L'esthétique japonaise ne repose pas sur une différenciation entre beauté et laideur mais plutôt entre fugitif (hakanai) et permanent : réintégrer dans le renouvellement éternel des saisons, où s'inscrivent nos brèves existences humaines, les instants vécus, les choses vues, en établir des listes, afin d'en prolonger la trace. En peindre les détails avec le plus d'exactitude possible.