J'ai fini par comprendre d’où venait cette jalousie incontrôlée, m'empêchant de me sentir totalement heureuse. Mes rêves récurrents par rapport à ma mère m'ouvraient la voie. En réalité, je redoute d'être séparée de mon Polynésien, comme mon père, ma sœur Amandine et moi l'avons été d’Elsa. J'ai peur qu'on ne me prenne mon homme, comme l'océan nous a brutalement pris ma mère. Les deux situations n'ont rien à voir, cependant, là aussi un traumatisme semble avoir subsisté durant toutes ces années. Mon Dieu, nous sommes si fragiles, nous les êtres humains…