Pour moi, c'est bien plus facile que de parler. Sur le papier, les mots m'obéissent mieux. Ils connaissent parfaitement le chemin de mon cerveau jusqu'à mes doigts. Ils y courent comme sur un sentier tout tracé, des milliers de fois emprunté. Aucune rocaille dans la voix pour en gêner le flux.(p58)