fin machiavélique comme je les aime !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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