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Citations de Corinne Guitteaud (29)


Nous vivons parce que nous mourrons. Si on nous enlève la mort, il n'y aura plus de vie. Juste des secondes, des heures, des siècles agglutinés les uns aux autres, sans espoir, sans autre voyage.

(En quête d'éternité)
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- Qu'est-ce que c'est que ça? s'exclama le comte de Flandres avec stupéfaction.
- Mes mitrailleuses, annonça Léonard. Elle tirent plus vite qu'un arquebusier. Hier soir, j'ai doublé le nombre de ses canons et nous avons amélioré le mode de chargement.
- Maestro, vous êtes...
- Un génie, je sais, fit le Florentin avec satisfaction.

(Mon empire pour un cheval)
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Les effets des voyages intersellaires réduisaient le nombre d'années qui les séparaient. L'unique point positif à ses trop longues absences.

(L'Astrogate)
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Ce qui est en train de se faire est un placebo pour athée. C’est le triomphe de la Science, tel que je le craignais. Je vais vous dire ce qui va se passer. Les hommes ne mourront plus, c’est un fait. L’éternité leur appartiendra et ils ne sauront pas quoi en faire, parce qu’ils sont des hommes, parce qu’ils ont été créés mortels.
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Ils jurent qu'il n'y a rien, dehors. Gaïl se demande s'ils n'ont pas raison lorsqu'elle s'immobilise, à bout de souffle, face à l'orient barbouillé de pourpre où le soleil se lance à l'assaut d'un ciel à nouveau limpide. Son éclat est déjà difficilement supportable. Parvenu à son zénith, il deviendra intolérable. Qu'a dit la guide à propos du soleil ? Mais l'esprit de Gaïl reste désespérément vide. Elle se détourne, éblouie... et frissonne en sentant peser sur elle la masse menaçante du Dôme bien trop proche. Un doute l'effleure : là-bas, la sécurité ; devant, le danger. Non, l'équation doit se poser autrement : derrière, l'esclavage, ici la liberté. Elle a fait son choix. Ils ne la reprendront pas. Elle repart dans sa course trébuchante vers le globe en fusion qui incendie l'EDo de ses rayons incarnats.
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Je te reverrai toujours, dans la lumière de tes cheveux dorés. Tu m’apparaissais comme un être à part, comme une fille merveilleuse, issue de la forêt, et comme elle, pleine de mystère.
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Je reste intrigué par le Château. Je soupçonne que la quinine apportée par Sol vient de cet endroit. Cette communauté cacherait donc aussi des arbres. Un véritable trésor, dans l’EDo. L’endroit doit être vaste et abrité, mais s’il reste aussi secret, c’est qu’il doit disposer de moyens importants pour demeurer caché. J’ai pourtant mené quelques expéditions au nord du Dôme, sans découvrir la moindre trace de son existence. Les préoccupations ne manquent pas pour m’empêcher de creuser davantage cette piste. Par ailleurs, ce message n’apporte aucune véritable indication, juste une confirmation que ce Château existe.
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— Raconte-moi. Ça t’aidera peut-être.
— Je me noie, durant ma génésie, lui confia-t-elle tout bas. Elle se remit à trembler. Je me noie ou je vois les autres mourir.
— Je ne me souviens pas de ma naissance, lui révéla Gabriel. Mon premier souvenir ? Je suis allongé sur une table de métal et des visages masqués sont penchés au-dessus de moi. Ils tiennent des instruments et m’examinent.
— C’est étrange. Tous les GeMs se souviennent de leur génésie. — Pas moi.
— Tu as de la chance.
Gaïl appuya son front contre les barreaux. Il l’entendait claquer des dents.
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Plus tard, installé dans son fauteuil de velours gris, Gabriel suivait des yeux la jeune femme qui lui apportait un verre d’eau. Il le but longuement, sous son regard attentif, puis resta un moment à contempler le fond de son verre. Gaïl s’agenouilla devant lui, attendant qu’il se décide à parler. — Vous ne devriez pas rester seule avec moi.
Elle encaissa le vouvoiement comme une gifle.
— Gaïl, je suis dangereux.
Il croisa son regard et y lut de la dénégation.
— Vous devez me croire, insista-t-il. J’ai… essayé de trouver une solution, pour finalement réaliser que dehors, je représentais une menace plus grande.
