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4.18/5 (sur 120 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Constantinople , le 11/03/1922
Mort(e) à : Paris
Biographie :

Philosophe, économiste et psychanalyste français d'origine grecque, défenseur du concept d'« autonomie politique ». En 1949, il fonde avec Claude Lefort le groupe Socialisme ou barbarie, d'où sort la revue du même nom et qui est dissout au printemps 1967.

Castoriadis rejoint la France en 1946. Il devient économiste auprès de l'OCDE de 1948 à 1970.
Adhérent d'un parti trotskiste, le Parti communiste internationaliste (IVe Internationale), il y crée en août 1946 avec Claude Lefort (dit Montal) une tendance minoritaire, le groupe Socialisme ou barbarie, d'où sort la revue du même nom et qui est dissous au printemps. La tendance Chaulieu-Montal (Chaulieu étant son pseudonyme) quitte en 1949 le PCI pour se constituer en groupe autonome, qui se rapprochera plutôt du communisme de conseils, Socialisme ou Barbarie. Le premier numéro de la revue du même nom paraît en mars 1949.

En novembre 1956, suite aux événements de Hongrie, il participe avec quelques membres de S ou B (dont Lefort) à un Cercle international des intellectuels révolutionnaires (où se retrouvent entre autres Georges Bataille, André Breton, Michel Leiris, Edgar Morin, Maurice Nadeau).

En 1958, le groupe S ou B connaît une scission autour de la question de la constitution d'une organisation révolutionnaire. Claude Lefort et Henri Simon quittent le groupe pour créer ILO, qui devient Informations et correspondances ouvrières (ICO). Castoriadis fait partie de ceux qui maintiennent Socialisme ou Barbarie.

Nouvelle scission en 1963. Le 13 mars 1964, Castoriadis tient conférence sur le thème « Marxisme et théorie révolutionnaire », et le 15 mai sur la question : « Qu'est-ce qu'être révolutionnaire aujourd'hui ? ».

À partir de 1964, Castoriadis devient membre de l'École freudienne de Paris, fondée par Jacques Lacan, auquel il s'oppose dès 1967.

En 1967, le groupe Socialisme ou Barbarie se saborde officiellement et publie un texte d'autodissolution.

En 1968, Castoriadis se marie avec Piera Aulagnier. En 1969, il quitte l'EFP. Il participe à la formation du Quatrième groupe. Castoriadis commence une deuxième analyse didactique avec Jean-Paul Valbrega et commence à exercer comme analyste à partir de 1973.

En 1980, il est nommé directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Castoriadis s'intéresse également à la recherche philosophique. À la fin des années 1970, il écrit dans Topique, à partir du livre Un destin si funeste, un long article critiquant
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François Dosse - Castoriadis, une vie .
A l'occasion des "Rendez-vous de l'Histoire" de Blois 2014, rencontre avec François Dosse autour de son ouvrage "Castoriadis, une vie" aux éditions La Découverte. http://www.mollat.com/livres/dosse-francois-castoriadis-une-vie-9782707171269.html Notes de Musique : PORPORA - _Alto Giove_ from Polifemo. Free Music Archive.

Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Cornelius Castoriadis
L’homme est cet animal fou dont la folie a inventé la raison.
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Cornelius Castoriadis
La société est dominée par une course folle, définie par ces trois termes: technoscience, bureaucratie, argent. Si rien ne l’arrête, il pourra de moins en moins être question de démocratie. La privatisation, le désintérêt, l’égoïsme, seront partout – accompagnés de quelques explosions sauvages des exclus, minoritaires et incapables d’avoir une expression politique.
(1992, dans "Une société à la dérive : Entretiens et débats, 1974-1997")
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Cornelius Castoriadis
Une société vraiment libre, une société autonome, doit savoir s’autolimiter, savoir qu’il y a des choses qu’on ne peut pas faire ou qu’il ne faut même pas essayer de faire ou qu’il ne faut pas désirer.
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La danse, l'architecture, la musique n'imitent rien, elles créent un monde.
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Cornelius Castoriadis
Et quand Xenakis dit que la chouette d’Athènes a quitté la Grèce, il faudrait lui demander : «Bien, elle est partie. Mais où est-elle allée?». En ce qui me concerne, je ne l’ai vue nulle part ailleurs. Je ne connais aucun pays dans le monde, aujourd’hui, où il y ait de grande Pensée ou de grand Art... Ce qui existe, ce qui se produit massivement à l’échelle industrielle, ce sont des produits
«intellectuels» en plastique, de la «pensée» en nylon et de l’«art»synthétique : par exemple, le structuralisme, quelques courants pseudo-psychanalytiques, Althusser, la «sémiotique», etc. D’ailleurs dans cette industrie de pensée en plastique, les Français se distinguent tellement, qu’ils arrivent même désormais à exporter ce type de mode – surtout vers les pays anglo-saxons –, de véritables articles de Paris comme c’était le cas avec les parfums et les robes. L’industrie «intellectuelle» parisienne lance chaque année une nouvelle vedette intellectuelle, comme on lance une mode vestimentaire à chaque printemps ou automne. Notez qu’il y a une certaine saturation du marché, et que la dernière vedette lancée au printemps 1974 a fait un flop
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Nous ne cherchons pas à établir que cette fleur-ci, comme les autres, se fanera, se fane ou est déjà fanée.
Nous cherchons à comprendre qu’est-ce qui, dans ce monde social-historique, meurt, comment et, si possible, pourquoi.
Nous cherchons aussi à trouver qu’est-ce qui y est, peut-être, en train de naître.

http://wp.me/p5DYAB-Vt

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La prospérité a été achetée en 1945 (et déjà avant, certes) au prix d’une destruction irréversible de l’environnement … La sortie de la misère … ne pourrait se faire … que si l’humanité riche accepte une gestion de bon père de famille des ressources de la planète, un contrôle radical de la technologie et de la production, une vie frugale. Cela peut être fait, dans l’arbitraire et l’irrationalité, par un régime autoritaire ou totalitaire; cela peut être fait aussi par une humanité organisée démocratiquement, à condition précisément qu’elle abandonne les valeurs économiques et qu’elle investisse d’autres significations.
(éd. Seuil, La couleur des idées, 1990, p.170)
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Tout se qui se présente à nous (…) est indissociablement tissé au symbolique.
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Je pense que nous devrions être les jardiniers de cette planète.
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Si les Aztèques pratiquaient régulièrement des sacrifices humains, cela nous dit quelque chose sur l'être des sociétés humaines
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