Elle secoua la tête, des larmes dans les yeux. Il se leva d’un bond. Son verre claqua si fort contre son bureau qu’il s’ébrécha.
Les mains du GeM agrippèrent une poutre transversale, il y enfonça profondément ses griffes.
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Elle parlait de la clone rescapée, arrivée deux jours plus tôt avec deux autres compagnons. Leur navette s’était écrasée non loin d’EDen. Après quelques tergiversations, car la communauté craignait qu’il ne s’agisse de Crabes, une équipe de sauvetage avait été envoyée. Elle n’avait pu sauver que les GeMs. Le reste de l’équipage avait péri. Gabriel se souvint de la stupeur de Gaïl découvrant que la clone en question était une de ses sœurs de MArt. Sa copie conforme.
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Le cœur battant, Gaïl glissa son butin sous son lit. Elle avait cru entendre l'escalier craquer. Elle attendit un long moment en fixant la porte de sa chambre, persuadée que la punition n'allait pas tarder. Fran lui avait apporté son repas une heure plus tôt et il n'y avait aucune autre raison de venir la voir que la découverte de son larcin. Elle se recroquevilla au pied du lit. Rien ne vint. Avait-elle rêvé ?
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"Avec tout ce qui est déjà arrivé, ça devrait vous faire peur, constata Mallaury.
- Qui vous dit que je ne suis pas effrayé ?
- Vous n'en avez pas l'air.
- Et ça vous rendrait service si je me mettais à courir dans tous les sens en poussant des hurlements de terreur ?"
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S'il ne se cachait pas derrière cette manœuvre une sorte de volonté machiavélique, il voulait bien être pendu.
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"Oh... désolé. Habitude de vieux célibataire.
- Il y a pire, je pense, plaisanta la jeune femme en reprenant sa tâche.
- Ah oui, comme quoi ?" l'interrogea Tom.
Elle plissa les paupières et lui lança, mi-figue mi-raisin :
"Vous portez des chaussettes au lit ?"
Un demi-sourire étira les lèvres du shérif qui but une gorgée dans le verre qu'il venait de se servir avant de répondre :
"Peut-être le découvrirez-vous un jour."
La jeune femme écarquilla les yeux. Il flirte, ma parole !
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"Vous avez fait tout votre possible, j'en suis certain.
- Ce n'était pas suffisant, lui répondit-elle dans un souffle. Je n'ai pas été assez forte."
Elle se détourna de nouveau et s'enfonça dans un silence obstiné. Tom n'insista pas. Il connaissait ce sentiment d'impuissance. Il l'avait éprouvé trop souvent à son goût.
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Ne t'appesantis pas sur les simples mortels qui te voudraient du mal. Ils se rendront compte assez tôt de leur stupidité, quand ils seront de l'autre côté. Peu d'entre eux comprendront la véritable valeur de l'existence. Profite de chaque minute, mon garçon et aime ! Peu importe qui ! Aime, répétais-je.
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J’ai passé mon enfance sans pouvoir échapper au désert et au sable, sans connaître d’autres arbres que les palmiers… C’est beau, quand même, une palmeraie ! Mais, à huit ans, je finissais par m’imaginer que la terre n’était qu’une planète de dunes, quand mon père dut accepter pour garnison une grande ville des Alpes.
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Tout ce qu’il demandait, c’était jouer, pas faire le guignol devant une bande de groupies en chaleur qui, sous prétexte de lui demander un autographe, essayaient la plupart du temps de lui faire du rentre-dedans. Leurs cris suraigus l’épuisaient, leur agitation le rendait nerveux, leurs débordements l’effrayaient carrément. Il ne voyait pas très bien pourquoi il devait payer ce genre de tribut pour continuer d’exercer son métier. Après tout, il pouvait très bien inventer un nouveau style, loin des stéréotypes du système en place, et revendiquer son droit à vivre simplement, même si la série dans laquelle il jouait rencontrait un succès important.
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Rentre chez toi ! lui soufflait la peur.
Ne renonce pas, lui répondait l'amour.
L'aimes-tu vraiment ? revenait le doute.
Il compte sur toi, arguait le courage.
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C'était étrange ce mélange de joie à l'aube d'une vie nouvelle et de crainte du lendemain.
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